Chapitre 12 : « Un choc brutal... »

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MARIEME

Bouba, je t'écoute. Je n'ai pas que ça à faire !

MOI

Je sens beaucoup de haine à mon égard et ce, à chaque fois que tu me parles.

Marième fit un sourire narquoise avant de répliquer :

MARIEME

« la haine, c'est la colère des faibles » !

MOI

Merci pour cette citation d'Alphonse Daudet. Marième, il y a eu beaucoup de non-dits entre nous. Je ne mettrai pas tout sur le dos de ma défunte mère mais sache qu'elle est en partie responsable de tous nos malheurs.

Marième écarquilla grand les yeux. J'ai senti qu'elle ignorait que ma mère était décédée.

Je sortis une feuille de ma poche avant de lui dire :

MOI

J'aimerai que tu lises ces deux pages stp, une fois chez toi.

MARIEME

Qu'est-ce que c'est ?

MOI

Une lettre de ma mère où elle te présente ses excuses. Marième, je n'ai jamais voulu te faire du mal, Dieu m'en est témoin. Je te demande pardon même s'il est trop tard. Je me suis battu corps et âmes pour que ma mère accepte notre union. Je me suis fait malmener par des oncles et tantes parce que je te défendais à chaque propos insultants que ma mère tenait à ton encontre. J'ai épousé Sophie, mais sache que je ne l'ai jamais touchée ! Je ne le pouvais même pas et c'était injuste vis à vis d'elle.

MARIEME

Bouba, je te remercie de m'avoir dit tout cela. je ne sais pas ce que tu attends exactement de moi ! Je suis la femme d'un autre maintenant. Tout cela n'a plus d'importance. Si notre histoire s'est terminée ainsi c'est juste parce que c'était la volonté divine. Je ne t'étais pas destinée c'est tout ! Prenons les choses avec philosophie et reprenons le cour normal de nos vies. C'est ce qu'il y a de mieux à faire !

MOI

Waouh, donc c'est fini comme ça ?

MARIEME

Oui.

MOI

Est-ce que tu aimes ton mari ?

MARIEME

Cela ne te regarde pas Bouba franchement !

MOI

Si cela me regarde parce que je suis toujours amoureux de toi Marième. Je n'ai jamais cessé de penser à toi.

MARIEME

J'ai l'impression que tu pensais que j'allais divorcer et me remettre avec toi. Si c'était le cas, redescends sur terre ! Je suis en train de fonder une famille avec un homme merveilleux et il ne mérite pas que je lui brise le cœur.

MOI

Et toi ? Ne mérites-tu pas d'être heureuse ?

Je n'en disconviens pas mais admettons que tu sois amoureuse de ton mari, pourquoi es-tu là dans ce cas ? C'est uniquement parce que tu ressens toujours quelque chose pour moi et ça, tu le nieras pas. Tu peux te mentir à toi-même, mais tes actes parlent d'eux-mêmes !

MARIEME SE LEVE ET PREND SON SAC :

MOI

Où est-ce que tu vas comme ça ?

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