La chaleur d'un chez-soi.

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  La réponse du ninja copieur me déclencha une sensation chaleureuse dans le ventre. Je lui souris.

- D'accord, rien n'a changé de mon côté aussi.

Un rictus pouvait se distinguer à travers le masque de l'homme au cheveux argentés. Il s'approcha de moi avant de me tendre la main tout en ramassant avec l'autre une de mes béquilles qui était tombés à terre. Je lui pris la main et avec son aide, me relevai. Je tombai sur son torse, encore incapable de me tenir complètement en équilibre seule après mettre relever. Il mit un de ses bras autour de mon dos pour me retenir le temps qu'il me tendait l'une de mes béquilles. Pendant qu'il récupérait l'autre, j'écoutais son cœur battre et je reniflais secrètement son odeur fraîche et agréable. Puis, je me souvenu de ce que Kakashi avait déclaré quelques secondes plus tôt. Je décollai ma tête de son torse et me mis à le regarder dans les yeux, en même temps que de récupéré ma deuxième béquille.

- Tu as dis que tu as eu une dure journée, tu veux en parler ?

- Non, ce n'est pas si grave. Il soupira.

- Au point où tu le dis ouvertement, je pense que je peux considérer ça comme grave. Aller Kakashi, on a jamais prit le temps de parler, enfin.. De vraiment parler, tout les deux.

Il me regardait, hésitant. Alors, je l'invitai à me rejoindre sur le canapé pour parler. Il finit par me rejoindre, surement prêt à m'en dire plus.

- Lorsque tu dis "dur avec moi-même" tu parles de.. Culpabilité ? Je fronçai les sourcils, inquiète.

- Eh bien.. Pour tout te dire oui. J'ai l'impression de.. T'apporter que des problèmes Yumeko.

- Comment ça ?

- Comment dire.. Lorsqu'on était petit, tu m'en voulais de passer plus de temps avec Rin que toi tu en passais. Ensuite, il y a eu l'accident avec Obito, puis le décès de Rin et pour finir Aiko. J'ai vraiment l'impression d'être la cause de tout tes malheurs. Il fit une petite pause dans son récit. Je le vis baisser son regard et serrer les poings. C'est peut être égoïste de ma part mais, malgré ça, je ne veux pas m'éloigner de toi. Je me suis déjà dit que si on ne se côtoyait plus, peut être que tu vivrais une vie sans problèmes.. Pourtant, je ne peux pas renoncer à notre.. Relation.

- Kakashi... Je posai ma main sur la sienne, ce qui lui fit effet de relever ses yeux pour regarder les miens. Ne sois pas si dur avec toi même. Je ne t'en veux pas, pour rien au monde. Et puis, moi aussi je ne veux pas que tu partes. Tu comptes réellement pour moi. Je t'en pris. Ne te lamente pas.. Je ne veux pas représenter ta culpabilité.

- Merci. Il prit ma main dans la sienne en me regardant longuement.

- Merci de m'en avoir parlé. Je détournai le visage, devenu rouge par son regard heureux et charment. Puis je me levai du canapé. Bon ! Je voulais faire quoi ici de base moi ?..

J'entendis un léger rire de la part de l'individu resté assit.

- Que veux tu faire même ? Tu veux aller ou avec tes béquilles ? Tu ne peux pas accéder à ta chambre ! Il se leva et me mit une petite tape sur le front, en me souriant gaiment.

- Tu as raison.. Je soupirai. J'aimerais bien revoir ma maman cependant, elle ne m'a pas rendu visite et je m'inquiète fortement pour elle. Je sais qu'elle est terrifiée à l'idée de me perdre et je suppose qu'elle s'attendait à devoir encore une fois faire le deuil ! Je rigolais nerveusement.

- C'est assez loin de ton appartement. Je vais t'accompagner, je ne veux pas que tu te fasses mal. Tu dois prendre des affaires ?

- Enfaite, je suis venue ici pour regarder l'état de ma maison et tenté de me reposer dans mon lit, mais je vois que vous vous en êtes bien occupé ! Bref, oui, tu peux me ramener une écharpe ? Il y en a surement dans l'armoire de ma chambre. Demandais-je avec politesse.

- Bien sûr, attends moi ici. Sans broncher, il s'avança vers l'escalier menant à l'étage.

Il revint quelques secondes plus tard avec une longue écharpe blanche pliée entre ses mains. Sans dire un mot, il s'approcha de moi et commença à enrouler l'écharpe autour de mon cou avec douceur. Ce petit geste me fit rougir. Je le remercia avant que l'on décide de sortir de chez moi, bien couvert tout les deux pour braver la température.

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J'ai réécris totalement ce chapitre, je trouvais que tout allait trop vite et que je pouvais rajouter encore quelques chapitres pour votre plus grand plaisir.
Encore une fois, veuillez attendre que je réécrive les prochains chapitres avant de les lire !! Je vous aime très fort et merci de continuer à lire cette ff, même si la commu Naruto est un peu morte.

Bref, à un prochain chapitre !

Une larme, Un sourir. (En correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant