Chapitre Vingt-Deux (2)

1 0 0
                                    


La pluie de feu éveilla l'obscurité, et l'horizon rouge annonça l'ennemi. Les lointaines fluctuation de la nuit parlèrent jusqu'à Nulthag. Celui-ci se retourna en arrière, et, convulsé, s'enflamma. Ses poings serrés brûlaient de feu, et ses jointures en devenaient blanches. Ahh-ah... Mon peuple se fait décimer à quelques heure de mon départ et du départ de mes troupes... Ma raison pousse à m'infliger ce malheur, mais mon instinct me devine une trahison. L'opportunité était trop bonne... Qui a fait ça ? Parko? Ou alors... Si ce n'est pas un éclairé... Son souffle s'aggravait au fil de ses pensées. Ses cheveux devinrent flammes et sa robe bleu et d'or se froissait sous la chaleur. La scène rappela à Xiev leur combat à Astrale. Un combat mortel où Orion laissa sa vie. Nulthag retrouvait actuellement la même rage. Sa colère devenait magma, et ses yeux, noirs, cherchaient une solution. Mais sa bouche cracha plutôt une fumée de consignes.

-Non. Il est trop tard pour retourner auprès des miens. Nous allons à la roche éternelle, et tu as intérêt à valoir ce que tu nous dois, Xiev. Je me fiche maintenant d'être découvert, il y a un enjeux plus grave. Nos ennemis peuvent être partout. Ne marchons plus, courons. Usons de nos dons pour atteindre la rivière, et puis la cascade.

Chacun d'entre eux usèrent ainsi de leur propre capacité unique. Certain s'aidait de l'environnement pour accélérer, d'autre de magie particulière, Xiev comprenait l'urgence autant que Nulthag, il étendit ainsi son aura violette et poussa l'aura en avant. Chacun avançait à travers le couloir. De la sueur coulait du dos de Xiev et ses paumes, jointes, comme une bulle prête à explosée, contre son bassin.
Moins d'une heure plus tard, ayant tous tracé une ligne droite à travers la forêt, ils arrivaient devant une rivière. Sans aucun pont, ils devraient traverser, ce qui n'allait pas faciliter la situation. Alors que quelques uns des légionnaires de feu étaient déjà dans l'eau à moitié, des centaines de soldats avancèrent simultanément d'un pas. Derrière eux, le soleil se levait, une grande montagne embrochait comme l'astre puissant. Les rayons percutèrent gentiment les arbres et la rivières, et, au loin, une cascade apparu. Un arc-en-ciel fut la porte de cet éloigné paradis. Alors que la panique gagnait le groupe en quête de la roche éternelle, les soldats en armure d'un clair marron s'inclinèrent, tous, d'un coup. Xiev et Nulthag avaient déjà l'arme et le feu à la main. Un homme doté d'une épaisse et grisonnante barbe s'imposa et, d'un contact du sol, le fond de la rivière s'éleva comme un pont.

-La cavalerie est là. Nous sommes vôtre, et le chemin vous est ouvert.

///

- Bordel ! Mais qui êtes-vous ?, Nulthag se fichait de la patience, car, alors qu'ils confrontaient un millier d'inconnus, son peuple mourait peut-être à l'arrière.

Xiev, les jambes plongées dans l'abord de la rivière, l'apaisa d'un signe de main. Il apparu au côté de l'homme à la barbe grise. Un moment de tension précéda une espèce de confiance instinctive. Ils se serrèrent l'avant-bras. Chacun jugeant l'autre à partir de regards perçants, intellectuellement stratèges. Si Xiev possédait une grande force, cela ne lui enlevait pas la prudence. Il l'avait compris à ses dépend, à son arrivée sur la plage. Plus jamais il ne baissera sa garde. La collecte de puissance et la sécurité seront ce dont il aura besoin afin de constituer la justice de demain. Ils lâchèrent le bras de l'autre, tout deux souriant narquoisement.

- Quel est ton nom ?

- J'ai trop de noms pour m'en souvenir plus de deux en particulier. Appelle-moi Akal. Je suis celui qui offre la justice.

- La justice ?, Xiev fut intéressé par la soudaine mention. Que sais-tu de la justice ? Tu ...

Il ne put dire la fin de ses pensées, puisque, devant lui, il reconnaissait chaque soldat incliné. Abasourdi, il identifia le millier d'esclave libéré à Lorgnefer.

- Tout ces gens ? N'étaient-ils pas des esclaves humains ?

- Je suis Akal. Chacun d'eux est désormais éveillé; nous sommes sur Crépuscule à nous entraîner depuis la libération. Cette terre est sous contrôle, mais dans trois heures...

Xiev contempla l'armée amené par Akal. Il songeait à ce qu'elle pourrait accomplir. De grandes choses.

- Akal, ta présence et ton instinct son miraculeux. Allons à la Roche Eternelle, et raconte-nous comment tu as pu rejoindre cette île – surtout avec toutes ces personnes – , et comment tu sais pour Crépuscule et le combat s'annonçant.

- Mon pouvoir nous a amené – moi et tes adhérents – ici, il riait comme un homme friand d'intrigue rit. Nous nous ressemblons, Xiev. Et laisse-moi ajouter que toute la guerre qui s'annonce m'est connu. Je j'ignore rien, puisque je sais que la puissance est détenu dans le savoir ! Voilà !

- Nulthag, je ne sais pas toi, mais, j'ai gravement envie de faire confiance à cet homme. Son délire me semble au moins vrai dans la mesure où il possède des informations utiles.

- Je m'en remet à ton jugement. Car ma raison est d'être ton soutient, et tu dois apprendre à prendre des décisions. Aussi, mon avis n'attirerait que les foudres d'un certain nombre de personne.

- Ta mise en garde déguisée est appréciée. Et nous arrivons à la fameuse cascade, celle dont le corps sert de thorax protecteur au monolithe.

Plus loin que la rivière dont le pont se fut affaissé, la cascade prenait son origine d'un pic titanesque. Ce mur invincible, dont pas même Xiev ou Aurore ne pourraient en franchir la hauteur, formait la fin de l'île. L'île, allongée sur la longueur, ce clôturait donc de cette cascade. Sous la nappe d'eau parfaite, Xiev et ses compagnons virent enfin l'objectif de leur fuite à travers Crépuscule. Sous la roche de la cascade, le sol creusé partiellement dans la montagne et dallé proprement et sans touffes d'herbes, le monolithe blanc réfléchissait la lumière aquatique. Tout autour, des yeux curieux admirèrent, tous sauf ceux d'Akal.

- Ton devoir est donc d'approcher l'immortel de la Roche Eternelle.

- Ce Waheguru possédant la Bonté, est-il cet immortel ?

- Comment sais-tu ce nom, Xiev? (Nulthag ne savait pas quoi penser des connaissances de son ami. Il expliqua.) Lorsqu'il est mort, son âme s'est fait transposer dans ce monument glorieux. Il a été élu par Karta pour nous donner la force, et même à travers la mort, rien ne l'en empêche. Seuls les éveillés dignes reçoivent l'éveil.

- Donner la force ? Alors, il eu reçut le Don d'un dieu en personne ? Le don de Karta, transféré ?

- Waheguru est le plus pacifiste d'entre nous. Et, parle de lui au présent, puisqu'il est parmi nous et t'entend. Waheguru, nous te saluons.

Xiev s'approchait du monolithe que les alentours direct scintillèrent. Une épaisse lumière, semblable à la lueur de la Lune ou à une spectrale apparition, s'imposa. Alors qu'il touchait la pierre, froide et chaude, lisse mais rugueuse, vide alors que remplie d'un tout, Xiev perdit la vision, remplacé par cette lumière blanche, avant de tomber dans les vapes. C'est un sommeil noir d'agitation qui s'empara de son esprit. D'un coup, Xiev se retrouvait dans un espace infiniment noir. Il ne voyait pas plus loin que l'horizon immédiat, mais une voix mielleuse comme un chant parlé l'atteignit. Et un buste de lumière, réunissant progressivement des points étincelant, se format là où l'obscurité le dévisageait.

- Te voilà, Fils du Soleil et du Crépuscule. L'heure de ton éclipse commence. Ta quête première est finie, tu sais d'où tu viens. La prochaine question : Qui veux-tu devenir ? C'est là que tu ne dois pas te tromper, rien n'est écris. En vérité, toi seul à un véritable pouvoir : celui de changer les choses.

L'Ordre de la Pénombre : Eclipse ou L'HorizonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant