Clans 2

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L'aurore n'a toujours pas pointé ses premiers rayon. Le village est toujours endormi. Seule une jeune fille est éveillée. Comme tout les matins elle prend son petit sac précieux dans lequel elle y glisse son repas du jour, avale un bol de fruits, puis s'éclipse. Aujourd'hui, pas question d'arriver la dernière. car aujourd'hui est spécial. À grand pas elle s'éloigne du village, courant à travers les hautes herbes. Ses longues boucles blondes, attachées en deux jolies tresses, s'agitent au fur et à mesure qu'elle avance. Ses grands yeux dorés fixent droit devant elle et son visage rond ainsi que son petit nez légèrement retroussé rougissent à la fraicheur du matin. Son allure se fait plus rapide et bientôt elle atteint le bord de la falaise, au pied de son arbres. Oui son arbre, celui qui a été planté le quand elle est arrivée ici. Contrairement à elle il est grand, fort, il dégage une forte aura. En une vingtaine d'années elle a bien pris soin de lui et il a bien grandi. Ce qui n'est pas son cas. La pauvre petite à beau avoir environs 20ans, la voilà qui n'en fais pas plus de 5, mais cette dernière ne réalisait pas l'anomalie, cela lui semblait normal. 

À la force de ses petits membres elle grimpe alors sur son bon ami l'Arbre. Assez vite elle y atteint la cime et fait face ainsi à la plaine et aux nuages dont la teinture commence à légèrement se teinter de rose et de corail. Le sourire qu'affiche son visage est victorieux, joyeux, fière. Rapidement, la petite fouille dans sa poche et sort alors un morceau de tissus vert qu'elle agite vivement. Et c'est alors que les premiers rayon du soleil se lèvent. Perçant les nuages, leur donnant des teintes variant du violet au orange, ils viennent caresser le visage de l'enfant qui soudainement bombe le torse avec fierté avant de s'exclamer.

- Maman!! J'ai gagné aujourd'hui! J'ai été plus rapide! Rit-elle. Tu as vus! Dis j'ai du t'attendre! Que faisais-tu?! 

Elle sautille de joie et finit par se calmer, fermant ses yeux et profitant de la sensation que lui procurait le soleil. À chaque fois elle avait l'impression que sa mère se tenait près d'elle et lui caressait le visage. Son sourire devient mélancolique et elle entrouvre les yeux. 

- C'est papa qui t'as retenu? C'est ça? Lui aussi il avait un cadeau à te faire? Elle soupire puis reprend son sourire. Tu as vus? Aujourd'hui je sais que c'est ton anniversaire! Ça n'a pas été facile de le découvrir mais j'ai réussi! Il faut dire que le monsieur n'est pas très futé. Il a allumé la télévision et un monsieur est apparut et a parlé de toi. Il a dit que c'est ton anniversaire. Il avait l'air si triste. Tu le connais? Surement, il a beaucoup parlé de toi. Mais sinon mon cadeau il ne faut pas que j'oublie!! 

Toute vive, la jeune fille ouvre alors son sac et fouille dedans avant d'y sortir une petite boite contenant des ciseaux. De tout les spectacles qui puent être vus, il est difficile d'en trouver un aussi beau et aussi déchirant. Voilà que la jeune fille saisissant les ciseaux d'une mains, ses cheveux de l'autre, coupe ces derniers à coups vifs et désordonnés. Elle tente de s'appliquer mes ses petites doigts manquent d'expérience. Et alors, comme s'ils étaient attentif aux moindres gestes de la petites, les rayons du soleil restaient concentré sur cette dernière. C'était magnifique à voir. Une fois les cheveux coupés, elle les tiens ferment et range rapidement les ciseaux dans leur protection avant de regarder le soleil à nouveau.

- C'est un secret mais je les ais volés promis je vais les rendre. Mais voilà mon cadeau! Je t'offre mes cheveux pour être un peu près de toi. Garde-les bien! Je les aimes beaucoup. On dit que c'est une partie de ce que tu m'as offert, mes cheveux. 

Souriant de toute ses dents elle lâche ses longs fils d'or et un vent s'élève, les emportant jusqu'au soleil. Et la petite sourit de plus bel. Sa mère prenait son cadeau mais malgré la joie que ça lui procurait, une douleur immense se tenait toujours là.