47. Ethan

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Une semaine plus tard...

Je serre Lana contre mon torse, couché dans son lit, une couverture de deux personnes posées sur nos corps enlacés. Ça fait une semaine qu'elle a mis en place les conseils de ma sœur, une semaine qu'elle semble aller mieux et qu'elle rigole plus qu'avant. Elle est plus heureuse, plus libre. C'est comme si elle n'avait plus de chaînes aux poignets et qu'elle était enfin maître d'elle-même. Et elle se lâche enfin, je découvre la vraie Lana : cette fille complètement folle dingue, hilarante par moment et complètement amoureuse de moi. Ses périodes sombres sont encore légèrement là, mais moins visibles et présentes.

Et le comble de cette belle matinée, nous sommes nus. Bon, je dois avouer que Lana ne voulait absolument rien faire sous le toit de ses parents mais le désir passait par tous ses pores alors il m'a fallu quelques petites excitations pour la faire succomber. Et on peut dire qu'elle a été combler, sans faire le moindre bruit. Sauf peut-être le lit qui a légèrement grincé à un moment donné. À ce moment-là, on s'est tous les deux stoppés et nous avons rigolé comme les enfants comme nous sommes. Heureusement, personne n'est venue pour savoir ce qui se passait dans cette chambre. Ça aurait été gênant. Et très embarrassant.

- Tu crois que ça va toujours être comme ça ? me demande Lana en s'installant à califourchon sur moi, mes mains se posant tout naturellement sur ses hanches.

La couette glisse le long de son corps si bien que sa poitrine est totalement exposée à mon regard. S'il y a bien une chose que j'ai remarqué chez cette sublime fille, c'est qu'elle n'a plus autant de complexe que quand je l'ai rencontré. En général, elle aurait remonté la couette pour cacher sa poitrine mais pas cette fois. Son corps nu et magnifique avec ses petites formes est complètement à ma merci et poser tout naturellement sur le mien. Le seul problème, sa partie intime posée juste à la même hauteur que mon érection matinale !

- C'est-à-dire ? Où veux-tu en venir, espèce de chieuse ?

Pour le surnom romantique, on repassera !

Pour ma défense, je trouve quand même qu'il lui va vraiment bien parce que c'est ce qu'elle a été toute cette semaine : une vraie chieuse. Je vous jure, j'ai bien cru que j'allais reprendre un allé simple en direction de Charlotte tellement elle m'en a fait voir de toutes les couleurs. Elle a commencé par de simples coups avant de dormir pour que ça se transforme en mauvaise blague sous la douche, c'est-à-dire qu'elle a allumé le robinet de la salle de bain pour que je me prenne de l'eau froide sur le dos alors que j'avais mis le chaud presque à fond. La pire crasse qu'elle m'a faite c'est quand je me suis endormie sur la plage – il y a trois jours de ça – et qu'elle m'a foutu du sable partout dans le caleçon. Vu comme ça, rien de grave. Sauf que je venais de sortir de l'eau et donc, vous imaginez bien que ça a légèrement gratté. Mais je n'avais pas vraiment fait attention jusqu'à ce qu'elle me renverse de l'eau extrêmement froide sur la tête. J'ai été réveillé d'un seul coup, ça c'est sûr. Durant la semaine qui s'est écoulé, Lana s'est montré telle qu'elle est réellement et je l'aime encore plus. Parce qu'elle est elle-même. Qu'elle est folle, magnifique et bonne au lit.

- Ethan, je te parle, s'agace Lana se posant ses mains plus bas sur mon torse. Tu m'écoutes ? Ou non ?

- Je ne t'écoutais pas, désolé. J'étais perdu dans mes souvenirs, dans toutes les crasses que tu m'as faites.

Je la pousse et me mets sur elle, appuyant mon érection tout contre son ventre. Ses yeux ne quittent pas les miens, sa main droite se glisse contre ma joue tandis que celle de gauche s'emprisonne dans mes cheveux. Mes deux mains viennent se poser à côté de sa tête, me permettant de rester au-dessus d'elle sans l'écraser. Et tandis que nos regards ne se lâchent pas, je sens le corps de Lana qui se mouve sous le mien. À la dernière seconde – lorsque mon esprit me ramène où nous sommes –, je retiens un grognement. Je tente de me contrôler et de paraître poli pour notre dernière journée ici.

An endless fightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant