Chapitre 21

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Ma foi, c'était plus facile de ce que j'avais prévu. Nous avons pu avoir toutes nos réponses, enfin presque toute. Le roi Fritz au pouvoir depuis des années n'est qu'un usurpateur. C'est une assemblée de noble qui dirige le royaume. Le vrai roi est un comte campagnard, Rod Reiss. Depuis des décennies le centre, font de la corruption, s'empiffrent pendant que la nation s'appauvrit, maintienne le pouvoir en éliminant tout cas suspect lié à la couronne. Mais le plus important et surprenant, c'est qu'il y aurait quelque chose de primordial au sein du centre. Mon espion n'a pas pu me le dire, car il n'en savait pas exactement la chose. De ce que je peux supposer, le centre détient surement une sorte de pouvoir, comme cela pourrait être une arme.

A première vue, on pourrait les blâmer de ne pas a utiliser « cette arme » contre les titans, mais si on analyse tout ce que fait la couronne face à ses créatures, c'est bien de rendre le sujet tabou. On dirait qu'ils se cachent face à la menace et la dissimilent. Chaque affaire liée, à l'extérieur des murs ou encore au mur même, est mystérieusement résolue par les soldats de la première division. Ainsi, les villageois trop curieux deviennent disparus au lendemain. Le centre ne rend pas le sujet tabou dû à l'incapacité de faire face aux titans, mais il le rende tabou, car ils savent vérité sur notre monde et souhaite continuer à vivre dans leur petit paradis confortable.

La mission a donc était un succès, j'en suis soulagée. Alexandre a bien suivi l'instruction de venir le jour J et de partir de suite, après avoir eu informations. J'étais venu une journée à l'avance, camouflé d'habits déchirés ainsi qu'une simple cape, pour passer inaperçu dans les bas-fonds. Sur moi, j'ai toujours mes papiers de soldats et l'ordre de passage. Normalement, je pourrai remonter à la surface sans aucun problème qu'à l'aller. Puis suite à ma descente, je me suis rendu dans le bar à bordel que l'espion souhaité nous rencontrer. Contre un gros sac d'argent, le gérant m'a laissé prendre une pièce pour le lendemain, soit aujourd'hui. Pour passer la nuit, j'ai dû m'assoupir dans une ruelle vide et sombre, là où personne n'aurait pu me gêner. Etre assis contre un mur froid et sur un sol poussiéreux me rendait nostalgique. Après notre évasion du gouffre, Tristan et moi avons dû vivre dans des ruelles cachés pour ne pas nous faire attraper. Je ne sais pas combien de temps, nous sommes restés vagabonder, mais durant cette période une jeune fille aux cheveux châtain avec deux couettes, nous aider à procurer de la nourriture et quelques soi-disant médicaments pour abaisser mes mœurs de ma maladie. Un vrai petit ange, elle était... Après cela, on nous a délivrés de cet enfer, que sont les bas-fonds.

Au lendemain de cette nuit, dès le matin je me suis rendu au bar dans une pièce à attendre mon espion. Après surement quelque heure d'attente une troupe 1re division du centre sont rentrés dans le bar. A ce moment-là, Alexandre trainant dans les parages a aussi fait son apparition. Comme je l'avais espéré, ma pièce se trouvait jusqu'à côté du comptoir. Alexandre n'avait qu'à s'associer à la table collée au mur, et frapper de 5 coups de pied la cloison, pour m'avertir que la mission commençait. Surement, par les indications du gérant mon espion est alors rentré dans la pièce. Le simple échange de regard nous a fait comprendre qui nous étions. Assis tout près de la petite table dans un coin de la pièce, nous avons discuté calmement. Il m'a révélé tout ce qu'il savait sur le centre et de la première division. Puis après cela, il est reparti. J'ai alors frappé de 3 coups de pied le mur pour informer Alexandre que la mission avait réussi et qu'il pourrait remonter à la surface d'ici une dizaine de minutes. Moi, je devais patienter environ une heure, pour éviter tout soupçon. Me voilà maintenant sortir, marchant dans les rues de cet enfer. Quelque marchant, essayer de vendre, mais à un prix élevé de la nourriture et de miteux tissus. Les gamins affamés eux tentent de voler discrètement les produits lorsqu'un marchand a le dos tourné. Dans cette petite agitation, je zigzague, afin d'arriver devant l'un des escaliers de la ville. La plupart appartiennent aux nobles, là où les prix pour passer sont élevés, mais celui-ci est réservé aux soldats, ou à certains commerçants faisant la liaison avec le dessus.

Erreur de la nature [Livaïxoc]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant