Chapitre 30

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Nous étions lancés dans la bataille. L'escouade Livaï contre l'équipe antihumain dirigée par cette grande perche, Kenny... Il fallait agir vite avant qu'Eren soit dévoré.

Nous devions éliminer trente-cinq soldats. Nous avançons à travers la fumée grâce à des bombes qui avaient été activées en rentrant. Ainsi, nous pouvons nous gâcher derrière l'ennemie. D'après Armin, un des points faibles de leurs équipements et les lance-grappins. Ces lances pointent en effet dans la même direction que leurs armes. Si nous arrivons dans leurs dos, nous serons alors à portée de tir. Mais le plus gros handicap de ses soldats, c'est qu'ils peuvent tirer que deux coups et recharger prend du temps.

Mikassa, Livaï et moi avançons avec rapidité. Nous éliminons l'ennemie avec efficacité. Vu que nous devions nous rapprocher d'eux pour les attaquer, nous prenons l'avantage grâce à nos lames. Je porte sur moi ma dague ainsi qu'un pistolet, si quelque chose devait se produire. Je dois les éliminer le plus vite possible, il est impossible pour moi de les attaquer comme je le fais habituellement.

Brusquement, alors que j'étais à quelques mètres derrière Livaï, un coup de fusil retentit. D'instinct, je m'envole vers le plafond de la grotte. Livaï alla se cacher derrière un pilier. J'aperçus alors celui avec qui j'aurai espéré ne pas me battre, Kenny. Il s'arrêta en face du pilier de Livaï. Il n'avait pas remarqué que j'étais placé au-dessus de lui.

_ Salut Livaï. J'ai pas franchement le temps de m'occuper de toi, mais si je te laisse passer, tu vas tout foutre par terre... Alors je veux bien faire joujou avec vous !

Vous ? Il leva sa tête en ma direction. J'ai été repérée. On se regarda dans le blanc des yeux. Puis il se lança vers Livaï en criant « C'est parti ! Vous ne m'aurez pas, nananère ! ». Tous deux s'envolèrent et s'esquivèrent. Kenny tentait bien de toucher Livaï, mais il fallait se l'avouer, ce dernier été extrêmement rapide. Mais ce qui m'inquiétait un peu était la fameuse force sur humaine que possédait chacun. Théoriquement, Kenny a plus d'expérience...

Je me mis à poursuivre Kenny qui tenta de faire une feinte à Livaï.

_ T'en as pas encore assez ? ironise-t-il. T'es un vrai gamin, ma parole. Je t'ai pourtant appris à poursuivre l'ennemi en surveillant tes arrières.

Je sortis mon pistolet et tire en direction de Kenny. Ma balle ne le toucha pas, mais le frôla près de l'oreille. Au lieu de riposter directement sur moi, il leva son bras et tira en direction de l'estrade où Livaï était suspendu. Puis, il se précipita vers lui.

_ Toi, Layla, j'irai m'occuper de ton cas après ! Gueula-t-il irrité. Il s'élança vers Livaï qui tentait de le trouver. Il put esquiver la lame de Kenny. Mais s'en sortait quand même avec une plaie sur la joue. Kenny se retourna et tira une nouvelle fois sur Livaï, mais dans un espace-temps spectaculaire et qui me parut long, celui-ci sortit et lança une gourde d'huile sur la balle. La gourde explosa et prit feu, ce qui déstabilisa Kenny. Livaï se lança à travers les flammes, atteignit Kenny et le blessa au flanc gauche avec sa lame.

_ Arg, petit salopard. Ça fait mal, ça. Dit-il vaincu tout en s'enfuyant.

Je m'approchai de Livaï. Il me scruta d'un regard perçant.

_ Alors c'est Layla ton prénom. Me dit-il sèchement.

Je ne pus rien répondre, il était de parti à la poursuite de Kenny. J'allais le suivre, mais vu à quelques dizaines de mètres de moi Hansi tomber à la suite de l'attaque de femme blonde de l'équipe de Kenny. Son corps s'écrasa contre un pilier puis elle tourna sur le sol de la cave. Son sang marquait le sol.

_ Allez ! C'est le moment de se replier à l'intérieur de la cave pour se réorganiser. Cria la femme blonde qui venait de blesser sérieusement Hansi.

Tous les soldats volèrent dans un tunnel. Livaï arrêta sa course. J'allai voir l'état d'Hansi. J'atterris à ses côtés, suivi du reste de l'équipe.

_Hansi vous allez bien ? cria Jean inquiet.

Hansi répondu avec quelques grognements.

_Moblit aide moi à la retourner. On va lui prodiguer les premiers soins. Dis-je en me mettant en action.

Nous la retournâmes sur le deux. Elle est blessée à l'épaule droite. Je sortis de ma poche mon tissu qui me servait habituellement de masque et compressa avec la plaie. Hansi était toujours consciente, mais avait terriblement mal.

_ On n'a pas vraiment le temps de soigner correctement la plaie. Sinon Eren va se faire manger. Armin, Moblit, vous l'aideraient dans ses déplacements. J'essaye tant bien que mal de lui faire un bandage pour stopper l'hémorragie.

Armin prit ma place et avec Mobblit ils aidèrent lentement Hansi à se mettre debout. Je regarde mes camarades. Tous avaient eu peur qu'un drame soit arrivé. J'allais prendre le pas de marche, mais un violent mal de tête me stoppa de tout mouvement. Mon mal se trouve plus précisément au niveau de mes yeux.

Je mis ma main devant au niveau de la douleur et je me mis à vaciller. Je sens alors deux mains se mobilisant sur mes côtes. Je sentis qu'un souffle chaud s'effleure sur mon cou.

_Oï ! Qu'est-ce que tu as ? Demanda Livaï, toujours avec son timbre froid.

Je ne puis lui répondre, car je vue dans ma tête autre chose. J'ai de nouveau une vision.

Au fond de la cave dans la chapelle, Eren est prisonnier et enchaîné à une sorte d'autel. À ses côtes se trouve Historia. Plus bas, son père est allongé. Il tire sa langue vers un liquide coloré. Il le but. Alors subitement, l'atmosphère se métamorphosa. Des éclairs se formèrent autour du roi. Son corps est en train de changer en titan. Mais sa colonne ne se stoppa pas. Elle continua de grandir jusqu'à commencer de fissurer la cave. Ce titan allait faire s'effondrer la cave.

Je pus voir uniquement ce seul extrait. Je repris mes esprits. Mes camarades me demandèrent si j'allais bien. Si je n'avais pas reçu un coup sur la tête.

_ Il faut qu'on se dépêche. Le roi va se transformer en titan et je pense que cela ne sera pas un simple titan. Dis-je en levant la tête en leur direction. Ils étaient apeurés, mais lorsque je croisai leurs regards, leurs têtes plus expressives qu'elles étaient, se changèrent. S'ajouter au choc de l'inquiétude pour certains de la méfiance pour d'autres.

_Qu'est ce qui se passe ? Leur demandé-je interloquer.

Alexandre essaya de dire quelque chose en me pointant du doigt, mais fut stoppé par l'agacement de Livaï.

_Tch. Vous avez un fantôme ? rouspéta-t-il pendant qu'il me retourna pour m'observer lui aussi.

Je croisai son regard. Lui habituellement non expressif, il arqua ses deux sourcils de grand étonnement avant de froncer et de me cracher froidement.

_ Pourquoi tu as les yeux rouges, Laila ?


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Cela faisait longtemps, non ?... 

Je ne sais pas quand je sortirai le prochain chapitre, mais en attendant un voici un.

J'espère qu'il vous a plu ! 

Erreur de la nature [Livaïxoc]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant