[Annecy - France]Entouré d'un domaine immense où s'étalait une forêt, un étang, des allées gigantesque et une cours avant, le manoir était immense, composé de quatre chambres dont un bureau, deux salles de bain, un grenier, une cave, un garage avec deux voitures à l'intérieur et surtout une énorme pièce à vivre combinant un salon chaleureux, une cuisine ouverte sur la salle à manger où trônais une imposant piano, mais surtout le laboratoire. Le grenier servait à ça, toutes ces heures et ces jours de recherche. Franck Dumas travaillait tellement dur pour aider Charlie.
Franck était un scientifique français qui avait toujours eu un attrait particulier avec la modification psychique que l'homme pouvait infliger à d'autres êtres humains. Étant le cas de Charlie il accepta immédiatement de l'aider lorsqu'elle fit appelle à lui et sans aucune hésitation.
Bien sûr ils mirent un petit temps avant de se faire complètement confiance, elle n'avait jamais été manipulée par d'autres personnes que Tony ou Bruce alors confier son corps et son esprit à cet homme était pour elle un vrai challenge. De son côté Franck aurait pu prendre peur plus d'une fois et s'enfuir de cette situation, entre ses cauchemars à répétitions, son comportement instable à leurs débuts et ses envies incessantes de mourir il dut faire face à un Charlie plus que détruite.
Par chance ils eurent quand même leurs lots de bons moments, entre les petits instants de repos le soir devant la télé ou autour d'un bon repas leurs faisaient beaucoup de bien et maintenaient cette relation de confiance entre eux. Charlie avait souvent pensée à s'auto lobotomiser pour oublier l'existence des ses anciens amis et surtout faire disparaître la douleur de leur absence dans sa vie, elle avait tentée tellement de choses pour tourner la page. Elle vivait désormais avec Franck au beau milieu des Alpes françaises en espérant ne plus jamais faire face à la déception qu'elle avait perçue sur les visages de ses camarades ce jour là.
Hantée par les fantômes de ses crimes elle n'arrivait plus à dormir, alors elle rentabilisait son temps éveillée à travers de nombreuses recherches et expériences qu'elle s'infligeait pour désactiver à tout jamais le soldat qui dormait en elle.Elle avait finit par réussir, après quatre mois intense elle pouvait de nouveau écouter cette musique sans ressentir le besoin de tuer la première personne qu'elle croisait. C'était certainement la plus grande libération de sa vie, elle pouvait enfin reprendre un train de vie normal, sans missions, sans danger, sans super héros, sans super méchant, rien de tout ça.
D'un autre côté elle se sentait abandonnée, personne n'avait chercher à la retrouver, ni Tony, ni James, Peter, ni Natasha, personne. Une part d'elle se sentait trahit et blessée par leur absence, elle s'imaginait déjà se prendre la tête avec Barnes pour qu'il arrête de la convaincre de rentrer avec lui mais non rien de tout cela.
Elle avait certainement prit la meilleure des décisions, elle l'avait attendu six mois pendant sa congélation mais lui ne se battait pas pour la retrouver ? Était il vraiment amoureux d'elle ? Elle en avait déduit que non.Franck : « Ce soir on sort ! On vas danser toi et moi ! »
Charlie : « Tu aimes danser Franck??? »
Franck : « J'adore ça mais pour ça il faut qu'on sorte de notre trou à rat! »
Charlie : « On vas où? »
Franck : « On est presque coller à la Suisse est ce que ça te tente un petit ce jour là bas ? »
Charlie : « Ouuuuuh bonne idée ! »
Franck y était déjà allé plusieurs fois dans sa vie, il aimait prendre des petites pauses la bas, ce pays était reposant, les gens n'étaient jamais stressés et les villes étaient plus belles les unes des autres. Il jeta son dévolu sur la belle Genève, la fête battait son plein dans le cœur de la ville et les deux amis comptaient bien en profiter toute la nuit.
Les valises dormaient tranquillement à l'hôtel, chacun sortirent leurs atouts beautés pour cette belle soirée qui s'annonçait. Le jeune français servirait de guide pour la soirée.Après un bon petit restaurant, quelques blagues vaseuse de Franck et beaucoup de photos le duo prit le chemin vers le club le plus proche. Grâce à ce petit français Charlie avait connu les clubs, les cinémas, les restaurants, tout ce qu'elle n'avait jamais fait avec James, comme un humain classique. Une fois à l'intérieur elle sentit une ambiance réconfortante et familière qu'elle avait presque oubliée, l'alcool, les gens, la drague et la musique. Elle se précipita sur la piste de danse avec comme cavalier son ami, les deux compères aimaient vraiment danser ensemble et ils en tiraient avantages.
De part sa carrure Franck pouvait facilement défendre Charlie en cas de problèmes même si il savait très bien qu'elle se débrouillait bien mieux par elle même, de part leurs complicités ils attisaient la curiosité de potentiels prétendants et attiraient les jeunes célibataire à la recherche d'amusement. Charlie se laissait flirter le temps d'un moment mais elle n'allait jamais plus loin, au grand malheur de Franck qui trouvait ça dommage qu'elle se prive de petits plaisirs. Seulement il était toujours dans sa tête, dire qu'elle ne voulait plus être amoureuse de lui ne changeait absolument rien dans son cœur. Dans ces moments là elle laissait le français à ses activités et sortait prendre l'air.
Comme une adolescente meurtrit d'amour elle s'isolait un instant pour regarder son visage, dans son téléphone y résidait quelques rares photos de lui, elle ne voulait pas l'oublier, elle s'infligeait ce chagrin, elle s'infligeait cette douleur pour se rappeler à quel point elle l'aimait et qu'elle n'aimerait certainement jamais plus personne de cette manière. Elle avait raison, elle ne pouvait tout simplement plus aimer personne de cette façon, cet amour était réservé pour lui et seulement lui. Elle appela Franck pour lui dire qu'elle allait sûrement rentrer à l'hôtel, qu'elle était fatiguée et qu'une bonne nuit de sommeil l'attendait.
Sur le trajet jusqu'à son lit elle en profita pour admirer la ville de nuit, elle agissait désormais comme un être humain classique, elle n'utilisait plus aucuns de ses pouvoirs ni aucunes de ses capacités physique, sauf en cas d'urgence mais ces temps ci la vie lui paraissait terriblement calme. Être une humaine tout ce qu'il y a de plus banale lui rappelait un peu sa vie d'avant, elle éprouvait de la nostalgie quelques fois. L'air frais de ce début du mois de mars lui chatouillait la nuque, les vitrines des magasins s'occupaient d'éclairer son chemin jusqu'au bâtiment qu'était son hôtel. Elle pénétra dans le hall d'entrée par le tourniquet doré qui faisait office de passage, elle prit la direction de l'ascenseur et appuya sur le 4ème étage. Son reflet dans les miroirs de la cabine lui montrait une grande fatigue, après un démaquillage efficace et une bonne douche chaude elle enfila son pyjama et comme tout les soirs elle sortit sur le balcon pour admirer un peu le ciel le temps d'un instant et y déposa une petite bougie.
La vue de la ville avec cette légère brise aurait presque pu effacer la douleur dans sa poitrine le temps d'un court instant. Mais non. Charlie le savait elle allait devoir vivre avec un bon moment avant que cela cicatrise et en y repensant bien elle allait certainement faire face à ses pensées intrusives, tout ce qui lui venait en tête depuis des semaines était la possibilité que James aime quelqu'un autre à sa place, qu'une autre pouvait le rendre heureux, qu'une autre allait vivre la vie qu'elle aurait aimée avoir avec lui.
En fermant la porte du balconet elle sentis une présence dans sa chambre et à l'instant où elle comprit de quoi il s'agissait une voix rauque raisonna derrière elle.
Thor : « Bonsoir Charlie »
Charlie : « Thor Odinson, qu'elle surprise »
Thor : « Tu n'a pourtant pas l'air surprise »
Charlie : « Je t'ai sentis venir »
Thor : « Peut on discuter alors ? »
Charlie « Bien sur, mais je t'alerte je suis fatiguée il se peut que je décroche et que je m'endorme ahah »
Thor : « C'est fou comme tu m'a manqué »
Charlie « Toi aussi, si tu savais »
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ФанфикUn passé commun, des mutations mortelles, un futur incertain. Certaines choses ne peuvent pas être contrôlées et encore moins ce qui se passe dans le cœur d'un être. Quand les décisions passées rattrapent celles du présent il faut se méfier de l'eff...