CHAPITRE 64 : Acharnement

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PDV : Néo

J'entends ma chère se déchirer quand le blond lacère profondément mon dos avec ses larges griffes, je pousse un cri de douleur puis le brun m'agrippe les cheveux et cogne ma tête contre le sol. Je fronce les sourcils sur cette souffrance, je les entends ricaner sur la vu de mon corps à terre. Je regarde Léo qui pleure, il m'appelle, mais je ne l'entends pratiquement pas à cause des acouphènes dans mes oreilles. Je serre mes poings d'énervement et de frustration, je dois tout faire pour qu'il ne lui arrive rien, quoi qu'il puisse arriver ! Je serre les dents puis d'un élan, j'écarte Kellam qui m'immobilisait, je me retourne puis je lacère le visage satisfait d'Anario. Je n'ai pas le temps de me reculer, car le blond saisi mes bras et me fait m'agenouiller en donnant un violent coup de pied dans mon genou.

Anario - Espèce de !

Cria-t-il en laissant s'échapper un son de mal-être. Il met ses mains sur son visage qui dégouline de liquide rouge carmin et piétine le sol de douleur. J'ai lacéré l'un de ses yeux, il risque d'être handicapé un certain moment, je souris satisfait en riant, ça m'as fait du bien de pouvoir lui porter ce coup. Il retire les mains de son visage qui peine à se régénérer.

Anario - Toi ! Toi tu vas crever de mes propres mains !

Il martèle mon visage de coup, je n'ai pas le temps d'encaisser qu'il m'assène ses coup violent et remplis de haine, ça fait tellement mal. Mon visage est en sang, ses mains son abîmé et il fait claquer sa langue ennuyée de se blesser en me frappant. Léo pleur et m'appelle avec sa petite voix étouffée, il tend sa main vers moi comme s'il pouvait me tirer vers lui et me sauver. Kellam me relâche sûr que je ne puisse plus bouger. Mon corps tombe péniblement sur le sol et je regarde attrister Léo, désolé mon petit bébé. . .

Kellam - C'est déjà fini ?~

Sur ses mots et réalisant que c'est sur mon fils qu'ils vont maintenant se défouler, je rassemble l'énergie qu'il me reste pour me redresser, même si les blessures multiples qui parcourent mon corps me font si souffrir que je pourrais m'évanouir. En une fraction de seconde, j'attrape le bras du blond que je broie, presque à lui arracher, ses os se brise et ressorte transperçant sa chaire. Je lui donne deux violents et rapides coups de poing dans le dos au niveau de ses cotes. Je n'ai pas le temps de lui asséner d'autres coups qu'Anario saisi ma nuque pour lacérer mon flan, je grimace de douleur en laissant s'échapper de courts sons de douleur. J'arrive cependant a le déstabiliser en visant son genou, il tombe par terre puis je lui donne des coups acharné au visage. Je vois de moins en moins bien, comme s'il y avait un rideau invisible qui se déposait sur mes yeux, je ne distingue plus son visage à cause du sang. Bien sûr, ça ne devait pas durer, je sens la poigne de Kellam me saisir puis me projeter contre un arbre non loin de Léo. Je vois floue, mes yeux papillonnent et mes oreilles subissent des bourdonnements, je n'arrive plus à bouger. . .

PDV : Ismaël

Je soupire doucement de dépit en le regardant s'acharner sur moi, alors qu'il n'arrive même pas à me frôler. Cependant, j'ai bien fait de m'attacher les cheveux, cela aurait été problématique pour ma vue, enfin, s'ils avaient été mieux formés à se battre bien sûr. Avec 2753 ans d'expérience, je sais de quoi je parle, ses jeunes ne savent rien. Je ricane calmement, ses mieux ainsi, l'innocence de leur connaissance les aident, en quelque sorte.

Volkhan - Pourquoi ne me prend tu pas au sérieux l'ancien !

Je souris doucement ce qui visiblement l'énerve d'avantage.

Ismaël - Un jour une drôle de personne m'as dit "Il suffit d'une seconde pour qu'un trésor se transforme en déchet"

Dis-je d'une voix calme et résonante. Il me regarde énerver, ses sourcils se froncent et ses poings se serrent.

Volkhan - Pourquoi me dit tu celas, ça n'a aucun rapport !

Ismaël - Si, puisqu'il va me falloir qu'une seconde pour te tuer et que la vie même si dure soit t'elle, est un vrai trésor.

Volkhan - Tu ose me traiter de déchet !

En un seul battement de cils, je me retrouve derrière lui le visage impassible et froid près a ôter la vie.

Ismaël - En effet

Je transperce son cœur avec mes griffes comme dans un simple tissu. Son visage devient blême et livide la vie qui animait ses yeux s'évapore et son corps inanimé tombe disgracieusement au sol. Je retire le sang de ma main d'un mouvement sec et rapide.

Ismaël - J'aurais aimé m'amuser d'avantage, tu a était un bien piètre pantin Volkhan, c'est décevant

Maintenant, il faut trouver la marionnettiste à écaille et à venin. Où peut-elle bien se trouver ?

PDV : Alarick

Je transperce de plus en plus rapidement le paysage forestier. Le sang apprit le dessus sur l'odeur de Néo et de Léo, je n'arrive presque plus a les localiser correctement. Mon énervement et ma frustration me rongent, je me le pardonnerais jamais s'ils leur arrivaient à quelques choses ! J'entends des croassements de corbeau provenant du ciel et des arbre, niché en hauteur, je les comprends mais seulement par bride de mot, car je suis trop énervé pour réfléchir et me concentrer. Je souris en mettant en valeur mes crocs, visiblement ils ne sont pas très loin. Tuer Anario et son cousin me ravira empalement, mais ce ne sont que des hors-d'œuvre, j'attends le plat de résistance avec impatience. J'ai hâte de voir son visage broyé par la peur et ses yeux me demander si c'est la fin pour elle. Cette vipère et tous ces vices disparaîtront.

PDV : Néo


J'arrive à peine à bouger, mon corps me fait tant souffrir, je grimace de douleur en essayant de bouger mes jambes. Léo en pleurs me secoue doucement, il est apeuré, triste, perdu et dépossédé de tout le bonheur qui nous mettait si bien et qui faisait de lui un vrai petit ange. Le voir dans cet état me met dans un tel état de rage ! Je relève péniblement mon bras pour poser ma main sur sa joue et lui sourire

Léo - Papa ! Papa lève toi !...

Néo - Chut... je suis là, je vais bien alors ne pleur pas mon ange, tu veux bien sourire pour papa ?

Dis-je faiblement d'une voix rassurante et calme, comme si cet instant nous déconnectait de cet instant présent si dure et remplis de souffrance. Il renifle en tenant ferment mon bras contre lui, puis Léo hoche doucement la tête, avant de me faire un petit sourire.

Néo - Papa est juste fatigué. . .

Je n'arrive pas à retenir mes larmes, qui coulent maintenant sur mes joues.

Néo - Mon brave petit Léo

Léo - Papa ?. . .

Je n'ai plus de force, je peux à peine parler, mes paupières devienne lourde et mes yeux me brûle a force de pleurer.

Néo - Tout va bien. . .

Léo frotte sa tête contre mon bras en sanglotant.

Léo - Non ! Papa a mal à cause des méchants !

Ma gorge me brûle puis je me mets à tousser douloureusement.

Néo - Lé-Léo, regard papa

Il me regarde les yeux débordant de larmes, il a une expression triste, mais il a comme un air boudeur sur le visage.

Néo - Papa te demande pardon

J'entends les autres vampires se relever péniblement. Il constate leur blessure puis ils ricane sur un ton sardonique.

Anario - Tu t'es bien débrouillé, mais maintenant j'ai une autre idée

Il regarde d'un ton sombre Léo en souriant.

Anario - Et si on tuait ton gosse devant toi

Kellam le regarde étonner puis il sourit à cette idée.

Kellam - Tu as raison, ça serait divertissant

Mon estomac se noue puis je regarde paniquer, Léo qui ferme les yeux en continuant de tenir mon bras. J'essaie de me redresser, mais j'échoue à chaque tentative

- Comme on se retrouve ~

J'ai un léger sursaut, cette voix, c'est celle de. . . Je dirige à nouveau mon regard sur les deux vampires. Elle se trouve entre eux, comme si elle était le maître et eux les chiens. Elle me sourit d'un air supérieur et plein de dégoût. Elle n'a pas changé, ce même regard qu'elle me porte me disant que je suis pitoyable, et la manière de croire qu'elle contrôle tout.

Néo - La vipère. . .

Anario ris calmement puis il prend un air sérieux et sombre.

Anario - Ça ne sert à rien, tu es trop faible et tu paire beaucoup de sang

Elle soupire puis elle admire la scène avec plaisir.

Anario - Tu va mourir.

Dit-il froidement en me jetant ce regard qui me glace le sang, ce regard qui semble me dire que je ne suis rien, seulement un pauvre déchet qui l'a offensé et qui va endurer la douleur nécessaire pour le satisfaire.


A suivre . . .

Un Amour VampiriqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant