Bane Corp. (Malec AU) ( En correction )

Pour toi (En correction)

Alec embrassa le bout du nez de Magnus qui respira de nouveau. Il n'avait pas remarqué qu'il avait retenu son souffle alors qu'il attendait la réponse d'Alec. Il était adorable quand il le touchait ainsi.

— Tu es certain. Je veux dire... C'est pas comme si on se connaissait depuis longtemps.

— Magnus, à l'heure qu'il est, je suis à peu près certain que les journaux électroniques ont déjà mon visage sur leur site Internet. Je ne te laisserai pas affronter ces journalistes seul. Je ne suis pas ici parce que je n'ai pas le choix. Je suis ici parce que j'ai le choix.

— Alors on va te trouver quelque chose à porter pour cette nuit.

Magnus se retourna et se dirigea vers la chambre. Sa démarche féline qu'Alec avait admiré plus d'une fois maintenant était tout aussi aguicheuse. Il avala difficilement. Il pouvait désormais affirmer que Magnus était son petit ami et il se demandait si un jour il se lasserait de ce spectacle. Il suivit le designer vers sa chambre et le regarda plus attentivement. Il fouillait dans ses tiroirs et dans sa penderie. Sa gestuelle démontrait qu'il était un peu sur les nerfs. Ça se voyait qu'il ne s'attendait pas à ce qu'Alec accepte son invitation. Aurait-il dû refuser l'invitation ?

— Magnus ? Est-ce que ça te dérange que je reste ?

— Quoi ? Non ! Je n'ai pas l'habitude que mes relations restent avec moi. Elles disparaissent toujours une fois qu'elles ont eu ce qu'elles veulent. Le plus souvent c'est moi qui s'incruste car personne ne me le demande vraiment. Je ne veux surtout pas que toi tu partes. Tu es différent, Alexander, et c'est une bonne chose. Je n'ai juste pas de haut qui s'harmonise avec un bas qui te va.

Il lui montra un pantalon de sport jaune et un t-shirt rouge. Alec haussa un sourcil tandis que Magnus souriait maladroitement, incapable de cacher son stress grandissant. Pour le rassurer le mannequin lui répondit de son air confiant.

— De un, ils pourraient être vert et orange que ça m'irait. De deux, tu n'as pas à créer d'œuvre d'art quand tu es avec moi. Je suis ici pour toi, pas pour te soutirer quoi que ce soit. De trois, ma sœur a raison : j'ai très rarement froid. Ce qui fait que, la majeure partie du temps, je dors sans aucun vêtement.

Magnus s'approcha d'Alec.

— Et ce soir, est-ce que tu as froid ?

— Pas assez pour un pyjama, mais assez pour être obligé de me coller à toi.

Magnus regarda les deux pièces de tissu qu'il avait sorties pour Alec et les lança derrière ses épaules.

— Laisse-moi te débarrasser de cette tenue encombrante, dans ce cas.

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Alec parcourut la distance qui les séparait beaucoup plus vite que ce que sa conscience lui ordonnait. Il attrapa Magnus par le cou et l'embrassa sans retenue. Ce n'était pas dans ses habitudes, mais avec Magnus, il sentait qu'il pouvait être lui-même et ne pas être jugé. À ce moment, il n'aurait pas su dire qui dominait. Les deux hommes arrachaient presque les vêtements de l'autre sans se lâcher les lèvres. Les amants étaient maintenant nus de la tête aux pieds et Alec poussait Magnus vers le lit. Ils atteignirent enfin le rebord et il le jeta sur les draps satinés. Il retrouva immédiatement la chaleur de ses bras et continua ses baisers jusqu'au ventre du designer. À califourchon sur ses cuisses, ils pouvaient voir comment il le désirait. Magnus se redressa sur un coude et le ramena à lui. Alec continua ses baisers dans le cou de son copain et Magnus échappa un petit rire léger.

— Alexander, avec les événements d'aujourd'hui, tu sais, sans lubrifiant, je ne pense pas pouvoir...

Comment avait-il pu oublier? Il s'en voulait, mais en même temps, cet homme l'attirait comme un trou noir. Il se sentait tomber dans ses bras sans qu'il n'y ait jamais de fin. Il le voulait, mais était idiot de ne penser qu'à lui.