Erreur de la nature [Livaïxoc]

Chapitre 27

La balle du fusil frôle ma tempe et le bruit assourdissant du sifflement meurtri mon tympan. En quelques secondes, je me lève de mon lit et me rue sur cet individu avant qu'il ne recharge son pistolet. Je me rue sur celui-ci et tente en vain de lui assener un coup de poing. Il me répond en envoyant la queue de pistolet en plein front. Je vacille sous la puissance du coup tenant maladroitement ma main contre mon front. Sens suivi d'un cliquetis, son arme était rechargée. Je dégage ma main, lève les yeux qui s'écarquillent face au pistolet braqué sur moi.

D'un coup alors que je croyais que mon heure fût venue de grand bruit se fit attendre sur le plancher de la pièce voisine. La porte se trouvant quelques mètres plus loin dans mon dos s'ouvre à voler. Le tireur changer alors légèrement de position et cible ce nouvel intrus

? : MAIS QU'EST-CE QUE C'EST-CE BOUCAN !!! hurla une voix féminine que je reconnus tout de suite.

Ni une ni deux, l'homme armé tira sur Christelle. Prit d'un élan de rage, je fonce sur l'homme lui fit une balayette et assainit plusieurs coups de pied à son visage et son ventre. Après qu'il lâcha son fusil, je le ramassai, le chargea et tira sur l'homme amoché en pleine cuisse.

Après quelques secondes à contempler l'homme se vidant de son sang sous ses cris de douleur, je me tourne, les yeux rougit vers Christelle effondrée au sol avec une ouverture plein front. La balle l'a traversé et elle morte sur le cou. Les traits de son visage sont tendus tandis que ses yeux sont grands ouverts. Le sang s'empreint dans la chair du bois. Je suis prise d'un violent vertige et m'écroule sur le parquet. Ma respiration est saccadée, ma vision devient floue est mes sens disparaît. Pris de violente nausée, je régurgite le peu de nourriture que j'ai pu avaler tantôt dans la journée. Un violent mal de tête m'empare. Les images de souvenirs avec Christelle défilent dans mon esprit. Tout me montre les soins qu'elle m'a protégés depuis que je suis sortie des bas-fonds. Sa voix résonne dans ma cervelle, elle me répète tous les conseils qu'elle me donnait pour me maintenir en bonne santé. Je me recroqueville sur moi-même et éclate en sanglots.

Depuis le premier jour de ma naissance, j'aperçois tout le monde mourir à mes côtés depuis, toujours je suis témoin de leur mort souvent atroce. Ma mère qui est décédée durant qu'elle m'accouchait, les enfants qui mourraient sous les coups et les expériences du Gouffre, la mort de mon frère écrasé par le cuirassé, Léa, Matt, Gunther et Erd par Annie. Je vois aussi celle de Mike déchiqueter par les titans ou encore Hannes mangé par un autre...

Après un petit moment, j'arrive doucement à me rasseoir et à m'appuyer contre un des barreaux de mon lit. J'ai encore en mémoire la mort de plusieurs de mes camarades. Pour certains, je n'étais pas présente lors de leur mort.

Lorsque tu actives ton pouvoir, celui-ci circule à travers ce monde. Ainsi tu peux savoir les souvenirs du passé et du futur de chaque personne.

C'est ce que m'a dit la jeune fille durant mon coma ou plutôt dans l'axe comme elle me l'a dit. Mon pouvoir ne permet donc pas que de lire dans l'avenir, mais aussi savoir le passé de chaque Eldiens.

J'observe attentivement le cadavre du meurtrier. Sur sa veste est inscrit le logo des brigades spéciales ainsi que la mention « première division ». Si cette brigade est là, cela veut dire une chose. Ils cherchent à s'emparer d'Eren et de Historia. Mais cela veut aussi dire qu'il est là. Merde, les autres sont en danger...

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Une personne venait d'ouvrir à l'instant la portière de la calèche, celle-ci fut surprise de me voir

_ Mon Dieu, Lyla ! fit Pixis surprit. Je ne m'attendais pas à te voir ici. Chuchote-t-il avant d'entrer et de s'installer en face de moi.