𝔓𝔢𝔯𝔡𝔲𝔰

Trente six

S A L Y A

Switzerland

J'inspectais les lieux à travers la fenêtre , j'étais éblouie , ici c'était aussi le retour du printemps et c'était beau à voir.

J'étais conquise par l'endroit dès le premier regard , j'avais hâte de retrouver mon beau-père qui nous attendait à la maison alors que nous arrivions en Uber.

Junehyd: T'aimes bien ?

- C'est trop jolie ici.

Junehyd: Tu vas encore plus aimer notre ville , on vit dans un appartement tu verras.

- L'hiver ça doit être trop bien ici.

Junehyd: Tu seras là au prochain décembre , Insh'Allah.

J'ai sourit et il s'est contenté de déposer un baiser sur ma tempe avant de saisir à nouveau ma main. Il avait son sourire enfantin sur les lèvres.

Il sentait bien ce voyage , moi j'appréhendais beaucoup. Je ne pouvais cesser de me dire que c'était notre dernière chance , alors que dans sa tête , ce n'était que l'un de nos nombreux voyages.

-

Mon beau-père nous avait accueillit avec un bon repas , lui et moi nous entendions à merveille depuis la première fois. Tout les doutes avec lesquelles j'étais venue avait disparu en quelques minutes.

Cette famille était si petite mais je m'y sentais tellement bien. J'avais ma place ici , et je ne pouvais pas la perdre , je sais que je comptais énormément pour eux , autant qu'ils comptaient pour moi.

Et je ne voulais tout simplement pas céder ma place. Je ne voulais pas que Junehyd porte autant d'attention à une autre fille , qu'il la regarde comme il me regarde. Je ne voulais pas voir mon beau-père sourire de cette manière à une autre , prendre la défense d'une nouvelle.

C'était pas à Junehyd d'insister auprès de mon père , c'était à moi de le convaincre.

-

Nous étions arrivés depuis trois jours , j'avais eu le temps de faire le tour de toute la ville avec Junehyd. J'étais conquise , je voulais être ici.

Je mettais la table avec lui alors que son père me disait qu'il m'emmènerait quelque part demain.

Junehyd: Je suis pas invité genre ?

Son père: Non , c'est entre moi et ma belle-fille , toi , tu vas au travail demain.

- Tu travailles ?

Junehyd: Le temps qu'on est ici , c'est un petit truc , mon vrai travail je le reprendrais quand on sera installé ici.

Je culpabilisais à chaque fois de me dire qu'il avait dû tout quitter pour venir jusqu'à moi. Si c'était pas une preuve d'amour suffisante.

Junehyd s'était trouvé une place dans une petite entreprise de concessionnaire. Et apparement il se retrouvait à nouveau à réparer des voitures.