Chapitre 30

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Bonsoir,

J'espère que vous allez bien.

Je viens vers vous pour vous expliquer un peu pour quelle raison j'ai décidé de couper l'histoire en deux. Il me semblait nécessaire de raconter leur rencontre c'est pour cette raison que j'ai privilégié une trentaine de chapitres pour construire le début de leur histoire. À présent, avec ce tome 2 nous allons entrer dans le cœur du livre après le départ de Lydia comme mentionné dans ma précédente histoire. En ce qui concerne Vladimir j'ai voulu donner à ce tome 1 un personnage profondément perdu, dépourvu de sa personnalité, faisant face à une perte de contrôle totale qu'il n'a jamais connu. Dans ce tome 2, Vladimir risque de vous plaire...du moins je l'espère.

Je vous souhaite une bonne lecture et j'ai hâte de poursuivre cette aventure !

Gros bisous à tous.



- Tu es sûre que c'est ce que tu veux ?

Lydia se retint de lever les yeux au ciel en ouvrant le dernier carton. Son cœur était trop sensible pour envisager de lutter contre sa mère. Sa décision était la plus réfléchie qu'elle ait eu de tout sa vie. Il fallait à tout qu'elle casse cette emprise que sa mère avait sur elle. Cette décision ? Jamais elle n'aurait eu le courage de la prendre sans sa rencontre avec Vladimir. À cette pensée son cœur tressauta de douleur. Il n'y avait pas un seul jour qui passait sans qu'elle ne pense pas à lui. C'était une torture inépuisable. Elle n'avait plus aucune nouvelle de lui depuis son départ. Il n'avait pas tenté de la retenir, signe qu'elle avait pris la bonne décision...du moins elle tentait de s'en convaincre, car l'absence était de plus en plus insupportable. Si elle avait appris beaucoup de chose sur les relations de dominant, dominé, Lydia était loin de s'attendre à devoir confronter la douleur de l'abandon. Elle avait l'impression d'être dans un gouffre, un vide dans lequel elle tentait de survivre. Parfois il lui arrivait de se demander si lui aussi était confronté à ces mêmes douleurs ou si au contraire il l'avait oublié aussi vite que toutes les autres.

Lydia se retint de rire devant sa stupidité.

Après deux mois, que croyait-elle au juste ?

- C'est ce que je veux maman, dit-elle en sortant ses livres du carton.

- Et moi ce n'est pas ce que je veux ! S'énerva-t-elle en lui arrachant un livre des mains pour avoir toute son attention.

- Maman tu avais promis ! S'écria Lydia en la fusillant du regard.

- Je ne comprends pas pourquoi tu as décidé de t'installer dans cet appartement, tu étais très bien à la maison.

- J'ai besoin de vivre seule, je ne suis plus une enfant, j'ai besoin d'être indépendante.

- Tu as seulement vingt-quatre ans Lydia, tu as encore besoin de moi et...

- De toi ? Répéta Lydia stupéfaite. Je n'ai pas besoin que tu me tienne par la main et mon voyage en Russie en est la preuve ! Tu n'étais pas si inquiète que ça quand j'étais là-bas.

Sa mère écarquilla les yeux.

- Mais parce que j'ai une très grande confiance en ce pays, je n'avais pas de soucis à me faire, hormis ton père !

Lydia souleva le carton et se dirigea vers sa chambre.

- Papa est venu me voir en effet et je pense que c'est inutile de me le dire toutes les semaines.

Un fiévreux désirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant