Un Nouveau Depart (The 100) [EN PAUSE]

4-Finalement Pourquoi Pas... ✅️

PDV Bellamy

Aujourd'hui est un nouveau jour, j'ai passé la meilleur nuit de tout les temps, tellement que je me réveille à dix heures ce qui est tard pour moo qui est l'habitude de me lever a huit heure. Quand je descend, Octavia dort encore, et je constate que nous n'avons rien pour déjeuner, donc comme prévu je décide d'allé faire des courses après avoir laissé un mot à Octavia.

J'arrive au centre du village au bout de seulement dix minutes. Je trouve facilement une petite épicerie au coins de la rue, je prends de quoi nous nourrir pour midi et le soir et vais à la caisse.

— Bonjour !

La caissière me lorgne du regard.

— B'njour.

Ok...

J'ai affaire à une femme plus très jeune, peut-être la cinquantaine, assez costaud et avec un air gronchon. Tandis qu'elle scanne mes achats j'en profite pour me renseigner au près d'elle.

— Dites, est-ce que vous savez où je pourrais trouver une banque ici ?

Elle me toise du regard et me répond.

— T'as vu marqué office du tourisme sur mon front ? Je suis caissière pas guide.

Je suis surpris par son manque de manière et son ton un peu trop agressif.

— Je pensais que vous sauriez comme vous êtes du coins...

Elle me regarde de travers sans répondre.

— Ving-six dollars.

Je vois...

Je la règle donc à contre cœur, elle farfouille quelques secondes dans la caisse avant de la claquer fermement me surprenant.

— REYES ! Ramène tes fesses ici !

La dénommée Reyes arrive au côté de la caissière, il s'agit d'une jeune femme aux longs cheveux bruns attaché en une queue de cheval légèrement décoiffé et à la peau mate. Ses traits sont tirés et ses yeux fatiguées ce qui n'est pas normal pour une femme aussi jeune.

— Va me chercher quatres dollars pièce dans la réserve.

— On a déjà tout passer.

La caissière soupire semblant perdre patience.

— Alors prends dans tes économies ! Ramène moi quatres dollars peu importe où tu les prend.

J'hallucine.

— Ne vous fatiguez pas, gardez la monnaie.

La caissière me toise du regard puis revient à la jeune fille.

— Va me faire un café que tu serve à quelque chose.

Je vois la jeune femme serrer les dents, en baissant les yeux j'aperçois ce qui semble être un bleu sur son bras. Elle s'empresse de le cacher dans son dos, en relevant les yeux je surprend son regard fermé.

Sans un mot, elle s'en va hors de ma vue.

Serait-t-elle battue ?

Je suis interrompu dans mes réflexions par la voix cassante de la caissière.

— Merci et bonne journée !

Cette phrase sonne terriblement faux venant de sa part, je l'entend plutôt comme un "degage et me fait plus chier".

— J'imagine que vous n'avez pas de sac ou une cagette pour que j'y mette de...

Elle tape son pied au sol me faisant clairement comprendre que je la fait chier.