Chapitre 30: "Trop beau pour être vrai?..."

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Je suis partagé et mitigé par le sort que je devrai réserver à ces personnes qui prétendent être de la même famille que ma mère.

Cette même famille qui avait eu le culot de me renvoyer de ma propre maison en me reprochant d'avoir abandonné ma mère alors qu'elle en avait fait de même. Moi encore, j'avais mes raisons que vous connaissez déjà.

C'est la preuve que les liens du sang ne signifient pas forcément amour et loyauté.

Combien de famille se sont vues déchirer à cause de problème de jalousie, trahison et de fourberie ?

Deux frères ou deux sœurs peuvent se détester uniquement parce que l'enfant de l'un a mieux réussi que celui de l'autre.

Une compétition mystique va alors naitre. Et oui, et à ce moment précis, les liens de sang ne compteront plus.

La priorité devient lequel des deux enfants lavera l'honneur de sa famille en arrivant au sommet de la réussite.

Et ce n'est pas le pire hein. Il y a aussi les histoires d'héritage. Grand nombre de famille se dispute et se sépare à cause de l'argent d'un défunt ou de ses biens alors que la plupart des membres de cette même famille n'est même pas concerné par l'héritage.

Aujourd'hui, je suis conscient que du côté de ma mère, il n'y a que deux personnes que je peux considérer comme membre de la famille, à part entière : Nidiaye Amadou et Coumba.

Je ne vous cache pas que je suis tenté de foutre tout le monde dehors tellement je suis en colère. Ma mère a toujours été là pour sa famille. Elle les a épaulé, soutenu financièrement étant celle qui avait le plus de moyens. Elle était même allée jusqu'à leur proposer de louer la maison familiale afin qu'ils puissent tous se partager les gains et venir vivre chez nous.

Je lui en ai même voulu car j'avais l'impression de ne plus avoir d'intimité, étant « chez moi ». Ils avaient envahi notre chez nous et nos vies.

Certains avaient même essayé de me monter contre ma mère étant jaloux de tout le patrimoine qu'elle avait mis à ma disposition comme la voiture de mon vieux etc. mais par la grâce de Dieu, ils n'avaient jamais pu arriver à leurs fins.

Je pourrai mourir demain ce serait le dernier de leur souci, même s'ils seraient les premiers à feindre de venir pleurer sur ma tombe ; Quelle bande d'hypocrite !

Tata Couna, l'une des sœurs de ma mère m'avait téléphoné une fois. J'ignore comment avait-elle fait pour avoir mon numéro mais un soir alors que je rentrai à peine du bureau, elle m'avait donc appelé via whatsapp. Après les salamalecs, elle se mit à me dire qu'elle devait de l'argent à une de ses connaissances et que cette dernière menace de porter plainte contre elle. Elle rajouta qu'elle attendait sa pension mais qu'elle ignorait pourquoi cela mettait autant de temps à être positionné sur son compte.

Après l'avoir écouté, je refusai de l'aider. Cette femme ne s'est jamais souciée de moi.

Au contraire, elle a toujours dit à qui voulait entendre que je n'étais pas quelqu'un de bien. A cause d'elle, beaucoup d'amis de la famille s'étaient peu à peu éloignés de moi.

Comme le disait mon père, pas la peine d'essayer de prouver à autrui que tu es une bonne personne. Dieu connait le contenu de chaque cœur.

Elle s'était mise à pleurer en me disant que j'étais son seul espoir mais cela m'avait laissé totalement indifférent...

Je ne vais pas laisser cette satanée famille ruiner mon bonheur. Il ne reste plus que deux jours à Sabrina alors je l'ai invitée au cinéma cette fois.

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