Chapitre 27 : « Virée de quartier... »

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Il fallait que je me remette de mes émotions, du choc « positif » de cette belle surprise.

Je me mis à sourire en proposant à Sabrina :

MOI

Bon vous m'avez bien eu alors c'est bon là ! arrêtez de vous moquer de ma tête. Sabrina ça te dirait qu'on aille faire un petit tour ?

CLAUDE

Hors de question ! je ne veux rater aucun détail.

SABRINA

Depuis quand tu t'appelles Sabrina toi !

Avec plaisir Bouba, allons-y.

CLAUDE

Vous me plantez là, tout seul ?

MOI

Tu n'es pas tout seul. Vas tranquillement rejoindre tes invités LOL.

J'ouvris la porte de la chambre afin que Sabrina et moi puissions sortir tranquillement. Claude en fit du même puis se mit à nous regarder quitter son appartement.

Le connaissant, il ne devait plus tenir en place. Il est tellement curieux que le simple fait d'ignorer ce qui va se passer durant notre absence doit le rendre complétement malade.

Sabrina grimpa dans ma voiture et je fis le tour de pâté de maisons au moins trois fois, histoire de passer un peu de temps ensemble :

MOI

Ça fait plaisir de te voir. Moi qui croyait qu'on se verrait d'ici minimum trois mois lol.

SABRINA

Le plaisir est partagé. Disons que Dieu a le timing parfait.

MOI

Je confirme. Alors comment se passe ton séjour ici ?

SABRINA

Très bien merci. J'apprends énormément et l'équipe est jeune et dynamique.

MOI

Super alors.

SABRINA

Et de ton côté, le job ?

MOI

Ça va hein. Je m'accroche.

SABRINA

Claude m'a dit que tu as perdu ta mère cette année, toutes mes condoléances.

MOI

Oui en effet, merci.

SABRINA

Ça doit-être horrible hein.

MOI

Pas vraiment ! Nous avions coupé les ponts...

Donc sa mort n'a été qu'une continuité des choses.

SABRINA

Comment ça ?

MOI

Cette femme est la source de tous mes problèmes !

SABRINA

Il ne faut pas dire du mal des morts.

MOI

C'est la pure vérité. Je ne vais pas lui jeter de pierres non plus.

SABRINA

Nos parents restent nos parents quoiqu'ils fassent. Si tu veux être en paix avec toi-même, il faut lui pardonner !

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