JOHNSON - Change-Moi (Tome 4)

Chapitre 3

JOSH

- Josh ? 

Je me sens lourd, beaucoup trop lourd. 

- Josh ? 

- Mmh… 

- Josh, ton téléphone n’arrête pas de sonner. 

J’ouvre doucement les yeux avec l’impression qu’un marteau-piqueur me tape sur le crâne. La chambre est plongée dans une semi-obscurité et je sens quelque chose de lourd sur moi. 

- Je crois que quelqu’un essaye de te joindre, c’est peut-être important. 

Rebekka. Merde, je ne me rappelais même pas l’avoir fait monter dans ma chambre hier soir. Ou plutôt… ce matin. Elle est allongée sur mon dos et en sentant ses tétons durs sur mes omoplates, je peux deviner qu’elle est nue. Cela suffit à me réveiller et à m’exciter. 

- Qu’est-ce que tu as dit ? 

Oh merde, cette voix. Je suis encore bourré ? Combien de temps j’ai dormis ? 

- Quelqu’un essaye de t’appeler depuis au moins quinze minutes et je n’arrivais pas à te réveiller. 

Je vois son petit bras passer au niveau de ma tête et elle saisit mon portable sur ma table de nuit. Je le prends immédiatement, dans un réflexe défensif. J’ai huit appels manqués d’Alec. Putain, pourquoi il m’appelle aussi tôt ? Je réalise qu’il n’est que neuf heures et je me disqu’il n’a sûrement pas dormi. 

- A quelle heure on est monté ? je demande d’une voix pâteuse. 

- Il y a trois heures. 

- Oh, merde. 

Je repose mon portable sur la table de nuit et me tourne. Elle s’écrase sur mon corps nu et j’ouvre grands les yeux, voyant son visage apparaître à quelques centimètres du mien. Elle est plaquée contre ma queue et je résiste à l’envie de la pénétrer maintenant. 

- D’où te vient cette cicatrice ? elle demande en passant ses doigts dessus. 

Je frissonne en entendant sa question. 

- De nulle part, je réponds en saisissant son poignet pour l’arrêter. 

- On dirait qu’elle est récente. 

- Ouais. 

Devant mon regard assassin, elle détourne les yeux. Il fait trop sombre pour que je voie l’expression de son visage. En tout cas, moi, je suis encore bourré. Et puis, j’ai beaucoup trop chaud. 

- C’est qui, Alec ? elle demande alors. 

Merde, elle a vu mon écran. Je sens qu’elle va vite m’énerver, si elle continue à poser trop de questions. J’ai déjà envie de lui demander de partir. 

- Un pote. 

- Oh, il n’était pas là, hier soir ? 

- Non. 

Elle bouge légèrement sur ma queue et je me sens durcir sous elle. Je suis crevé, mais c’est trop tentant pour que je puisse résister. Mon portable se met à vibrer au moment où elle commence à m’embrasser et je râle, la repoussant pour saisir mon portable. Fais chier. 

- Alec, qu’est-ce qui se passe ? 

Je m’assois sur le bord du lit, entendant Rebekka protester derrière moi. Je n’ai plus rien envie de faire.