Le sifflement d'un kunaï se fit entendre près de toi, tu l'esquivas sans trop de mal et il se planta dans la prochaine branche sur laquelle tu allais terminer ton saut. Tes sens moins en alerte de par ta course effrénée pour rejoindre ton village, tu ne vis que trop tard que l'arme était munie d'un parchemin explosif et ce dernier t'explosa à la face. Par reflexe, même s'il était un peu tardif, tu mis tes bras en croix pour te couvrir le visage, mais le choc te propulsa en arrière et tu t'étalas sur le sol, sonnée.
Les déserteurs t'avaient rattrapé et au moment où l'un d'eux allait poser sa main sur toi afin de te dérober le parchemin dans ton sac, un énorme coup de vent le fit valser plus loin. Tu le vis s'écraser contre un arbre et le choc fut tel qu'il perdit connaissance.
Essayant de reprendre tes esprits et ton souffle, tu cherchas l'origine de cette attaque et à ta grande surprise tu vis un énorme éventail et une jeune femme aux quatre couettes blondes postée devant toi, la mine sévère.
- Temari... ?
Elle se tenait bien droite, l'allure fière et le regard haineux envers ceux qui venait de t'attaquer.
- Tu n'as rien (t/p) ? Te lança-t-elle en agitant de nouveau son éventail vers les deux autres nukenins restant.
- Non ça va, je crois... Merci beaucoup Temari ! Lui répondis-tu en te relevant difficilement.
Ta camarade se chargea de mettre hors d'état de nuire les deux autres assaillants avant de revenir vers toi et de passer un de tes bras sur ses épaules pour t'aider à marcher. Le court trajet jusqu'à Konoha se fit au début dans le silence, te permettant de récupérer un peu, mais une question te taraudait l'esprit.
- Que faisais-tu ici dans la forêt ? La questionnas-tu en lui jetant un bref regard.
- J'étais chargée d'attendre ton retour aux portes du village pour te conduire jusqu'au Hokage, mais tu mettais trop de temps et j'avais un mauvais pressentiment donc je suis parti à ta rencontre. Et j'ai bien fait ! T'expliqua-t-elle calmement.
Pour toute réponse tu hochas simplement la tête, remerciant silencieusement ta comparse d'être venue à ton secours. Quand tu sentis que tu pouvais avancer toute seule, tu te décalas de la jeune femme et tu marchas à ses côtés jusqu'au bureau de Naruto.
Une fois là-bas, toujours en compagnie de la jeune femme, tu fis un contre-rendu de ta mission au blond et à Shikamaru et tu les rassuras sur ton état, avant de quitter la pièce et de te diriger dans l'aile du bâtiment où se trouvait la bibliothèque des documents hautement important du village, le rouleau en main, sous la demande de l'Uzumaki.
Tu poirautas trois-quarts d'heure environ dans cette pièce, avachis sur une des tables et la tête posée entre tes bras, attendant le fameux ninja spécialiste du décryptage que tu devais seconder. Mais ce dernier, ou cette dernière, se faisait attendre et cela t'agaças au plus haut point.
- Tu comptes rester ainsi toute l'après-midi (t/p) ? S'amusa une voix féminine derrière toi.
Tu sursautas violemment et tu te retournas sur ta chaise, détaillant la nouvelle venue avec surprise. Depuis quand était-elle là ? Tu ne l'avais pas entendu franchir la porte de la bibliothèque.
- Encore toi Temari ?!
- Elle-même. Te souria-t-elle encore amusé de ta réaction.
La blonde à quatre couette pris place sur la chaise en face de toi tout en commençant à dérouler le parchemin.
- Alors du coup... c'est toi la ninja spécialiste en décryptage ? L'interrogeas-tu en t'installant correctement.
- Absolument pas ! S'exclama-t-elle la mine crispée, comme si tu venais de l'insulter. Il se trouve simplement que comme ce rouleau vient de mon village natal et que je connais parfaitement l'écriture de Gaara, je suis la plus à même de décoder les informations qui y sont retranscrites. Voilà pourquoi le blondinet m'a choisi. Termina-t-elle sans lever le nez du rouleau.
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Je ne suis plus ton élève Kakashi !(Kakashi x Reader)
FanfictionLa guerre est finit et la paix est enfin installée entre les nations. Hinata et Naruto se sont mariés et ce dernier est devenu le Hokage il y a peu. Par ces temps paisibles les missions commencent à se faire rares. Un soir on vient t'informer que tu...