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Chapitre 8 : Coeur

Chapitre 8 : Cœur

Les jours suivant, le climat se calma dans l'esprit de Charlie, elle apprit avec beaucoup de difficultés à maîtriser son pouvoir, Stark pouvait être persuasif quand il le voulait. Même si elle espérait au fond d'elle qu'il puisse se débarrasser de cette batterie cela était impossible, en plus elle était en quelques sortes reliée à ses organes vitaux ce qui voudrais dire qu'il y aurait une chance qu'elle en succombe. D'un commun accord avec l'équipe de scientifiques il a été décrété qu'elle garderait le système dans son corps et qu'ils ferraient tout pour ne l'activer que en cas d'urgence. C'était convenu comme ça.

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*ALERTE INTRUSION INCONNU DANS LA BASE*

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A l'instant où l'alerte avait retentit les habitants de cette base se mirent sur le mode furtif, le but étant de neutraliser l'ennemi sans faire de blesser ni détruire les bâtiments. Difficile alors de savoir quelle stratégie ils pouvaient aborder en ne sachant aucunes position de l'ennemi et encore moins celle de leurs coéquipiers.

Aussi discrètement que possible Charlie sortit de sa chambre, elle longea les murs à la recherche d'informations, en regardant par dessus la rambarde elle aperçue Natasha et Peter derrière le comptoir, elle leur fit signe qu'elle se dirigeait vers le hall principal ou certainement il devait y avoir des traces de passages. En arrivant vers le haut elle distingua des voix lointaines. Deux hommes parlaient entre eux, en jetant un bref regard vers l'entrée elle vit un petit groupe de gens sur la pelouse dont trois hommes surarmés faisaient le tour pour trouver une accès plus simple.

Sur la gauche elle prit le couloir menant dans le garage souterrain, elle savait qu'aujourd'hui Tony et Buck devaient y retaper la moto de Steve, comme une ombre elle pénétra dans le souterrain et au fond vers l'établi elle vit les deux hommes qui semblaient tout à fait sereins loins de s'imaginer ce qui se passait au dessus de leurs têtes. De suite elle alla les prévenir de la menace imminente, décrivant le nombre d'assaillants, la tactique, et leurs armement.

En y réfléchissant bien ils étaient assez bien équiper. A peine terminer son explication elle sursauta au bruit de la porte qui s'ouvrît, un regard vers Tony qui semblait ne pas savoir ce qui se passait, elle prit ensuite l'initiative de se cacher plus vers le fond ou se trouvais un débarras pour les produit toxiques. Une fois dedans elle décrocha le faux plafond et s'engouffra dans le système de ventilation. Suivit des deux héros elle les guida jusqu'à la salle de bain la plus proche et qui heureusement pour eux donnait un angle de vision assez large. En descendant dans la pièce elle entendit les voix se rapprocher. Au dernier moment elle ferme la trappe derrière elle ce qui empêchait Barnes et Stark de descendre.

Au même instant la porte de la salle s'ouvrît et elle se trouva nez à nez avec deux hommes armés jusqu'aux dents et cagoulés. Buck aurait bien voulu l'aider mais il savait que cela aurait été stupide, elle essaya de les désarmer mais l'un d'eux lui donna un coup de taser dans le flan gauche ce qui l'a fit tomber instantanément. Il l'a prit par le bras et la traîna hors de la pièce en direction du garage, là où se trouvait leurs unique sortie. Le son d'un hélicoptère retentit puis plus rien.

*INCONNU DISPARUS, PLUS AUCUN DANGER*

Toute de suite chacun sortit de sa cachette et essaya d'appeler les autres, rapidement tout le monde se retrouva dans le salon, en regardant partout il ne manquais qu'une seule personne. Charlie. Et pour rajouter à cette situation déjà bien merdique Peter dis simplement :

« La seule choses que j'ai pu voir c'était leurs uniformes, on aurait dis des espions avec une grosse pieuvre dans le dos... »

Ce ne fit qu'un tour dans le cerveau de Captain, il savait très bien quel était ce logo, ce que ça signifiait, et clairement ce n'était pas une bonne nouvelle. Hydra. Le grand retour. Mais pourquoi après 75 ans? Il fallait mettre au point une stratégie et vite, avec cette organisation ils n'étaient jamais sur du temps de vie de leur otage et si on imaginait le pire ils allaient peut être l'a torturée, à nouveau.