Heart of Wolf || Brett Talbot x April Andrew.

c h a p t e r 1 1

Le début est un flashback d'un an en arrière.

Bonne lecture :)))

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Flashback :

Il est approximativement 1h00 du matin et je sors de chez une amie. Je devais normalement repartir avec des amis mais je suis finalement repartie plus tôt que prévue. Stiles arrive à New York demain après midi et je veux être un minimum en forme.

Je marche dans la rue, mes écouteurs à fond. Je danse intérieurement et chante dans ma tête. La ville est plutôt calme ce soir. Quelques taxis jaunes et d'autres voitures passent à côtés de moi et les lumières des grands immeubles sont allumés. La musique se fait même entendre à l'extérieur de certaines boites de nuits. J'aime cette ambiance de fête. Il y a pas mal de monde dans la rue, c'est plutôt rassurant.

Je me stoppe pour réfléchir. J'ai maintenant plusieurs choix qui s'offrent à moi. Soit je continue tout droit dans les grandes rues pour rentrer chez moi mais en y allant à pied j'en ai pour encore une bonne demi heure de marche. Je pourrais commander un taxi mais je suis beaucoup trop trouillarde et étant toute seule j'ai beaucoup trop peur de tomber sur quelqu'un de louche.

Deuxième option. Je peux tourner dans cette petite rue sombre à ma droite et je serais chez moi en 10 minutes minimum. Je n'aime pas cette rue. Elle est sale, sombre et elle ne m'inspire pas confiance. Je l'ai déjà prise mais en plein jour et avec des amis. Là je suis seule et il fait noir. Mon instinct me hurle de ne pas y aller mais mes pieds qui ont beaucoup trop mal de dirigent tout seul dans la rue. Bon bah trop tard pour reculer.

Ça fait maintenant 5 minutes que je marche dans cette rue sombre et tout va bien. Je ne suis maintenant plus qu'à quelques minutes de marches de chez moi. A chaque pas que je fais je me dis que c'est bon, que ce n'était pas la peine d'en faire tout un plat et d'un autre côté mon instinct me crie de rester sur mes gardes. Mon sang se glace en entendant une voix masculine derrière moi.

Mec : HÉ !

Oh non s'il vous plaît. Pas un lourd de première s'il vous plaît. J'espère intérieurement que cette approche ne m'était pas destiné et qu'il parlait à Pierre Paul Jacques je ne sais pas qui et je m'en fiche.

Mec : MADEMOISELLE !

Mes espoirs disparaissent en fumée en même temps que mon courage. Je fais comme si je ne l'avais pas entendu et accélère. J'ai déjà été aborder par des personnes lourdes mais jamais la nuit et surtout pas dans une rue comme ça ! Je l'entend courir derrière moi et quand j'allais courir le plus vite possible, il m'attrape le poignet et me plaque contre le mur. Il me claque si fort que je crois que j'en aie perdu une côte !

Je relève la tête pour lui faire face et pur voir qui vient me soûler. Malgré l'obscurité j'arrive à voir un homme aux cheveux noir et frisés. Il a une trentaine d'années je dirais et son regard est beaucoup trop sombre et pervers à mon goût. Il a un sourire sadique et pervers sur les lèvres qui me dégoûte au plus haut point.

Mec : Tu comptais aller où comme ça chérie ?

Bah chez moi trou fion ! Bon restons calme ! Dans ces situations, plusieurs solutions. Soit aller dans son sens et jouer l'intimidation. Soit jouer sur la pitié. Soit donner un grand coup de pied sa race et courir aussi vite que possible !