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Je sens une énorme boule me prendre à la gorge à chaque fois que je daigne regarder ce qu'il reste de mon bras gauche. J'avais l'impression de sentir à nouveau ce fer brûler chaque parcelle de ma peau et entendre mes hurlements de douleur et de désespoir. Je sentais encore ma peau se décoller lorsqu'il retirait le fer avant que je ne m'évanouisse.J'aurais préféré qu'il me tue plutôt que de vivre ça.
Je chasse ces flashs et enfile cette manche et ce gant qui m'accompagnent quotidiennement depuis presque 13 mois maintenant.
- Kevork il est l'heure, ta famille est là !
J'observe une dernière fois cette chambre qui a accueilli bon nombre de mes cauchemars, mes cris, mes pleurs, mes crises de panique, mes hallucinations et surtout les centaines d'insomnies à mon actif.
J'enfile mon sweat à capuche effiloché et emporte avec moi pour seul souvenir de cet établissement mon petit sac contenant le strict nécessaire.
Ça fait bien longtemps que mon apparence et mon style vestimentaire n'ont plus aucune importance pour moi.
J'inspire un bon coup avant de sortir de cette chambre et longer le long couloir menant vers l'accueil signant la fin de mon séjour ici.
Plus j'avance et plus je parviens à reconnaître aisément la silhouette qui se tient debout près des chaises de l'accueil.
Il m'aperçoit et les larmes qui baignaient dans le creux de ses yeux suffisaient à tordre mon cœur d'une étrange sensation.
- Delilah...
Ses yeux parlent pour lui et je vois un énorme choc se refléter dans ses iris alors qu'il m'observe de haut en bas. Je peux tout à fait comprendre son choc, je n'arrive toujours pas à me reconnaître les rares fois où je me regarde dans un miroir.
Mes longs cheveux ondulés ont laissé leurs places à un carré approximatif mettant en avant mon visage dorénavant creusé.
Je flottais dans ce sweat et ce jogging trois plus grand que moi, laissant derrière moi les 10 kilos en trop que je n'avais jamais réussi à perdre toutes ces années précédentes.
Mes cernes violacées et mes lèvres gercées en conséquence de mes nuits blanches et de mes violentes angoisses me faisant arracher la peau de mes lèvres.
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Au dessus des nuages le soleil brille
General Fiction𝘑'𝘵'𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘢𝘶𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘶 𝘮'𝘥𝘦́𝘨𝘰𝘶̂𝘵𝘦𝘴 𝘌𝘵 𝘵𝘶 𝘮'𝘥𝘦́𝘨𝘰𝘶̂𝘵𝘦𝘴 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘮𝘰𝘳𝘵 𝘱𝘰𝘶𝘳𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘰𝘯 𝘴'𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘥𝘪𝘵 "𝘖𝘯 𝘴'𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘷𝘪𝘦, 𝘰𝘯 𝘴'𝘲𝘶𝘪𝘵𝘵𝘦 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘮𝘰𝘳𝘨𝘶𝘦" 𝘋𝘦𝘴 𝘮...