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                 J'OUVRIS LES YEUX. J'étais allongée dans un lit aux draps blancs et immaculés avec cette horrible odeur de désinfectant.

« Ma chérie, murmura une voix féminine et familière. »

Je tournai les yeux vers ma mère. Elle semblait tellement heureuse de me voir. Mon père me souriait, un peu plus loin, sans doute pour ne pas me brusquer. Tout me revint en mémoire et je me redressai subitement en position assise.

« Doucement, fit tout à coup la voix suave de Santiago. »

Je sentais ses mains autour de mes épaules pour me soutenir. Avec automatisme, j'ancrai le regard dans ses yeux mordorés.

« Où sommes-nous ?

— À Sainte-Mangouste.

— Dis-moi que tu as réussi à le rattraper, implorai-je. »

Il hocha la tête.

« Je l'ai eu, Mediator, répondit-il. Il est sous la responsabilité de Potter qui lui a réservé une cellule privée à Azkaban. Crois-moi, de là où il est, il ne pourra plus créer ses maudites potions. »

Je poussai un soupir de soulagement avant de regarder autour de moi. J'étais bien dans un lit l'hôpital. J'aperçus des silhouettes derrière Santiago. Tim me fit un petit signe de la main avec un grand sourire. Ludmilla m'offrit un doux sourire.

« Quincy ? Et Ron ? »

J'avais envie de pleurer de frustration, car je voulais des réponses tout de suite.

« Ils vont bien. Tous les deux, répondit Tim en s'approchant pour prendre ma main dans la sienne. Quincy a été plongé dans un coma artificiel pour qu'il guérisse plus vite de ses blessures, mais honnêtement, il a connu pire. Crois-moi, il s'en sortira. Et Laurie est arrivée à Londres ce matin pour être à ses côtés.

— Elle va me tirer les oreilles, soupirai-je. J'avais promis de le ramener intact.

— Oh, ne t'inquiète pas, elle sait que Quincy n'a pas un métier facile, me rassura Santiago.

— Et Ron ?

— Il s'est réveillé avant toi et il n'a rien, aucune blessure. Il est comme qui dirait en excellente santé, m'apprit le vampire. Comme toi d'ailleurs. Le choc de l'explosion vous a sonné, mais vous devriez vous en remettre. »

C'était impossible.

« C'est un miracle, Pensée, s'extasia ma mère. Le Parlement a été balayé par une vague de magie phénoménale. Heureusement, Harry Potter a réussi à endiguer l'explosion avec une barrière de protection. J'ai eu très peur.

— C'est même un mystère, rajouta mon père. Personne n'aurait pu survivre à ça. Vous avez eu sacrément de la chance. »

Il me tendit un journal sorcier. Le titre de La Gazette du Sorcier s'étalait en grand sur la première page : LE MEDIATOR ET RONAL WEASLEY : LES HEROS D'EDIMBOURG SURVIVENT A UN NOUVEL ATTENTAT. Je soufflai de dépit : quand allait-on nous laisser faire notre boulot en paix ?

« Je ne comprends pas... Est-ce que Ron a toujours ses pouvoirs ? interrogeai-je.

— Toujours, répondit l'intéressé. »

Nous pivotâmes vers la porte de la chambre. Le roux était habillé de son traditionnel costume d'Auror, tiré à quatre épingles. Il ne semblait pas revenir d'une mission dangereuse. Je le dévorai des yeux comme si cela faisait des siècles que je ne l'avais pas vu.

« Cependant, intervint Ludmilla, me tirant de mes pensées. Toi, tu n'as plus aucune magie en toi. »

J'haussai un sourcil.

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