Sanji se réveilla cinq minutes avant que l’alarme ne sonne, se penchant au-dessus de Zoro pour éteindre le réveil sans réveiller l’autre homme. Le bras de l’épéiste était toujours enroulé autour de sa taille ; Sanji ne put s’empêcher de sourire. Zoro était toujours en train de ronfler comme un idiot.
Sanji continua, essayant de récupérer ses cigarettes sur la table de chevet sans réveiller l’autre homme. Il fumerait une dernière cigarette avant de remonter se préparer pour la journée. Sanji sentit le souffle de Zoro contre son dos quand il s’étira dans son sommeil, donnant à Sanji assez d’espace pour qu’il puisse attraper sa nicotine et son briquet.
La dernière nuit avait été très agréable. Pas seulement le sexe, mais aussi le repos. Il en avait eu besoin, même s’il fut de courte durée.
C’était la première fois depuis des semaines qu’il avait pu dormir sans être assailli de cauchemars. Il ne savait pas pourquoi, car le stress devrait provoquer plus de terreurs nocturnes. Peut-être était-ce le sexe ? Ou alors le fait d’avoir quelqu’un ronflant à ses côtés toute la nuit. Sanji saisit une cigarette dans le paquet, la plaçant entre ses lèvres en observant l’épéiste.
Zoro dormait bruyamment, la bouche grande ouverte, faisant des ronflements qui se faisaient entendre dans toute la pièce. Sanji ne voulait pas le réveiller, mais il devait vraiment y aller et il se sentait mal à l’idée de laisser Zoro seul. Il ne voulait pas partir sans un au revoir, puisqu’il ne savait pas pendant combien de temps ils seraient séparés cette fois.
Est-ce qu’il devrait laisser un message ? Il n’avait ni papier ni crayon, et les trouver prendrait bien trop de temps. Sanji alluma sa cigarette, s’asseyant sur le lit avec le bras de Zoro posé sur ses cuisses. Il pourrait juste le réveiller le temps de lui dire qu’il reviendrait plus tard, mais le corps de l’épéiste avait toujours besoin de se reposer et il ne dormait que depuis quelques heures.
Sanji fredonna en réfléchissant, faisant courir un doigt sur la cicatrice du torse de Zoro. L’épéiste ne se réveilla pas, et Sanji se pencha pour déposer un baiser sur son front. Toujours aucun signe de vie. Est-ce qu’il aurait besoin de le sortir du lit à coups de pied pour le réveiller ?
L’épéiste dormait comme une pierre ! Il avait perdu son temps en essayant de ne pas le réveiller plus tôt ! En tout cas, Zoro dormait comme ça quand il était à ses côtés ; il s’était réveillé très rapidement quand d’autres personnes étaient là. Peut-être était-ce une question de confiance ?
–Tête de cactus…, souffla Sanji contre la mâchoire de Zoro, jouant délicatement avec la peau fraîchement rasée. Il était plus agréable à l’œil sans le sang et la terre. Il sentait un peu la menthe, ou une sorte de plante sauvage, probablement le parfum d’une crème utilisée par les okamas.
L’épéiste n’avait pas l’air d’être prêt à se réveiller de si tôt, et Sanji se leva et remit ses bas, le dos frissonnant à cause du froid de la pièce lorsqu’il quitta le lit. Il pouvait faire confiance à Zoro. Le plus gros danger potentiel, ça serait que Zoro se perde dans les couloirs et tombe accidentellement dans le bureau de Magellan.
Sanji grimaça à cette idée, envoyant à Zoro un regard par-dessus son épaule. Cet imbécile serait capable de se perdre à ce point, c’était certain, mais les okamas s’assureraient de l’empêcher d’arriver dans un endroit dangereux. Sanji sentit une pointe de jalousie dans son estomac ; ces okamas feraient mieux de ne pas toucher son cactus pendant qu’il n’était pas là.
Ces okamas étaient terriblement agressifs, et Zoro avait une étrange capacité à finir torse nu dans diverses situations. Sanji tira sur sa lèvre inférieure, les mains dans les poches, pendant qu’il regardait l’épéiste sans défense.
Il laisserait juste un petit suçon. Juste pour dire aux autres que même s’il n’était pas dans le coin, l’épéiste n’était pas disponible. C’était aussi une promesse pour Zoro ; il avait assez de temps pour faire ça. Sanji remonta sur le lit, se penchant sur Zoro pour chercher l’endroit à marquer.
La nuque était une bonne idée, mais ça serait trop visible et dur à cacher si ça gênait Zoro. La clavicule prendrait trop de temps, et il voulait que Zoro soit capable de le voir dans un miroir. Il décida finalement de marquer l’endroit ou sa nuque rencontrait son épaule, facile à dissimuler sous un vêtement à manches.
Sanji garda un œil prudent sur l’épéiste pendant qu’il suçait sa peau assez fort pour laisser une marque visible. Il pouvait probablement le couvrir de morsures sans qu’il ne se réveille. Il devrait essayer de faire ça un jour.
Sanji se recula, admirant son œuvre quelques secondes avant de sortir du lit, laissant une marque rouge foncée sur l’épaule de Zoro en guise d’au revoir. Il était sur que ça ennuierait Zoro, mais au moins il pourrait dire qu’il avait essayé de le réveiller avant de partir. De plus, tant que Zoro gardait une chemise, personne ne le remarquerait.
Il devait y aller maintenant ; il sentait toujours le sexe et Zoro, et il ne voulait pas que les animaux de compagnie sente Zoro sur lui. Il était temps de remonter prendre une douche et de se préparer à une journée de merde, remplie par ce bâtard de Fullbody. Sanji soupira en quittant la pièce, regardant amoureusement l’épéiste endormi en fermant la porte. Il avait un très mauvais pressentiment.
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« Vous m’avez fait appeler, Directeur ? Sanji entra dans le bureau de Magellan, fixant l’immense homme-démon du regard le plus innocent qu’il possédait. C’était peu de temps après le déjeuner, et comme Ivankov l’avait prédit, Sanji avait été demandé.
–Oui, le visage éternellement sévère de Magellan était tourné en direction d’une lettre et de quelques papiers sur son bureau. J’ai du rédiger un rapport au sujet de la disparition de Roronoa.
Sanji hocha la tête, restant parfaitement droit, au milieu de la pièce. Magellan ne le regardait pas mais savait apparemment que Sanji avait réagi, puisqu’il continuait de parler.
–Ils vont envoyer un capitaine de la Marine pour enquêter sur l’incident, et je suis certain que cet homme voudra te questionner sans ménagement. Magellan exhala du poison et toisa Sanji du regard. Je veux que tu coopères avec cet homme et que tu fasses de ton mieux pour aider son enquête. S
–Oui, monsieur. Sanji hocha la tête, essayant de cacher le mépris dans sa voix.
–Et après ton interrogatoire, je veux que tu me fasses passer toutes les informations qu’il possède. Magellan se recula dans sa chaise. Si possible, j’aimerais régler ce problème en interne, sans passer par la Marine.
–Compris. Sanji salua, se tournant vers la porte.
–Sanji. La voix de Magellan était dure, et son souffle nocif.
Sanji s’arrêta net. Des frissons parcoururent son dos et sa gorge se sécha. Il patienta, faisant de son mieux pour paraître professionnel.
–Si tu entends des rumeurs au sujet de l’endroit ou Roronoa se cache-
Sanji sentit chaque parcelle de sa peau chérie par Zoro chauffer.
–Si tu entends quoi que se soit au sujet de ses complices-
Ses lèvres tremblaient tandis qu’il se rappelait du souffle de Zoro contre ces dernières.
–Ou si tu trouves le moindre indice au sujet de ce qui est arrivé à ses sabres-
Sanji essayait désespérément de calmer son cœur qui battait furieusement.
–Tu m’en fais part immédiatement.
–Compris, Directeur Magellan. » La voix de Sanji était si calme et contrôlée qu’il se surprit lui-même. Il quitta le bureau, les nerfs toujours tendus tandis qu’il s’allumait une énième cigarette.
Il était temps de se remettre au travail, d’utiliser des ingrédients de mauvaises qualités pour préparer des repas aussi complexes que des tartines beurrées, pour nourrir des centaines d’inconnus qu’il ne verrait jamais manger. Son talent était gâché à Impel Down.
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« J’ai entendu dire qu’un capitaine de la marine va venir ici, avec tout un régiment de soldats !
Sanji écoutait la conversation qui prenait place non loin de lui ; la cuisine était pleine d’excitation et d’énervement. Les marines dormaient sur leur bateau, mais ils mangeraient à Impel Down, il y avait donc encore plus de travail pour les cuistots en charge du personnel.
–A ce qu’il paraît, le capitaine est un vrai snob ! Il veut même un vin spécial ; il se croit où ? Dans un restaurant !?
Sanji saisit un gros bol de soupe, et grimaça en voyant sa texture peu épaisse et sa couleur pâle. Ils n’y pouvaient rien ; Impel Down n’était vraiment pas un restaurant. Ce genre de soupe ne pourrait jamais satisfaire un homme, même si elle n’était pas abjecte.
–Il devrait s’estimer heureux qu’on les nourrisse ! Notre stock de vivres n’est pas illimité !, se plaint un autre cuistot, ce qui lui valut un regard sévère de Sanji.
Ce Fullbody s’était déjà montré irrespectueux au Baratie, et c’était probablement encore pire maintenant qu’il était capitaine. Sanji soupira discrètement ; si ce bâtard de Fullbody jetait ou gaspillait de la nourriture pendant qu’il était là, il ne pourrait rien faire.
Ca avait été différent au Baratie : c’était son foyer, son territoire. Maintenant, ils étaient à Impel Down ; les règles étaient différentes, et les enjeux étaient bien plus grands, puisqu’il s’agissait de sa liberté et de la sécurité de Zoro.
–Sanji, quand tu auras fini de faire à manger aux prisonniers, est-ce que tu pourras nous aider en pelant les patates ?, demanda le chef de la cuisine en avançant vers Sanji, faisant des gestes maladroits en direction d’un gros bol de pomme de terres à moitié épluchées.
–Bien sur, j’en ai presque fini ici de toute façon, souffla Sanji en s’approchant de l’évier.
–Jette les épluchures quand tu auras fini. Le cuistot donna un coup un peu trop fort dans le dos de Sanji avant de se remettre au travail.
Sanji toisa la pile de patates du regard, épluchant celle qu’il tenait dans la main avec le talent d’un vétéran. L’épluchure était la partie la plus riche en nutriments, ou plutôt la fine couche de chair juste en-dessous de la peau. Il finit d’éplucher les pommes de terre stockées dans le pot en moins d’une heure.
–Bon travail Sanji ! Le chef de cuisine inspectait le travail de Sanji, véritablement impressionné. C’est du gâchis de te faire préparer les repas des prisonniers ; tu es vraiment exceptionnel.
Sanji sourit un peu, saisissant un autre couteau pour hacher les épluchures. J’ai juste appris ça il y a longtemps. J’ai eu un très bon maître. Sanji ajouta rapidement la pile de peaux épluchées dans les pots, les partageant équitablement en fredonnant joyeusement en constatant que la texture, la couleur, et l’odeur devenaient bien plus agréables.
–Hé, pourquoi tu mets les épluchures dans la soupe ? Elles sont supposées être jétées ! Le chef de cuisine le regardait, éberlué, avant que son visage ne s’adoucisse quand il vit la soupe s’épaissir, avant d’y plonger une cuillère pour la goûter.
–C’est très nourrissant, et même si j’allais les jeter, c’est mieux de les utiliser pour nourrir les prisonniers. Sanji grimaça, se déplaçant sur le côté pour mettre le reste des peaux dans le dernier bol.
Il y eut un long silence pendant que le chef de cuisine gouttait la soupe, prudemment, comme s’il s’attendait à ce que le goût soit horrible. Ses yeux s’illuminèrent, et sa mâchoire se détendit quand il avala.
–C’est délicieux !, proclama-t-il bruyamment, et les autres cuistots s’approchèrent pour observer les bols bouillants.
Sanji sourit, saisissant le paquet de cigarettes dans sa poche.
–C’est également sain, pas mal pour un tas de restes et quelques ingrédients pas chers, hein ? Sanji écarta les autres chefs, plaçant une cigarette entre ses lèvres. Je vais prendre l’air une minute ; faites chauffer les bols pour moi.
Sanji parvint à peine a allumer sa cigarette quand le chef de cuisine sortit de la pièce, la moustache tâchée de soupe. Sanji regardait l’homme avec curiosité, levant un sourcil enroulé en soufflant sa fumée loin de l’homme.
–Tout va bien ?, demanda Sanji en s’appuyant contre le mur. Il était autorisé à faire des pauses cigarette, et il n’était pas loin de la cuisine.
–J’aimerais qu’on échange, commença l’homme, faisant un geste en direction de la cuisine. Nous servirons ta soupe aux marines, et la soupe destinée aux marines aux prisonniers.
–Mais la mienne est faite de restes ; en plus, je ne suis autorisé qu’à nourrir les prisonniers. Sanji croisa les bras, secouant un peu la tête. Il était assez fier de sa soupe ; il aimerait que les prisonniers puissent en profiter, après avoir mangé des restes pendant si longtemps.
–Peu importe. C’est délicieux ; je vais aller en parler au Directeur. C’est ridicule de gaspiller ton talent comme ça. » Sur ces mots, l’homme quitta le couloir sous le regard choqué de Sanji.
Fullbody allait manger sa soupe ? Tout avait commencé avec l’assiette de soupe que ce bâtard avait renversé ; peut-être était-ce une ironie du destin.
Sanji ne put s’empêcher de rire ; la vie a un sens de l’humour cruel.
Il ne savait pas comment, mais le chef de cuisine avait convaincu Magellan d’autoriser Sanji à servir sa soupe aux marines. Sanji vit les marines transporter les gros bols jusqu’à la salle à manger. Une centaine de marines mangeaient et discutaient joyeusement.
Sanji se mit dans un coin près de la salle pour fumer ; tout le monde avait l’air d’apprécier sa soupe, même ce bâtard de Fullbody qui était assis à l’autre bout de la pièce. Il buvait son vin et mangeait lentement, avec une élégance bien trop exagérée.
Sanji se retourna, prévoyant de se faire le plus discret possible avant que Fullbody ne puisse demander à le voir.
–SANJI !
L’interpellé sursauta, se retournant en s’étouffant sur sa cigarette. Le chef de cuisine avançait vers lui avec un grand sourire. Il venait de quitter la salle à manger.
« Tout le monde a l’air d’apprécier la souper. Je savais que je faisais le bon choix. L’homme donna une tape sur le dos de Sanji. Le capitaine voulait même complimenter le chef ! Vas-y et impressionne-les ! Tu serviras à Marijoie d’ici un an !
Sanji luttait, essayant de s’éloigner poliment de l’immense porte malgré le fait que l’autre homme le poussait presque dans la salle.
–Allez ! Ne sois pas timide, Sanji ; ça ne te ressemble pas.
–Non, je ne veux vraiment pas-, commença Sanji, mais le chef le saisit par l’avant bras pour l’entraîner dans la salle. Les marines levèrent les yeux, hochèrent la tête, avant de se concentrer sur leurs repas sans lui prêter trop attention. Le souffle de Sanji devint instable, il était de plus en plus proche de la table de Fullbody.
Merde.
Il ne pouvait plus fuir ; cet abruti en costard aux cheveux roses le regardait. Fuir maintenant le ferait paraître suspect, ou lâche. Il espérait juste qu’il ne se souvenait pas de lui.
–C’est le jeune homme qui a préparé le plat principal d’aujourd’hui !, déclara le chef ignorant fièrement, et Sanji hocha la tête en espérant pouvoir s’en tirer. Malheureusement, Fullbody lui envoya un regard pensif avant de s’immobiliser.
MERDE.
Sanji ne pouvait s’empêcher de le fixer furieusement quand les yeux de Fullbody s’écarquillèrent. Un sourire mesquin se dessina sur son visage, et il abaissa sa cuillère. Sanji sentit son cœur battre dans sa poitrine ; il sentait son sang parcourir ses veines. L’adrénaline l’encourageait à faire disparaître ce sourire hautain à grands coups de pied. Il perdrait son air supérieur avec la moitié des dents explosées.
–Toi, dit Fullbody lentement, un amusement malsain palpable dans sa voix. C’est toi qui a fait ça ? Il fit un geste désignant la soupe, et Sanji hocha la tête. Il savait ce qui allait se passer. Il devait rester calme.
Fullbody plaça tranquillement un doigt sur le côté de l’assiette, la poussant lentement et délibérément hors de la table. Le corps de Sanji répondit immédiatement, empêchant l’assiette de tomber en plaçant son pied dessous, l’empêchant d’éclater sur le sol.
–Q-quoi ? Je croyais que vous l’aviez appréciée ? Le chef avait l’air confus, regardant Fullbody puis Sanji. Sanji plaça l’assiette dans sa main, la soutenant habilement de ses doigts gracieux. Il tremblait de colère.
–C’était avant que je sache qu’elle avait été préparée par un chef pitoyable et mal élevé, sourit Fullbody, sous le regard meurtrier de Sanji. Il se leva et donna un coup dans la main de Sanji, faisant gicler la soupe sur son épaule et son visage.
Tous ceux qui étaient dans le tribunal le fixaient, choqués. Sanji était paralysé par la colère, sa cigarette humidifiée par la soupe.
–Oh, comme c’est triste, fredonna Fullbody bruyamment. J’allais récupérer mon assiette, quand je me suis accidentellement cogné contre votre bras ! Fullbody fit courir une main dans ses cheveux ; les autres Marines eurent des rires gênés, avant de se tourner vers leurs repas.
Les poings de Sanji se serraient, ses yeux s’écarquillèrent pendant que la colère coulait dans ses veines. Il allait le tuer. Il ferait gicler son sang sur les murs. Comment osait-il !? La jambe de Sanji bougea inconsciemment, sa jambe quittant le sol pour se diriger droit vers le visage de Fullbody, avant qu’il ne parvienne à s’arrêter.
NON.
Ne perds pas le contrôle.
Il n’en vaut pas la peine.
Pense à Zoro.
Pense à All Blue.
Pense à ta liberté.
Sanji réussit à arrêter sa jambe avant d’atteindre sa cible, faisant mine de refaire ses lacets comme si de rien n’était, en prenant de grandes inspirations pour tenter de regagner son calme. La salle entière était tendue et il pouvait voir que les marines étaient prêts à dégainer.
Fullbody se racla la gorge, reprenant sa place en souriant quand Sanji se releva. Celui-ci serra les dents, rangeant sa cigarette avant de se retourner, prévoyant de sortir de la pièce avec ce qu’il restait de sa dignité et de son sang-froid.
–Je n’avais pas réalisé que tu travaillais encore ici ; est-ce que que ta peine a doublé à cause de tes mauvaises manières ? Le ton de Sanji était plein d’amusement, mais Sanji ne lui fit pas le plaisir de perdre son sang-froid, pas cette fois.
Fullbody continua, faisant courir ses doigts autour de son verre de vin.
–Je n’ai toujours pas décidé que nous étions quittes. Tu m’as humilié, et c’est impardonnable. Fullbody saisit un morceau de pain dans la pile et le cassa en deux, mâchant nonchalamment pendant que Sanji commençait à s’éloigner.
–Ou peut-être devrais-je te remercier, sourit Fullbody en prenant une longue gorgée de vin. Grâce à toi, je suis devenu capitaine. Sanji résista à l’envie de lui cracher au visage, enfonçant ses mains dans ses poches avant de lever les yeux vers le chef de cuisine.
–Je vais me changer » informa-t-il en tirant sur son col tâché de soupe. Le chef de cuisine hocha la tête, incapable de dire le moindre mot quand le blond sortit de la pièce pour revenir à ses quartiers et empoigner un coussin.
Sanji enfonça son visage dans l’oreiller, peu importe s’il le tâchait avec la soupe, et cria jusqu’à ce que se gorge s’assèche. Il se sentait un peu mieux mentalement : sa gorge lui faisait mal et il sentait le goût du sang, mais il avait eu un bon exutoire pour sa colère.
Le blond replaça l’oreiller dans son lit, prenant des vêtements propres dans son tiroir, avant de prendre une douche pour se débarrasser des restes collants de ce qui avait été une excellente soupe. Il donna un coup dans le mur et fit la liste de toutes les insultes qu’il connaissait.
A ce rythme, ça n’était qu’une question de temps avant qu’il ne perde le contrôle et peigne les murs de la prison avec le sang de Fullbody.
Sanji finit de se laver et jeta ses vêtements tâchés dans le lave-linge avant de redescendre pour aider à nettoyer. Il s’alluma une cigarette, enfonçant ses mains dans ses poches en se dirigeant vers la cuisine.
« Sanji. Hannyabal surgit d’un couloir et interpella Sanji. Le blond s’arrêta, regardant le vice-directeur avec curiosité. L’homme fit un geste par-dessus son épaule. Le directeur veut te parler dans mon- je veux dire son bureau ; le capitaine veut te questionner au sujet de la disparition de Roronoa.》
Sanji exhala de la fumée, faisant tomber des cendres de sa cigarette. Merde. Il avait vraiment espéré pouvoir attendre le lendemain. Il ne savait pas s’il pourrait supporter à nouveau la vue du visage de Fullbody après aussi peu de temps. Sanji hocha la tête, et suivit le vice-directeur jusqu’au bureau de Magellan.
Il trembla légèrement quand il vit les marines attroupés autour de la porte. Magellan était assis à son bureau, pris dans une conversation qui cessa immédiatement quand Sanji entra dans la pièce.
Le sang de sanji bouillonna quand il traversa la pièce, sa peau brûlante de colère. Il serra les poings, maudissant silencieusement le destin en s’avançant. Fullbody était au milieu du bureau de Magellan, souriant victorieusement, une seringue de sérum de vérité dans la main.
Merde.-
Et voilà pour ce ( long ) chapitre ! J'espère qu'il vous a plu !
J'en profite pour mentionner que je suis disponible si vous avez besoin d'une bêta lectrice ! Si vous avez peur de faire des fautes d'ortographe ou que vous voulez améliorer votre texte, n'hésitez pas ❤
Peu importe si votre texte est déjà posté ou non.Si j'ai déjà commenté sur une de vos fanfictions, j'accepterai dans tous les cas, mais sinon je suis friande de :
Destiel ( Supernatural )
Ikesoren ( Fire Emblem)
Zosan ( duh )
Lawlight ( Death Note )
Kiribaku ( MHA )
Wrightworth ( Ace Attorney )Même si vous n'écrivez pas sur ces pairs, ou que vous faites un autre genre d'histoire n'hésitez pas, j'adore faire ça, je corrige mieux les textes des autres que les miens 😔
Je peux faire ça très rapidement, après tout dépend de la longueur du texte.Je précise que je DÉTESTE l'utilisation des mots "uke", "seme", des smileys hors phone fic, et autres dingueries qui nuisent au naturel et à la crédibilité de l'histoire.
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❤ N'oubliez juste pas de me créditer ❤
J'en profite pour préciser que Wattpad bug avec cette histoire, et je ne peux pas corriger mes propres fautes quand on me les signale...
À la semaine prochaine!
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Impel Down
FanficSanji, cuisinier d'Impel Down, se retrouve malgré lui en charge de la torture de Roronoa Zoro! Tous deux se virent piégés, pendant que Zoro restait persuadé que Luffy viendrait le chercher. Sanji prendra-t-il le risque de trahir ses supérieurs et d...