Chapitre 14 - Réunion

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« CULOTTES AUX FRAISES ! »

Le cœur de Sanji manqua un battement.

Pas les manticores. Elles se promenaient généralement en groupe et étaient l’une des choses les plus mortelles de la prison ! Quand elles en avaient fini avec toi, il ne restait rien, pas même des ossements. Sanji se rua vers la source du bruit, ses pieds frappant bruyamment le sol quand il s’approcha des sons des tuyaux de métal frappant de la chair. Il s’approchait, il pouvait le sentir. Il pouvait entendre le souffle lourd de Zoro et ses grognements. Une immense ombre apparut à l’autre bout de l’allée. C’était le Basilique, remis de sa commotion cérébrale.

Soudainement, Zoro courut hors de l’impasse non loin de Sanji. Sanji put sentir son cœur battre de joie quand il réalisa qu’il était très proche de l’autre homme. Son bonheur s’évapora bien vite quand il vit que l’épéiste était maintenant proche du Basilique ; assez proche pour être attaqué.

La créature leva une aile et frappa violemment Zoro sur le côté, faisant sortir un grognement étouffé de l’épéiste quand les barres métalliques roulèrent hors de ses mains et glissèrent hors de ses lèvres.

Sanji commença à crier désespérément quand le Basilique leva sa patte de poulet, mais sa voix fut perdue dans le hurlement du monstre. Zoro tourna sur le côté, essayant de saisir ses barres de métal quand la patte jaunâtre s’écrasa sur lui. Sanji vit la main masculine se figer et griffer les briques qui jaillirent tout autour du corps de Zoro, l’enterrant presque totalement.

L’adrénaline flouta la vue de Sanji et soudainement, ça n’avait plus d’importance si le Basilique était immense, lourd où combien il serait puni pour ça. Il vit Zoro peiner à se retourner, ses yeux fixés sur la créature avec la détermination que Sanji connaissait si bien.

Du sang sombre coula des coins de la bouche de Zoro, réveillant les instincts protecteurs de Sanji

ZORO EST À MOI.

Le Basilique ouvrit le bec, essayant de dévorer l’homme cloué au sol.

TU NE PEUX PAS L’AVOIR.

L’adrénaline qui obstruait l’esprit de Sanji et qui enflammait son système le fit sauter sur l’énorme monstre, levant la jambe droite dans les airs avec une furie presque divine.

« CONCASSÉ !

L’impact du talon de Sanji sur le crâne du monstre provoqua une onde de choc qui lui traversa la jambe, heureusement il ne pouvait pas la sentir, l’adrénaline faisant sortir la douleur de son système instantanément. La tête du Basilique s’enfonça dans le sol et le monstre laissa sortir un hurlement de douleur quand il sentit la douleur traverser sa colonne vertébrale.

Sanji souffla de colère en toisant le monstre, atterrissant près de Zoro avant de tirer, inquiet, sur les bras meurtris de l’autre homme.

–HÉ ! ZORO ! La violence et la colère de Sanji disparurent pour laisser place à l’inquiétude. Zoro avait l’air d’un zombie.

–On doit sortir d’ici ! Je n’ai pas l’odeur d’un garde pour eux. Sanji se rua en avant, les monstres pouvaient attaquer les gardes, mais il avait appris au fil des années que les gardes étaient armés et pouvaient les tuer s’ils y étaient forcés.

–Comment es-tu arrivé ici !?, Sanji aida l’épéiste à se redresser, jetant un regard inquiet aux manticores qui commençaient à quémander agressivement des sous-vêtements. Le trou est de l’autre côté! Sanji grimaça, l’épéiste aurait simplement pu patienter ou courir un peu plus lentement.

Sanji enfonça sa cigarette dans sa poche quand Zoro saisit son flanc, toussant du sang en récupérant les tuyaux métalliques. Ils commencèrent à courir, Sanji regardait le visage ensanglanté de Zoro avec grande inquiétude. C’était incroyable que ses poumons n’aient pas encore été percés, ses côtes étaient probablement en miettes. Zoro lui lança un regard, son expression sombre et pesante.

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