𝔓𝔢𝔯𝔡𝔲𝔰

Vingt huit

S A L Y A

Je posa mon dernier carton dans mon ancienne chambre. Revenir ici , alors que même mes parents n'y était plus me faisait bizarre , mais j'allais m'adapter.

Je me retrouvais en tête à tête avec ma sœur , vu que même Imène s'était mariée le mois dernier.

Balqis: Ça va Salya ?

- Oui et toi ?

Balqis: Bien , comme d'habitude , tu vas pas voir Hind ?

- Je m'y rends !

Balqis: Ce soir , Sofiane vient à la maison.

- Que Sofiane ?

Balqis: Oui , j'allais quand même pas dire à Amine de venir alors que t'es là.

- Tu peux.

Balqis: T'es sûre ?

- Ça m'est égale , il peut venir autant qu'il veut , comme avant tout ça.

Balqis: Mais c'est plus comme avant.

- Justement , c'est plus comme avant. Ça a jamais été comme tu l'imaginais avant , mais maintenant si. Amine restera une personne pour moi , parce qu'on a une histoire en commun. Mais rien de plus.

Balqis: Ce que je suis contente de te voir aller mieux.

- Merci.

Balqis: T'as des nouvelles de ton copain de Sevran ?

Ma sœur ne savait pas ce qui avait bien pu se passer entre moi et Junehyd. Elle sait qu'on a eu des différents et que je l'aimais bien , mais elle pense que c'est de la simple attirance.

- Oui , il m'envoie des messages de temps en temps , mais on finira par se perdre de vue.

Elle a rien dit pensant que j'avais sûrement raison. Alors qu'en vérité , j'aurais tué pour avoir une seule nouvelle de sa part.

Mais on l'avait décidé ainsi , on ne devait pas s'appeler , on devait couper les ponts , pour notre bien à tout les deux.

On ne se retrouverait jamais dans tout les cas , alors il valait mieux ne pas perdre de temps et passer à autre chose plus rapidement.

FLASHBACK

C'était le dernier appel pour leur train , le père de Junehyd était déjà à l'intérieur alors que celui-ci était sur le quai avec moi.

- Tu vas rater ton train aller !

Junehyd: Tant pis je prendrais le prochain.

- Mais ça va pas ou quoi ? Je te rappelle que ton père est à l'intérieur.

Junehyd: Ah ouais c'est vrai.

J'ai déposé mes lèvres sur les siennes une dernière fois. Nos fronts collés , comme à notre habitude.

Junehyd: Ce ne sont peut-être pas des adieux Salya ...