Je me réveille en sursaut et pose ma main sur mon cœur pour sentir les battements effrénés de celui-ci à la suite de mon cauchemar. Ces trois derniers jours passés avec Siyah me font ressasser sans cesse le meurtre que j'ai commis en Arménie.
Je revois le corps ensanglanté de Fahim ainsi que mon corps imbibé de son sang mêlé au mien.Je regarde l'heure sur le cadran accroché au mur qui affiche :
03h05
La maison était calme et aucune lumière ne se reflétait sous la porte, signe que tout était éteint à l'étage. J'enfile un sweat et déverrouille prudemment ma porte avant de la refermer. J'active le flash de mon téléphone et descends les escaliers avant d'atterrir dans l'immense salon. J'éteins mon flash et m'arrête net en voyant Aslan et Siyah assis sur le canapé devant un tas de feuilles et de photos posées sur la table en verre. Siyah me regarde les sourcils froncés alors qu'Aslan s'occupe à ranger les feuilles éparpillées.
Moi : Pas besoin je ne reste pas ici.
Je marche rapidement vers la cuisine et la ferme derrière moi. Je me sers de plusieurs verres d'eau et me détends un peu tout en reprenant mes esprits. Je n'ai même pas le temps de savourer ces instants de calme que je vois Siyah entrer dans la cuisine et la refermer derrière lui. Le voir me fatiguait plus qu'autre chose en ce moment, j'avais à la fois envie de lui balancer tout ce que je ressentais depuis que j'ai mis un pied en Turquie mais de l'autre côté j'en avais tout simplement assez de communiquer avec une personne aussi cynique.
Siyah : T'arrives pas à dormir ?
Moi : Si, j'avais juste soif.
Il m'analyse encore et encore comme à son habitude. Tout est toujours dans le calcul et la manipulation avec Siyah et je suis obligée de rentrer dans son jeu pour ne pas me faire manger.
Moi : Tu m'avais l'air occupé avec Aslan tu devrais le rejoindre.
Siyah : C'est quoi ton problème ?
Moi : Pardon ?
Siyah : C'est quoi ton problème depuis qu'on est ici ?
Cette question me prouve encore une fois que Siyah n'en n'a que faire de ce que je peux ressentir ou de ce qu'il me peut me faire ressentir.
Faible et inutile, voilà comment je me sens quand je suis à ses côtés.Moi : Je n'ai aucun problème tu te fais sûrement des idées.
Siyah : Alors pourquoi tu réagis comme ca ?
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Au dessus des nuages le soleil brille
General Fiction𝘑'𝘵'𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘢𝘶𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘶 𝘮'𝘥𝘦́𝘨𝘰𝘶̂𝘵𝘦𝘴 𝘌𝘵 𝘵𝘶 𝘮'𝘥𝘦́𝘨𝘰𝘶̂𝘵𝘦𝘴 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘮𝘰𝘳𝘵 𝘱𝘰𝘶𝘳𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘰𝘯 𝘴'𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘥𝘪𝘵 "𝘖𝘯 𝘴'𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘷𝘪𝘦, 𝘰𝘯 𝘴'𝘲𝘶𝘪𝘵𝘵𝘦 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘮𝘰𝘳𝘨𝘶𝘦" 𝘋𝘦𝘴 𝘮...