Trente et un

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J U N E H Y D

Je tournais en rond , je ne trouvais pas le sommeil , ma tête allait exploser. Le soleil était déjà de retour alors que j'avais pas fermé l'œil de la nuit.

Elle me hantait , elle était partout , j'aurais pas dû lui donner autant d'espoir , je savais même pas de quoi était fait demain.

J'étais même pas sûr qu'on pourrait se marier , mais je voulais tellement d'elle , sous toutes les formes.

Je voulais la voir , encore et encore.

J'ai pas menti quand j'étais avec elle , mais c'est mon cœur qui parlait pas moi.

Mon père est entré dans ma chambre avec un sac.

- C'est quoi ?

Papa: Un cadeau pour le bébé , elle sera plus contente d'avoir ça , qu'un cadeau pour elle.

- T'es trop fort.

Papa: Je m'y connais qu'est-ce que tu crois ?

- Je vois ça , pour avoir une aussi belle femme que maman !

Papa: Pense à acheter des fleurs , j'ai voulu t'en prendre mais j'ai pas trouvé.

Je crois qu'il était plus stressé que moi , j'avais prévu de venir les mains vides , c'était spontané entre elle et moi. J'étais sûre que même elle ne s'attendait à rien de ma part.

Papa: T'as pas dormi hein ?

- Non , je vais faire quoi là-bas ?

Papa: Tu passes la meilleure soirée de ta vie , avec la femme de ta vie.

Je crois que mon père c'était vraiment mon seul ami. Il me connaissait sur le bout des doigts , il me comprenait et il me conseillait toujours.

Il savait assurer son rôle de père mais aussi son rôle d'ami.

Papa: Essaye de dormir , pour pas arriver avec des cernes , ça va bien se passer.

Je suis allé prendre une douche je sais que comme ça j'allais m'endormir facilement. Et c'est ce qui s'est passé je me suis réveillée qu'en fin d'après-midi.

Mon père était pas là , mais j'ai vu une rose rouge sur la table , il se donnait pour que j'assure ce soir.

Mais j'ai vu dans ses yeux , j'avais lu avant même qu'elle ne me le dise , elle était encore à moi.

J'avais rien perdu.

J'ai mangé quelque chose avant d'aller choisir ce que j'allais mettre.

J'ai toujours eu confiance en moi , et c'est la première fois que je me prenais la tête comme un con pour savoir ce que j'allais porter pour aller voir une fille.

Avant je venais en jogging , les filles aiment nier , mais elles aiment trop les mecs avec une dégaine de voyou.

Mais pour elle , je me demandais même quelle paire de chaussettes j'allais porter. Quand j'étais seul , je détestais l'emprise qu'elle avait sur moi. Mais quand elle était là , c'était tout autre chose.

𝔓𝔢𝔯𝔡𝔲𝔰 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant