Erreur de la nature [Livaïxoc]

Chapitre 24

Joyeux Noël !

Happy Birthday Livaï

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C'est si paisible.

Je me sens bien, installée confortablement sur banquette auprès de la grande fenêtre du manoir. Sur mes jambes se trouve un ouvrage de conte. J'étais en train de lire l'histoire d'une princesse et de son prince. La réussite de leur union à la suite des luttes glorieuses du prince charmant contre la méchante sorcière. Ainsi, l'histoire se termine « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ». Le livre est positionné de tel qui ne dérange pas ma blessure sur ma guise faite la veille en jouant.

J'aperçois en contre bas, mon grand frère en train de s'amuser dans l'épaisse couche blanchâtre qui s'est installée durant la nuit. Je décide de le rejoindre, j'empoigne ma cape de mes petites mains, change mes soliers pour de petites bottines en fourrure de lapin et laisse mon livre ouvert sur cette fin heureuse.

Arrivé à l'extérieur, je ne retrouve guère mon frère.

Lyla: Tristan ? tente-je de l'appeler. Je reçois comme réponse une énorme rafale qui me fait tomber dans l'épais manteau neigeux. Je me relève mouiller, recouverte de flocons et tente désespérément de chercher mon frère.

Lyla: Tristan, si c'est une mauvaise blague ce n'est pas drôle ! dis-je en m'épouvante.

J'entends soudain un craquement venant de quelques mètres derrière moi. Je me retourne à vive allure afin de savoir la provenance du bruit, mais fut choqué devant ce spectacle effroyable se dressant devient mes yeux.

Tristan allongé au sol, avec plusieurs lésions où son sang s'écoule. Le carmin bordeaux de mon frère se mélange avec le doux manteau blanc si pur.

Mon corps est pris de tremblements, ma respiration est saccadée, de la fumée de ma bouche due à la différence de température. Je sens le bout de mes membres devenir glacé. Je m'approche doucement du corps de mon frère, me pendant dessus afin de voir s'il respire.

Tristan : Criminelle ! crie-t-il en m'agrippant ma gorge de ses mains. Ses yeux non plus d'iris ou de pupille, mais sont totalement blanc. Il continue d'exercer une lourde pression sur ma tranchée, ce qui me laisse vaciller.

Je commence doucement à perdre connaissance. Je n'étends plus rien, je ne vois plus rien, je ne peux plus bouger. Le froid s'empare à travers ma peau. Je sens mon corps posé sur ce duvet si froid.

? : Emmenez là vite à l'infirmerie de la caserne ! cria une voix qui semble si lointaine

Mon corps ne sent soudainement plus le sol, mais semble voler. Seule une pression s'exerce à mes pieds et mes épaules. Puis, je sentis l'impression d'être engouffrés dans le vide avant d'atterrir sur quelque chose de léger avant d'être transporté par celui-ci.

?? : Tch. Elle est bien amochée. Entendis-je une certaine voix ferme et grave à mes côtés.

Quelques secondes tard, j'en entendis une autre

??? : Oh mon dieu, elle a perdu trop de sang ! Transporté là immédiatement à l'infirmerie. Et vous caporal, je vous rappelle que vous devez éviter tout déplacement !!!

Son ton semble s'adoucir au fur et à mesure, je sentais le peu de mes forces s'atténuer.

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Je suis plongée dans l'obscurité depuis une infimité, il me semble. Je ne peux faire aucun mouvement, mais je peux sentir une sorte de perfusion sur un de mes bras. Je suis paisiblement allongé sur un petit nuage su chaud. Mais où suis-je ?

? : Hello Lyla! C'est moi Alexandre. Il y a aussi Ray derrière moi. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais je m'en veux énormément. Quelques reniflements se firent entendre. Il reprit d'une voix cassée. D'après Christelle, tu as échappé de vitesse de la mort. Mais maintenant, te voilà plongé dans un coma pour une durée incertaine. On va devoir y aller, Christelle ne souhaite pas qu'on s'éternise vu ton état. Le bataillon n'est pas encore revenu, j'espère qu'ils ont pu récupérer Eren. S'il te plaît, reviens, je ne veux pas que tu meures.

Je suis dans le coma. C'est si paisible... Je ne vois que du noir et je ne peux pas bouger, mais c'est tellement tranquille. Aucune chose ne se passe dans ce monde. Aucun ennemi, épreuve, douleur, peine... Le néant. J'ai l'impression d'être un petit bébé dans le ventre dans sa mère. Je souhaite rester dans ce coma.

Toc, Toc

Quelqu'un rentre dans la pièce où je semble être installé. Après quelques secondes, j'entendis un raclement.

? : Où que tu ailles, il faut toujours que tu reviennes dans de sales états... ou qu'il t'arrive toujours des choses. Mais bon, malgré mes ordres tu en as fait quand même à ta tête. Cette personne s'arrêta quelques instants.

Lyla... Tu sais que j'ai étais stricte et sévère dans mes paroles et mes attitudes, ses derniers temps. Il faut que tu saches que je fais cela pour te protéger, comme Tristan l'a fait... Je ne sais pas si tu peux m'entendre, mais sache que je ne profite pas de la situation dans laquelle. Si je peux te dire cela maintenant, je suis sûr de mobiliser la parole. Cet individu proche de moi j'imagine émit un petit rire.

Tout d'abord, je reconnais ainsi que le généraliste ton don de vision. Certes, ce don peut être mis à profil pour l'armée comme ce qu'on a pu le faire avec la force de ton frère. Mais, lorsque tu fais appelles à tes dons ta santé est clairement mis en jeu. Nous espérons prochainement de trouver une solution qui pourrait être profitable...

D'autre part, il faut que tu saches qu'il y a cinq ans, Tristan, ton grand frère avait délibérément pris la décision de ne pas aller à Utopia à tes cotes, afin de te protéger. Le jour de la chute du mur, il devait normalement avoir un attentat visant ton frère et toi. De qui ? Je ne l'ai jamais su, vu que ton frère est décédé contre les titans d'après tes dires. Mais, nous savons que depuis le début en aucun cas le bataillon n'était cette ennemie et encore moins votre père Erwin Smith. En vérité, cela était un leurre que ton frère t'a fait croire, ainsi même nous avons pris la décision de ne pas informer votre père que vous êtes toujours en vie. Il y aurait pu avoir un meilleur plan, mais c'était s'en doute, la solution, la plus rapide pour ne pas d'embrigader dans tous ses soucis. Malgré cela, toi et ta petite tête de mule aviez quand même enquêté.

Lorsque tu seras de nouveau debout, j'espère que tu pourras me pardonner et accepter mes excuses. Je souhaiterais aussi d'aider à éclaircir la vérité. Savoir qui vous a vendu et te recherche toujours actuellement. Enfin, je voudrais d'aider à nouer des liens avec ton père qui n'est qu'un pauvre homme qui n'a jamais pu connaître ses enfants...

Après ce long monologue, cette personne déplaça une caresse sur mon front avant de partir pour en laisser une autre. Celle-ci trifouilla quelque chose à ma perfusion puis partit. Je sentis un liquide s'écoulait en moi m'emmenant à nouveau dans le monde des rêves. Peu avant que je sombrasse, j'entendis un léger couinement de porte. Une nouvelle présence était à mes côtés.

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Mais qui est cette présence ?

Hello, j'espère que vous passez de bonnes fêtes !

Voici un petit cadeau de Noël ^^ Je n'ai pas oublié cette histoire et je jure de la terminer un jour !

Sur ceux,

See you! Et bonnes fêtes !