Un Nouveau Depart (The 100) [EN PAUSE]

5-Murphy (Flashback) ✅️

PDV Murphy

(Flashback) 9 ans plus tôt...

??? : Espèce d'incapable !

J'étais dans ma chambre, et j'entendais une énième dispute entre ma mère et mon père. Elle est une droguée et une prostituée, lui un ivrogne impulsif et infidèle, de plus c'est un proxénète, c'est comme ça qu'il a rencontré ma mère. Je ne sais pas par quel miracle ou plutôt par quel malheur j'ai fais pour venir au monde, eux qui ne voulaient pas d'enfants, et ils ne se sont jamais gêné pas pour me le rappeler chaque putain de jour. A leur yeux, je n'étais qu'une pourriture pour toute l'humanité comme ils se plaisaient à me le rabâcher.

— Vient ici le puceau !

Ah, là c'est à moi qu'il s'adresse...

Je sors de ma chambre et le rejoint avant qu'il s'énerve.

— Va me chercher un pack de bière, comme ta foutu mère n'est pas foutue de s'en charger !

— Tu te bourre la gueule toute la journée connard ! Tu peux bien t'en passé de temps en temps !

Mon père gifle ma mère et lui crache à la figure.

— FERME LA ! Ta bouche n'est bonne que pour sucer salope !

Et moi, comme le petit con que j'étais je lui est sauté dessus en hurlant de la laissée, il m'a repoussé d'une telle force que mon dos a craquer contre le bar. Une douleur atroce s'est instantanément fait ressentir dans le bas de mon dos. Ce connard m'avais sûrement cassé quelques chose.

— Il me semble que je t'ai donné un ordre ! Alors bouge ton cul et rapporte moi ces bières sinon crois moi que tu ne te relèvera pas la prochaine fois.

Je me suis relevé difficilement, s'en était trop !

Dans un élan de courage, où d'inconscience, j'ai récupéré son porte feuille sur la table que j'avais repéré plus tôt et j'ai pris la fuite.

Avant de sortir, je lui est crier ces derniers mots.

— Tu peux te les foutres où je pense tes bières à la con !

Puis j'ai claqué la porte et me suis mis à courir dans la rue vers une destination inconnu.

J'ai marché longtemps sans trop savoir où j'allais, tout ce que je voulais c'était m'éloigner le plus loin possible de ce taudis ou j'avais grandit.

J'ai pris un bus qui ma déposé dans un village à plus d'une heure de ma ville. J'ai encore marché jusqu'à une supérette car malgré tout, je commençais vraiment à avoir faim, je me suis servi de l'argent de mon géniteur pour m'acheter de quoi me rassasié.

En sortant, je me suis installé sur un banc dans une gare et j'y est passé la nuit. Le lendemain quand je me suis réveillé, le porte-monnaie avait disparu ainsi que la nourriture que j'avais conservé.

Les larmes ont commencé à coulé sur mes joues quand un vieillard c'est assis a côté de moi.

— Règle numéro un. Ne jamais baissé la garde dans un lieu publique et ne laisser aucun objet de valeur à porté de vu.

Je l'est regardé bizarrement tandis que lui me souriait. Puis comme si de rien était, il a sortit un panini de son sac qu'il a commencé a entamé. J'ai fixé ce dernier avec envie, le clochard l'a remarqué et avec un sourire m'en a donné la moitié que je n'es pas perdu de temps à dévorer.