Chapitre 8

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Dès que la flèche touche une des statues se situant à la fin de ce couloir, on se met à courir et dès qu'on voit des soldats bien que inconscients ou en train d'halluciner, on les frappe violemment à la tête pour les assommer.

- 3 minutes 45 secondes, crie Prexton essoufflé, finissant d'achever un vampire qui s'imagine en train d'embrasser quelqu'un.

C'était le temps qui nous restait est encore, le problème c'est que ça n'était pas assez. Les effets hallucinogènes et paralysants n'étaient pas assez puissants pour faire effet sur tout le monde.

Reprenant une autre flèche, alors qu'on se trouve au centre de l'allée, je la tire le long du couloir Ouest.

- Je m'occupe de ce qui sont là, occupe toi simplement de prendre possession du système, lui dis-je, avant de m'adresser à nos ennemis pour attirer leur attention vers moi. Allez venez là, les minous.

Ils étaient au moins une trentaine. Impossible pour moi de m'en sortir, sans utiliser la magie. Vérifiant que Prexton n'était plus dans les parages, je m'empare de la torche accrochée au mur.

- Ignis impetus tempestatis, incante-je avant de rajouter. Silentium.

Le feu se situant sur le bout de bois, s'éleva et grossit de plus en plus, formant un tourbillon de flammes qui s'étendit tout le long du couloir n'épargnant personne, vampire, loup ou elfe, qui tentait de crier mais dont aucun son ne sortait de leur bouche, avant de disparaître après avoir tuer tout le monde.

Les corps calcinés gisaient tout autour de moi, pourtant je ne ressentais rien. Je savais que c'était immorale, mais c'est eux qui avait débuté ça, et comme le disait Dwayne, "Qui commence une guerre, en devient le premier tué"

Sachant très bien, que je ne pouvais pas laisser cet endroit dans cet état, je décide de faire disparaître tous ces corps.

- Evanescet.

Je cours le long du couloir Ouest, en remarquant que Prexton avait bien assommé tous les soldats du FMP. A la fin de celui-ci, se trouvait une porte ouverte, celle-ci était remplie d'ordinateur et de câble parfois sectionné, il se trouvait dans le centre, surpris de me voir si tôt, avant de reprendre son travail.

Je jette un coup d'œil à sa montre. 2 minutes. C'est le temps qui nous restait.

- On est fichu, dit-il tout en continuant de taper sur le clavier.

- Pourquoi ?

- J'ai pas assez de temps, se plaint-il.

- Pourquoi ?

- C'est compliqué...Quand on hack une machine, on ne fait pas que aligner des lignes de code, tu comprends ça ? On pénètre littéralement dans l'esprit du concepteur ou de la personne comme tu veux.

- Et ensuite ?

- C'est trop compliqué.

- Tente toujours.

En soit, ça ne m'intéressait pas, mais j'essayais de lui modifier sa perception du temps, pour qu'il ne se doute de rien. Alors qu'il continuait de parler, je murmure sans bruit :

- Tarditatem tam longum tempus.

Et instantanément le temps ralentit, personne ne pouvait le sentir sauf nous deux, mais Prexton était tellement absorbé par ce qu'il faisait et sa tentative de me faire comprendre comment ça fonctionnait qu'il ne s'est même pas rendu compte.

Même si tu ne m'aimes pas [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant