Je descends la bretelle de mon soutien-gorge et regarde ma blessure qui cicatrisait petit à petit. Des frissons me parcourent le corps entier en me remémorant la douleur intense du coup de couteau qui a failli me coûter la vie. Je replace le pansement ainsi que la bretelle de mon soutien-gorge avant d'enfiler délicatement mon débardeur puis mon pull qui cachait la blessure. Je passe un coup d'eau sur mon visage pâle et souffle légèrement en entendant mon frère râler derrière la porte.Waël : Tu peux pas te dépêcher sérieux ?! Ça fait 30 minutes que t'es dedans !
J'ouvre la porte et le contourne en l'ignorant pour rejoindre la cuisine. J'avale mes cachets d'antidouleurs et me tourne en entendant des pas s'arrêter.
Waël : Pourquoi tu prends des antidouleurs ?
Moi : J'ai mal au crâne.
Waël : 2 comprimés pour un mal de crâne ?
Moi : Ça dure depuis hier soir je veux être concentré pendant les cours.
Waël : Mouais aller on y va.
Moi : T'avais pas besoin de la salle de bain ?
Waël : C'était juste pour que tu sortes.
Je hausse les yeux au ciel et le suis jusqu'à sa voiture.
Si seulement tu faisais un peu plus attention Waël tu aurais remarqué que ta sœur ne va plus aussi bien depuis la semaine dernière...
Si seulement tu ne m'avais pas pris pour une « parano » quand je t'ai parlé d'Aaron on en serait pas là. Allan ne serait jamais venu me « sauver » et je n'aurais jamais passé cet horrible séjour chez lui...
Je t'ai fais part de mes doutes et tu les as remis en cause.
Une fois pas deux.
Waël : Ça va pas Delilah ?
Moi : Si pourquoi ?
Waël : J'sais pas, t'es bizarre.
Moi : Je suis toujours bizarre.
Je vois ses mains se crisper légèrement sur le volant l'air perplexe.
Waël : Quand j'étais pas à la maison qu'est-ce qu'il s'est passé ?
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Au dessus des nuages le soleil brille
General Fiction𝘑'𝘵'𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘢𝘶𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘶 𝘮'𝘥𝘦́𝘨𝘰𝘶̂𝘵𝘦𝘴 𝘌𝘵 𝘵𝘶 𝘮'𝘥𝘦́𝘨𝘰𝘶̂𝘵𝘦𝘴 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘮𝘰𝘳𝘵 𝘱𝘰𝘶𝘳𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘰𝘯 𝘴'𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘥𝘪𝘵 "𝘖𝘯 𝘴'𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘷𝘪𝘦, 𝘰𝘯 𝘴'𝘲𝘶𝘪𝘵𝘵𝘦 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘮𝘰𝘳𝘨𝘶𝘦" 𝘋𝘦𝘴 𝘮...