Chapitre 18

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Je sens l'allergie monter... Cela fait vingt putains de minutes que je suis dans ce magasin. Mon nez va exploser. Il y a trop de parfum à base de fleur. Stupide allergie ! Excepté les roses, ce sont les seules et uniques plantes que je peux supporter. Bizarrement, on retrouve un lien avec mon second nom...

Petra se dandine à proposer plusieurs parfums à son caporal. C'est amusant, mais elle se fait recale, je cite « Tch. Je cherche autre chose ».

Le thé...

°°°

C'est le matin. Mon cher fessier et tranquillement posé sur le tas de pierre qui nous sert de rempart. Mes pieds eux pataugent dans le vide. J'observe l'horizon. Est-ce vrai que loin derrière ses collines se trouve une entendue d'eau salée, appelée mer ? Je voudrais bien voir ça de mes propres yeux.

? : Ah ! Enfin, je te trouve petite vermine ! Je reconnais de suite cet abruti.

Lyla: Meh, tu es méchant. Je lui réponds en boudant. Je fais signe de l'ignorer en croissant les bras.

Mon frère vient s'assoir à mes côtés et me tend une tasse fumante. Je la prends et la hume.

Lyla: C'est quoi ça ? Ça pue !

Tristan : Tu me désespères... ce n'est que du thé.

Je porte ce drôle de breuvage à mes lèvres. Le liquide touche à peine mes lèvres que ça me brûle. Mon frère ricane face à ma réaction. Nia nia nia, tu es pire que moi Nekojita ! Le liquide s'écoule lentement dans ma tranchée. Ma foi c'est dégueulasse. Je recrache vite fait ce que j'ai pu avaler.

Lyla: Qui aime cette pisse de chat ? Dis-je en me tournant vers mon frère et renversant le liquide dans le vide. Lui, il est explosé de rire.

Tristan : Je te jure plus tard ne vas pas trouver un mari qui apprécie le thé, tu risques d'y passer.

°°°

Hum, toi et tes stupidités Tristan... Je n'ai pas le temps à me préoccuper à trouver mon âme sœur. Certes comme toutes les petites filles j'en ai rêvé. J'imaginais me marier avec quelqu'un proche de la famille, pour les rendre heureux. En vrai, j'ai de la chance, je n'imagine pas, les souffrances que j'aurai dû endurer si j'avais été promise à quelqu'un que je n'aime point. Qui peut m'accepter dans ce monde ? Personne. J'ai un sale caractère et je suis une erreur.

J'observe un peu les produits. Quelqu'un attire mon attention « infusion mandarine », une autre aux fruits rouges, ou encore une avec noix de coco, banane, framboise. A côté, sont proposés des sables.

Je prends plusieurs paquets de ces trucs et va au comptoir. Entre temps, les guignols me rejoignent. J'ai le droit à des regards interrogateurs, sauf Livaï, mais qui doit surement laisser paraitre une interrogation derrière son visage de marbre. La marchande arrive et me demande pourquoi tant de paquet. Je lui réponds que les gosses sont des estomacs sur pattes.

Enfin, nous sortons de cet enfer. Maintenant le pire pour la fin la boutique d'alcool.

Petra: Il fallait s'y entendre. Elle doit être une ivrogne comme ses camarades !

Elle m'énerve à lancer des piques. J'ai presque envie de la démonter sur place et l'écraser tel un insecte contre un arbre. 

Christophe : Oh regardez qui voilà ! La seule est unique soldat de la garnison qui ne boit pas ou plus !

Je l'ignore, me dirige vers une étagère et prends deux bouteilles.

Christophe : J'ai entendu dire que vous avez une descente incroyable ! Que vous êtes la meilleure !

Erreur de la nature [Livaïxoc]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant