𝑞𝑢𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒-𝑠𝑒𝑝𝑡 ↠ 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑔𝑛𝑖𝑡𝑜𝑠... 𝑜𝑢 𝑝𝑎𝑠

147 15 3
                                    

              JE N'AURAIS JAMAIS cru revenir en Angleterre en tant que membre important du Conseil de sécurité du MACUSA. Bien entendu, en toute discrétion et sans tout le tralala diplomatique qui allait avec. Comme prévu, nous avions pris l'avion depuis New York. C'était assez drôle de me retrouver avec Tim, Quincy et Santiago dans un aéroport à patienter. Finalement, comme la classe économique n'était pas assez bien aux yeux du vampire, il avait décidé de nous faire surclasser et à ses frais. Aucun de nous trois ne nous étions plains de cette décision un peu subite. Je suppose que vivre dans le luxe des centaines d'années pouvait vous rendre un peu snob sur les bords.

Santiago possédait également un grand appartement dans le centre de Londres et avait donc proposé que nous y prenions nos quartiers durant notre séjour.

« Tu appelles ça un appart ? demanda Tim en regardant les lieux avec des yeux ronds. C'est un vrai palace, oui ! »

Quincy était aussi ébahi que moi. L'endroit était immense et nul doute qu'il pouvait recevoir plus que trois personnes. Une dizaine même. J'ignorais si l'espace était créé par la magie ou non. L'appartement était situé dans l'un des hôtels les plus prisés et huppés de la capitale.

« Disons que j'ai de la place pour accueillir mes invités, répliqua Santiago en posant son sac de voyage à ses pieds. »

Aussitôt, celui-ci se retrouva soulevé dans les airs avant de prendre la direction d'une des chambres.

« Tu as des farfadets domestiques ? fis-je à son encontre.

— Ils travaillent pour moi depuis des dizaines d'années, expliqua le brun. Je les trouve discrets et très serviables. De toute façon, je n'ai jamais été pour l'esclavage des elfes de maison.

— Mon père a toujours trouvé cette pratique barbare, approuvai-je. »

Même si de nombreux membres du clan Parkinson aimaient bien le concept de servitude des êtres plus faibles qu'eux. Cette pensée me donnait envie de vomir. Malheureusement, on ne choisit pas sa famille.

« J'espère que tu les paies bien, lança Quincy.

— Bien entendu, renifla Santiago. Ils ont des primes et des vacances. Ils ont même constitué un syndicat au cas où. »

L'idée me fit sourire. Les farfadets sont des êtres magiques dont l'intelligence en surprendrait plus d'un.

Je jetai un œil vers les fenêtres. La nuit était tombée et je pouvais entendre la pluie. Bon retour au pays, Pansy.

« Tu as une idée en tête ? m'interrogea Tim en haussant un sourcil.

— Et si on allait boire un verre ? proposai-je. »

Je n'eu pas trop de mal à convaincre mes amis qui s'empressèrent de ranger leurs valises dans leurs chambres attitrées. Nous finîmes par descendre au bar de l'hôtel. Nous avions tous les quatre l'air fatigués, mais j'étais heureuse d'être avec eux. Je pensais que Quincy aurait préféré rester à New York avec sa femme et leur bébé. Mais il avait insisté pour venir parce que les déplacements faisaient partie de son job. Ça me rassurait de l'avoir auprès de moi. C'était le premier membre de mon équipe après tout.

« Il y a des trolls au bar, fit tout à coup remarquer Tim.

— L'hôtel est mixe, on y trouve autant de Moldues que d'êtres magiques, précisa Santiago. Qu'est-ce que vous voulez boire ?

— Un gin-tonic, énonçai-je.

— Un coca, répondit Quincy.

— Une Bièraubeurre, soupira Tim. »

Dépossession | Fanfic Harry Potter | TerminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant