- Delilah ? Faut que tu partes maintenant.Je me tourne dans le lit épuisée et ouvre légèrement les yeux pour le voir debout habillé tout en noir prêt à sortir.
Moi : Il est quelle heure ?
Siyah : 05h. Rentre chez toi je dois partir.
Je me redresse surprise et le regarde mieux pour voir un énorme sac à ses pieds, différent de celui de la veille rempli d'armes.
Il me vire vraiment de chez lui à cette heure-ci ?Moi : Où est-ce que tu vas ?
Siyah : J'ai pris un billet pour la Turquie.
Moi : Mais ton voyage était prévu dans quelques jours non ?
Siyah : Je viens d'avancer la date.
Je le regarde incrédule et ne comprend vraiment pas son attitude.
Moi : Pourquoi tu as fait ça ? Qu'est-ce qui se passe ?
Siyah : Delilah. -durement-
Moi : T'as eu des nouvelles de ton père ? Tu lui a parlé ?
Son regard noir et son ton menaçant me font frémir et je comprends qu'il ne rigole vraiment pas.
L'évocation simple de son père suffit à le faire complètement changer d'humeur et je préfère éviter d'être à nouveau son souffre-douleur lorsqu'il est dans cet état.Il est à nouveau ce que je déteste le plus.
Menaçant, nerveux, impatient et surtout antipathique.
Siyah : Prends ton téléphone et tes clés je te raccompagne chez toi.
Il me montre d'un coup de tête la table de chevet avant de me tourner le dos et prendre son sac.
Je passe une main dans mes cheveux pour me donner le courage d'affronter cette nouvelle épreuve.
Encore une euphorie de courte durée, encore une fois je me sens si perdue et incomprise face à Siyah.« Donne moi de la haine et de l'amour »
Je le suis de près alors qu'il éteint tout dans l'appartement. Il prend un deuxième sac avec lui avant de me laisser passer devant pour ensuite refermer la porte à double tour. Je frissonne face à la brise du petit matin et le suis à nouveau en le voyant descendre les escaliers toujours sans un mot.
Plus je voyais son corps bouger au rythme de sa marche charismatique et plus mon cœur se fissurait n'étant pas prête à une nouvelle plaie au cœur.
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Au dessus des nuages le soleil brille
General Fiction𝘑'𝘵'𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘢𝘶𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘶 𝘮'𝘥𝘦́𝘨𝘰𝘶̂𝘵𝘦𝘴 𝘌𝘵 𝘵𝘶 𝘮'𝘥𝘦́𝘨𝘰𝘶̂𝘵𝘦𝘴 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘮𝘰𝘳𝘵 𝘱𝘰𝘶𝘳𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘰𝘯 𝘴'𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘥𝘪𝘵 "𝘖𝘯 𝘴'𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘷𝘪𝘦, 𝘰𝘯 𝘴'𝘲𝘶𝘪𝘵𝘵𝘦 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘮𝘰𝘳𝘨𝘶𝘦" 𝘋𝘦𝘴 𝘮...