- Je suppose que Naruto t'a informé sur ce que contenait ce rouleau ?
- Non. Naru... je veux dire, l'Hokage-sama ne m'a rien dit à ce sujet. Te repris-tu. Ma mission pour le moment est de lui faire parvenir le rouleau de votre village, Godaime Kazekage.
- Il te l'expliquera lui-même dans ce cas.
Cela faisait maintenant environ un quart d'heure que tu te trouvais dans le bureau du Kazekage du village de Suna. Il t'avais reçu tard dans la soirée, mais maintenant que tu y étais tu te demandais quand est-ce que tu pourrais partir d'ici pour échapper à ce sentiment de malaisance qui t'avais pris depuis peu.
En réalité tu ne savais pas vraiment comment te comporter en face du jeune homme aux cheveux rouges. Tu étais à la fois intimidée et fascinée devant cet homme un peu plus jeune que toi, que rien ne semblait perturber.
- Naruto est ton ami non ? Il est le mien aussi alors appelle-le donc comme tu veux si ça te fait plaisir. Reprit ton interlocuteur, te sortant de tes pensées.
Tu acquiesças simplement, ne sachant pas quoi faire ou dire d'autre. Tu compris à cet instant que ce qui te dérangeait le plus chez Gaara était son absence quasi-totale d'expression émotionnelles et verbales. Le timbre de sa voix était profond, mais monotone. Tu ne l'avais vu esquisser un semblant de micro-sourire qu'une fois depuis que tu étais avec lui, et c'était à peine s'il clignait des yeux. Tu avais l'impression que son visage était figé dans le temps en dehors de son regard d'un bleu...déstabilisant.
En fait c'était l'entièreté du Kazekage que tu trouvais déroutante et c'est pourquoi tu te sentais si mal à l'aise en sa présence. Tout le contraire de son grand frère Kankuro, posté au côté de son cadet, un sourire moqueur aux lèvres tandis qu'il te fixait.
- Si vous le permettez... Commenças-tu en t'inclinant respectueusement. Je souhaiterai ne pas trop tarder à repartir pour Konoha. La route est longue et Naruto attend que je mène ma mission à bien.
Tu te redressas en entendant le Kazekage se lever pour venir à ta rencontre et te tendre le rouleau d'information que tu pris entre tes mains. Tu sentis le stress affluer dans ton corps en le voyant si près de toi sans un mot, tandis que ton cerveau enregistrait le fait que vous faisiez la même taille.
- Kankuro. Appela-t-il son frère sans te quitte des yeux. Sois prêt dès que possible pour raccompagner (t/p)-san à la frontière.
- Bien petit frère ! Déclara le concerné sur un ton léger en se dirigeant vers la porte.
- Transmet mes amitiés à mon ami s'il te plait. Reprit le rouge en s'adressant maintenant à toi, un fin sourire sur les lèvres.
- Compris.
Ce fut tout ce que tu pus dire tellement tu étais désappointée face au Kazekage. Rangeant le précieux colis dans ton sac, tu hochas la tête en guise de salut et tu te dirigeas vers la porte à ton tour, prête à rejoindre l'autre brun dans le couloir. Tu fis cependant volte-face au dernier moment et tu t'inclinas une dernière fois rapidement.
- Merci pour votre hospitalité. Ce fut un honneur de vous rencontrer Gaara-sama ! T'exclamas-tu un peu trop fortement.
Tu sortis du bureau et tu t'engouffras dans le couloir pour de bon cette fois-ci en soufflant un bon coup. Tu étais peut-être intimidée en sa présence mais c'était l'admiration que tu lui portais qui t'avais poussé à être aussi expressive face à ce jeune dirigeant atypique.
Au aurore le lendemain matin, Kankuro et toi vous êtes mis de nouveau en route avec de l'eau et des provisions suffisantes pour tenir jusqu'à la frontière entre les deux pays. Le marionnettiste te taquina sur ton attitude avec son cadet, ce à quoi tu répondis non sans mal en boudant face à ses moqueries. C'est ainsi que le trajet retour se fit, dans une ambiance détendue malgré la chaleur qui vous étouffait et le sable qui vous freinait dans votre progression.
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Je ne suis plus ton élève Kakashi !(Kakashi x Reader)
FanfictionLa guerre est finit et la paix est enfin installée entre les nations. Hinata et Naruto se sont mariés et ce dernier est devenu le Hokage il y a peu. Par ces temps paisibles les missions commencent à se faire rares. Un soir on vient t'informer que tu...