Prologue

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JOSH

Ce dernier week-end de juillet était plus que spécial. Comme tout bon joueur et fêtard, Las Vegas était notre rêve. Dépenser notre argent inutilement dans les plus grands Casinos de la ville, en buvant les meilleurs cocktails avec mes meilleurs amis. Wayne était le premier à avoir gagné aux machines à sous. Je lui avais pourtant dit qu’avec ces jeux, on ne gagnait jamais. Il avait surtout joué parce qu’il était bourré comme il ne l’avait jamais été auparavant, comme nous tous.

J’avais gagné plusieurs fois au Black Jack, avant de participer à des parties de Poker avec Alec en pariant des sommes que je n’aurais jamais mises sur la table en temps normal. C’était le lieu qui m’avait donné envie de déconner. Matt était resté le plus sage, se contentant de jouer quelques fois à la roulette et d’accompagner Wayne aux machines à sous. Les quelques milliers qu’on avait dépensés dans cet endroit ne nous avaient pas préoccupé plus que ça. Tout ce qu’on voulait, c’était s’amuser après tout. Les bouteilles de Champagne nous avaient coûté une petite fortune, mais ce n’était rien comparé aux prix des chambres du Bellagio Hôtel. En montant à six heures du matin dans nos chambres, on n’avait même pas pris le temps d’admirer la vue sur le bassin emblématique de cette ville que je croyais merveilleuse. On était trop éclaté pour ça. Alec m’avait aidé à porter Wayne jusqu’à notre lit, où il avait ronflé dans mes oreilles pendant les quatre heures suivantes. C’était lui qui avait le plus abusé du champagne pendant notre soirée, surtout lorsqu’on était sorti dans ces trois boîtes de nuit après le Casino. Les quelques filles qu’on avait repérées n’étaient pas rentrées avec nous. Personne n’avait été en état d’assumer de passer le reste de la nuit avec elles. Wayne avait vomi dans le seau à glaçons et Matt s’était endormi sur le canapé de notre carré VIP au MGM Grand Las Vegas. Alec avait ralenti pour pouvoir être en état de prendre la route cet après-midi-là. J’avais versé une somme suffisante à la direction de l’hôtel pour qu’ils nous laissent rester après midi, et si j’avais su, je ne l’aurais jamais fait, parce que c’est de ma faute si ce qui a suivi est arrivé. 

JOHNSON - Change-Moi (Tome 4)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant