Chapitre 28: I'm searching but it's nothing left to find

28 4 0
                                    


⚜️Chapter 28⚜️

   -Ouvre cette putain de porte Indiana !
   -Mais lâche la ! Tu vois qu'elle n'a pas envie de te parler pourquoi tu insistes ? Demande une fille derrière la porte.
   -Toi tu l'as ferme, personne ne t'a parlé.
   -Mais tu fais chier tout le monde là et tu gâches l'ambiance ! Laisse la tranquille. Renchérit la fille.
Je soupire en lançant encore un regard au mec à côté de moi et nous nous relevons du lit en décidant enfin de sortir. Je ne vais pas gâcher la soirée des autres plus longtemps juste parce que Chaï est con et insistant.
C'est avec ennui que j'ouvre la porte et à peine celle-ci est ouverte qu'il me fusille du regard en la poussant contre le mur contre lequel elle se cogne. Plusieurs cris de surprise s'élèvent dans la pièce. Ce connard a coupé mon souffle pendant un instant mais je me reprends et avance vers lui.
   -Juste dégage. Tu vois que personne n'a envie de te voir ici. Lui dis-je à l'oreille.
   -Allons-y. Dit-il en me prenant par le bras mais je le relâche aussitôt en reculant.
   -Laisse moi. C'est bon là t'en as pas marre ? Ça dure depuis combien de temps sérieusement ? Stop ! 
Chaï me regarde dans les yeux, un regard grave et énervé. Il se rapproche lentement de moi, telle une bête sauvage face à sa proie. Je retiens mon souffle un instant et c'est lorsque son souffle se pose sur mon oreille que j'ai l'impression de mourir.
  -Tu as quand même été pendant une très courte période la mère de mon enfant. Murmure t-il.
Mon souffle se coupe dans ma gorge et l'air manque dans mes poumons. Mon cœur a littéralement raté un battement. Ma vue se brouille je... Je n'arrive pas à croire qu'il a réellement dis ça. Mes jambes flanchent et il me rattrape de justesse mais quand je tourne la tête je me rends compte qu'une autre personne me tient aussi. Le mec que je ne connais pas mais qui est resté à mes côtés tout ce temps.
C'est avec mes mains tremblantes que je repousse Chaï en dehors de la pièce, évidemment je réalise que cet inconnu m'aide aussi et ferme la porte derrière nous. Je fais les cents pas dans la pièce et il me regarde, les yeux écarquillés.
Il a entendu...
Il a entendu...
J'ai l'impression que mon crâne va exploser, tous les pires souvenirs de ma vie remontent à la surface si vite que j'ai envie de vomir.
   -Calme toi. Eh... calme toi.
Je ne l'écoute pas. Je l'entends mais je ne l'écoute pas. Les mains sur les oreilles, je secoue frénétiquement la tête en pleurant. J'ai envie de vomir c'est horrible et c'est ce que je fais.
« Tu as quand même été pendant une très courte période la mère de mon enfant. »
Il n'a pas osé. Ce connard n'a pas osé dire ça je refuse d'y croire. Je me rue sur mon sac et sors les premiers comprimés que j'y trouve et les avale immédiatement.
   -Eh qu'est-ce que tu fais ? Reprends toi, viens on va...
« Tu as quand même été pendant une très courte période la mère de mon enfant. »
   -Ouvre cette porte maintenant !
   -Putain ferme ta gueule mec ! Crie le mec à côté de moi. Eh Indiana.
La pièce autour de moi semble tourné. J'ai un souvenir de moi avec un enfant. Chaï et moi ayons un enfant, nous sommes si heureux que j'ai l'impression que ce n'est pas réel. Il y a tant de bruit autour de moi et mon coeur bat si vite...
   -Eh ! Qu'est-ce que tu as pris ? Tu transpires comme un porc et... Et ton pouls ! Il va super vite ! S'affole le garçon à côté de moi.
Il continue de crier en me secouant par les épaules mais la seule chose à laquelle je penses...
« Tu as quand même été pendant une très courte période la mère de mon enfant. »

-Comment ça tu ne sais pas comment gérer ça ? Tu... Enfin tu te dois d'être là merde.
-Je ne sais pas si je suis capable, d'accord ? Dis-je, les mains tremblantes.
Il apporta sa cigarette à ses lèvres et révulsa des yeux pendant une seconde avant de baisser les yeux sur l'eau face à nous.
J'eus la sensation pendant une seconde que le sol tanguait et que le sable sur lequel nous étions assis mouvait. J'allais vomir.
-Au pire je te donnerais du fric, tu feras ce qu'il y a à faire avec et on passera à autre chose.
Je relevai partiellement la tête de mes mains en le regardant de côté, effaré de ce que je venais d'entendre.
-T'es sincère là ?
-Oui.
-Attends Chaï t'es vraiment sincère là quand tu dis ça ?
-Je suis surtout con, Indiana. Mais qu'est-ce qu'on peut y faire...
-Te rendre moins con peut-être.
-Beaucoup ont essayé.
Il avait l'air fier de dire de tels conneries, j'étais choquée. Je ne savais même pas quoi dire j'avais juste l'impression qu'il me faisait une blague pour détendre l'atmosphère.
-Quoi ? Tu as mis en cloque plusieurs filles ? Le relançais-je.
-Non, tu es bel et bien la première, et j'espère la dernière.

Indiana doesn't like Boys AnymoreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant