Heart of Wolf || Brett Talbot x April Andrew.

c h a p t e r 2 2

Je me balade dans les couloirs du lycée en cherchant mon meilleur ami loup garou. Mon petit ami et Jordan m'ont finalement fait prendre conscience que je devrais peut être aller m'excuser pour ce qui s'est passé à Eichen House. Et surtout je veux le remercier de ne pas m'avoir abandonné malgré que je lui ai demandé. Je croise Mason et il s'arrête devant moi en m'offrant un grand sourire de ses dents blanches.

Moi : Hey toi

Mason : Salut ! Comment vas tu ?

Sa bonne humeur et ses grand yeux émerveillés par tout m'ont manqué. Je dois l'avouer. Je lui offre un grand sourire chaleureux, heureuse de le retrouver.

Moi : Bien. J'adorerais continuer de parler avec toi mais il faut absolument que je parle à Liam. Est ce que tu sais où il est ?

Mason : Je crois qu'il est partit dans les vestiaires chercher son pull. Il avait l'air pressé, il est partit limite en courant.

Moi : Merci beaucoup.

Je le remercie en souriant et lui dépose un rapide bisou sur la joue. Je pars rapidement vers les vestiaires des garçons.

Je passe de couloir en couloir en traversant des groupes d'élèves qui parlent entres eux, qui rient, qui se regardent. J'ai un sourire sur les lèvres. Je me sens légère. Je me sens bien. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas sentis comme ça. Je sais très bien que quelques choses va arriver. On le sait tous. Personne ne sait quand, ni comment ça sera - encore moins les lycéens sans pouvoirs surnaturels - mais on le sait tous. On le sens tous au plus profond de nous. La peur est toujours là, bien ancré à l'intérieur, toujours présente, toujours animé. Mais pour l'instant laissez moi. Laissez moi avec ce bien être qui remplit mon corps et mon cœur. Laissez moi vivre.

J'arrive enfin dans les couloirs où se trouve les vestiaires des garçons. Il n'y a strictement personne dans le couloir. Il est vide est silencieux dans un lycée aux couloirs pourtant si bruyant et si vivant. Je m'approche de la porte peu à peu et entend quelque chose à l'intérieur grâce à mon ouïe de loup garou. J'entends deux battements de cœur très rapide. Des respirations haletantes, qui se coupent par moments. Comme ci deux personnes s'embrassaient. Je n'entends aucune voix et il y a beaucoup trop d'odeurs aux alentours pour que je puisse distinguer celles des deux personnes dans ce vestiaire. J'entends un claquement métallique comme le bruit d'une porte de casier à l'intérieur des vestiaires. Comme ci quelque chose venait de se claquer dessus. Des pensées traversent mon esprits et elles fut confirmée en entendant un gémissement. Mes yeux s'ouvrent en grand et je plaque mes mains contre ma bouche pour ne pas exploser de rire.

Je décide de laisser ces deux là à leurs occupations et d'aller chercher Liam ailleurs. Je me retourne et fait tomber malencontreusement un balais qui était posé contre un des murs du couloir. Maladresse quand tu nous tient. Bien sûr le balais a fait un bruit phénoménal. Je suis quasiment sûr que tout le lycée l'a entendu. Je ne bouge pas pendant quelques secondes - dos à la porte - tout en insultant intérieurement ce stupid balais ! J'entends la porte s'ouvrir derrière moi.

Liam : April ?

Je me retourne et tombe face à mon meilleur ami, se tenant dans l'encadrement de la porte. Il claque immédiatement la porte derrière lui en se plaquant contre celle ci et en tenant fermement la poignée dans son dos. empêchant n'importe qui d'entrée ou de sortir. Je me mords la joue - un sourire en coin et amusé sur mes lèvres - pour ne pas rire. On dirait qu'il grandit vite mon petit loup garou.

Moi : Liam ! Ça va ?

Liam : Ça...va. Ça fait longtemps que tu es là ?

Il balbutie et ses joues sont rouges. Oh non. Adorable. Ses cheveux sont tellement en bataille qu'on dirait qu'il a rencontré une armée de pétard et son tee-shirt est remis à l'envers. Soit il était très fatigué ce matin, soit ce tee-shirt vient d'être remis en vitesse après avoir été enlevé. Je secoue doucement la tête en cachant au mieux mon sourire en coin. Son odeur est mélangée à celle de quelqu'un d'autre mais je suis incapable de la reconnaître. Elle m'est peut être inconnu.