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Moi: Tu veux savoir quoi, exactement?

Rédouane: Tout.

Moi: Mon père et moi, nous étions très proche, tellement que mon frère en était jaloux.

Rédouane: A ce point?

Moi: Oui... Un soir il a dut travailler, ce n'était pas prévue. Du moins il ne travailler plus comme chauffeur routier. Il devait dépanner un collègue à lui et mon y est allé. C'est la dernière fois que je l'ai vue, il m'a appeler en fin de soirée. On a parler un peu de tout puis on a raccrocher, je voulais l'attendre mais il m'a dit que c'était bon et d'aller dormir, c'est ce que j'ai fais.

Je me suis assise sur le sable face à la mer, Rédouane à fait la même chose que moi.

Moi: Vers cinq heures du matin mon téléphone à sonné, je ne le laisse jamais allumé la nuit du moins a cette période. C'était ma tante qui m'appelait, j'ai décrocher et elle m'a annoncé que mon père avait un accident. Elle m'a dit de me préparer et qu'ils venaient me chercher, mon oncle et elle. Quand nous sommes rentrer dans l'hôpital, un froid glacial ma parcourut, jusqu'à ce que j'arrive la bas, je croyais qu'ils me faisaient une blague mais d'un coup j'ai réalisé que c'était vrai. On nous a dit de patientés en salle d'attentes et que dès qu'ils auront des nouvelles, ils nous préviendraient. Nous avons attendus plus de deux heures, quand le médecin a franchi la porte de la salle d'attente j'ai sus qu'il n'avait pas survécu. C'est comme si, mon cœur c'était fissurer en deux parties. Le médecin est venue et il nous a dit que son cœur était trop fragile et qu'il n'a pas survécu. J'ai pleurer, hurler, je voulais voir mon père lui dire que je l'aime une toute dernière fois.  Le médecin a dut me donner un calmant tellement que j'étais hystérique. Mon frère est venue passer une semaine chez ma tante puis il est repartie chez sa mère, je suis allé habité chez mon oncle et ma tante en attendant que le juge donne sa décision pour savoir qui aurait ma garde. Je ne mangeais plus, je ne buvais plus, la seule chose que je faisais, c'était regarder le mur en face de moi. 

Rédouane: Ça dut être dur...

Moi: Oh que oui, puis un jour j'ai une grosse bêtise. Je suis allé dans la salle de bain et j'ai vue une lame de rasoir que mon cousin avait du laisser, là. Quand j'au vu cet objet, j'ai eu une délivrance, je voulais partir et rejoindre mon père en haut. Donc je me suis ouvert les veines, pendant que le sang coulait et qu'on essayer de rentrer dans la salle de bain, j'ai vue ma vie défiler. D'un coup j'ai sombrer dans le néant puis une lumière blanche m'ai apparut. Il y a des gens qui m'ont crus et d'autres qui ont dit que je mentais mais je sais ce que j'ai vue.

Je tourne mon visage vers lui pour le regarder en face, les yeux dans les yeux.

Moi: J'ai vue mon père, le premier homme qui m'a aimé. Il m'a dit qu'il fallait que je reste avec mon frère et Tatiana, que je ne devais en aucun cas me tué. Mais moi je voulais tellement rester avec lui, à ce moment là j'aurais tout donner pour le serrer dans mes bras. Mon père m'a fait promettre de ne plus me faire du mal, et je lui ai promis. Quand je me suis réveillé deux jours plus tard dans un hôpital, ma tante m'a appris que je suis morte pendant dix minutes, mon cœur s'est arrêter de battre, Ils ont même prononcé l'heure du décès. Tout le monde m'a crue morte puis d'un coup mon cœur s'est remis à battre, ils ont dis que c'était un miracle et je suis d'accord avec eux. Mais le miracle ce n'étais pas grâce à dieu comme il le disait mais grâce à mon père. A partir de ce moment là, je me suis battue pour vivre et pour rester aux cotés de mon frère et de Tatiana.

Rédouane: Je te crois, et pour ta mère?

Moi: J'ai du aller vivre chez elle, puis nous sommes venue vivre à la cité. Tu sais la suite du moins je l'ai revue.

Rédouane: Qui?

Moi: Clara, ma génitrice. Je lui ai fais signer avec l'aide d'Anthony, de renoncer à ses droit parentaux donc quand j'ai eu mes dix huit ans je l'ai adopter dans les règles.

Rédouane: Tu es devenue sa tutrice l'égal.

Moi: C'est ça.

Pendant un moment, personne ne parle, nous écoutons les bruit des vagues qui s'échouent sur la plage. Les gens qui rient, qui danse sur de la musique espagnol. Je pense qu'on avait pas besoin tous les deux d'un moment pour digérer la soirée qui venait de se dérouler, je me suis dévoilé à lui maintenant à lui de me prouver que je compte à ses yeux.

Moi: J'aimerais qu'on rentre.

Rédouane: Bien sûr, viens.

Le trajet c'est bien dérouler, nous sommes tous les deux restés dans notre coin à réfléchir. Il se gare dans le garage à coté des autres BMW, je passe par la porte qui relie le garage à la cuisine pour gagner du temps. Le calme est ^présent dans la villa, on pourrait entendre une mouche volé. 

Moi: Bonne nuit...

Rédouane: Bonne nuit, trésor...

Je monte les escaliers suivi de monsieur, quand je rentre dans la chambre Monica dort profondément. J'enlève ma robe et me talons puis je me couche, je garde sue ma culotte pour dormir. Dès que ma tête touche mon oreiller, je tombe dans les bras de Morphée. 

Je sens quelqu'un s'asseoir à coté de moi, puis la lumière rentre dans la chambre.

Moi: Fermer les volets!

Rédouane: Allez on se lève!

Moi: Non laisse moi dormir!

Rédouane: Non, aller j'ai préparer ton petit déjeuner et après on sort tous les deux.

Moi: Pas envie.

Rédouane: Maëva!

Moi: Rédouane!

Rédouane; Je te jure que ce que nous allons faire, va te faire du bien.

Moi: M'en fou, je veux dormir.

Rédouane: Dans une demie heure on part, trésor.

Je hurle dans mon oreiller, non mais, on peut même plus dormir chez sois! Merde à la fin! J'entends que la porte se ré-ouvre.

Moi: Je te jure Rédouane si tu continu à me faire chier, je vais te tuer!

??: Non c'est moi.

Je tourne la tête et vois Iona debout devant le lit.

Moi: Hum...

Iona: Alors raconte moi tous!

Elle se couche à coté de moi.

Moi: Il m'a emmener à un restaurent italiens, nous avons parler de ce qui c'était passer entre nous puis on est allé à la plage...

Iona: Et vous vous êtes embrasser?

Moi: Non! On a parler de mon père, du moins je lui ai raconté ce qui c'était passer...

Iona: Hum, je vois.

Elle me sourit et me dis:

Iona: S'il te refais du mal, cette fois je lui coupe les couilles et sa bite!

On se met à rigoler comme des connes, qu'est ce que je pourrais faire sans elle? Rien. 

Moi: Bon je vais manger puis me préparer.

Iona: Ok.

Au moins après la nuit que je viens de passer, elle arrive encore à me faire rigoler.

Fille au cœur d'acier, débarque à la tess. TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant