𝒬𝓊𝒶𝓇𝒶𝓃𝓉𝑒-𝓆𝓊𝒶𝓉𝓇𝑒

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Je caresse du bout des doigts le bracelet qu'il m'avait offert et laisse mes pensées vagabonder un court instant

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Je caresse du bout des doigts le bracelet qu'il m'avait offert et laisse mes pensées vagabonder un court instant. Je pensais tout le temps à lui, chacune de mes activités me faisait penser à lui. Il me manque énormément et penser à lui me plonge encore plus dans le mal.

Deux mois sont passés depuis mon départ et je n'ai eu aucun signe de vie de sa part depuis. Il avait besoin de temps pour mettre les choses au clair et je n'attendais pas de signe tout de suite mais à présent, après deux mois je pense qu'il a définitivement fait une croix sur moi. Je n'aurais jamais cru ça de lui mais comme quoi on ne connaît jamais réellement une personne...

- Eh oh !

Je sursaute légèrement sous le sourire amusé de mon collègue qui me faisait signe depuis quelques temps déjà.

Moi : Pardon j'étais dans mes pensées.

Ali : Aller viens.

Je jette mon petit bâtonnet de sucette et le rejoins pour reprendre le travail. J'avais trouvé un travail dans une petite bijouterie pas très loin de chez moi. Je m'y plaisais assez bien et mes collègues étaient vraiment sympas ce qui me permet de penser à autre chose que l'absence de Siyah.

Ali : Ça va t'es sûre ?

Moi : Oui t'inquiètes.

Il me pince doucement le nez et va se poser au niveau du second comptoir pour mettre en avant les nouveaux bijoux qu'on vient de recevoir. Je déballe les bijoux des emballages pour qu'il puisse les mettre en rayon toujours dans mes pensées.
J'ai tenté de l'appeler une fois mais son numéro était indisponible. J'ai même essayé de contacter Andrès et Ivàna à cause de mon inquiétude grandissante mais leur numéro n'était plus attribué eux aussi.
C'est alors là que j'ai compris qu'ils avaient tous fait une croix sur moi.

Ali : Tu penses à moi encore ? Je t'ai dit que je te prendrais comme femme mais pas maintenant tu peux le comprendre ?

Je ris doucement et secoue la tête fatiguée de sa comédie de tous les jours.

Moi : Je pense à tout sauf à toi. Tu ne me mérites pas.

Ali : Tu me résistes mon cœur ?

Moi : Ali si ta copine entend ça, ça va barder.

Ali : Combien de fois je dois te dire que j'ai pas de copine ? T'es la seule.

Je hausse les yeux au ciel et continue de déballer les bijoux en essayant de l'ignorer mais impossible.
Ali aime beaucoup s'amuser et créer des ambiguïtés mais malgré tout il reste vraiment gentil. Je sais pertinemment qu'il le fait exprès pour m'embêter et me changer les idées car il voit que je ne suis pas toujours au top de ma forme.

Au dessus des nuages le soleil brille Où les histoires vivent. Découvrez maintenant