Je ferme les yeux un court instant pour réfréner mes larmes et ne pas craquer en plein travail. Voir les défilés de couple plus heureux que jamais ne m'aide pas à penser à autre chose que la profonde douleur que je ressens au plus profond de moi. Je n'ai jamais atteint un tel niveau de mal être que ces derniers jours.Entre cette humiliation comme je n'en avais jamais connu, les critiques que j'entends quotidiennement au lycée concernant mon physique, les moqueries derrière mon dos qui persistent et le stress du bac.
Mon petit cœur n'arrive plus à supporter autant de pression...
- Delilah ?
Je sursaute en sentant sa main sur mon épaule et j'ouvre à nouveau les yeux pour faire face à un Ali visiblement inquiet.
Ali : T'es sûre que ça va ? Tu m'as l'air bien fatigué.
Moi : J'ai juste super mal dormi ces derniers jours avec le stress.
Ali : T'inquiètes pas ! Tu vas l'avoir haut la main ton bac ! -sourire-
Je regarde autour de moi et remarque qu'Ali a eu le temps de fermer la boutique pendant que j'essayais de prendre sur moi après cette longue journée.
Ali : On y va ?
Je hoche la tête et pars vite récupérer mon sac dans les vestiaires avant de le rejoindre à l'extérieur de la boutique. Il descend le rideau et s'assure que tout est fermé avant de se tourner vers moi avec un large sourire et passer un bras autour de mes épaules.
Ali : Bon, qu'est-ce qu'on fait ce soir mon cœur ?
Moi : On ?
Ali : Toi, moi et Lynda.
Moi : Je ne te suis pas là...
Ali : Je t'avoue que ça me plairait bien de sortir entouré de deux magnifiques femmes à mes côtés. Une à mon bras droit et la seconde à mon bras gauche.
Moi : Ça n'arrivera jamais.
Ali : Ne jamais dire jamais mon cœur.
Je hausse les yeux au ciel et continue ma marche à ses côtés.
Monsieur tenait toujours à me raccompagner chaque soir.
Et j'avoue que ça m'arrange bien, je ne risque rien si Ali est à mes côtés.
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Au dessus des nuages le soleil brille
General Fiction𝘑'𝘵'𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘢𝘶𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘶 𝘮'𝘥𝘦́𝘨𝘰𝘶̂𝘵𝘦𝘴 𝘌𝘵 𝘵𝘶 𝘮'𝘥𝘦́𝘨𝘰𝘶̂𝘵𝘦𝘴 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘮𝘰𝘳𝘵 𝘱𝘰𝘶𝘳𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘰𝘯 𝘴'𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘥𝘪𝘵 "𝘖𝘯 𝘴'𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘷𝘪𝘦, 𝘰𝘯 𝘴'𝘲𝘶𝘪𝘵𝘵𝘦 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘮𝘰𝘳𝘨𝘶𝘦" 𝘋𝘦𝘴 𝘮...