Chapitre 14 : Phase 4

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[1943]

Inconnu : « Votre mission Shadow Soldier : un réseaux de révolutionnaires rebelles est entrain de se créer en France vous devez y mettre fin, tuer leurs leader, ses co équipiers principaux et les réseaux devraient se détruire de l'intérieur. »

Charlie : « À vos ordres »

À cette époque les combats faisaient rage entre la France et l'Allemagne, les soldats sur le front n'avaient pas le temps de s'occuper des conflits internes du pays et l'occupation allemande n'arrangait en rien la situation 1943 était une année d'apogée pour le règne nazis. Malgré tout des petits réseaux de résistance s'étaient crées un peu partout, dans l'anonymat et la discrétion la plus totale. Mais rien de bien assez discret pour que Charlie ne les aient pas repérées. Son objectif en plus d'éliminer le réseau était de rapporter des informations primordiales sur ces résistants à fin d'en débusqués le plus possible sur les territoires environnants. En clair, les faire exploser de l'intérieur pour donnez tout le pouvoir aux nazis.

Après quelques jours de recherches intensives et de collectes d'informations elle détenait maintenant bien assez d'éléments lui permettant de brûler l'arbre par les racines. Le grand leader de ces opérations, un jeune français qui ne voulait que la liberté pour son peuple fut massacrer sous les lames tranchante de la jeune femme et elle tortura ses 6 autres coéquipiers pour prendre connaissances de plus d'éléments encore. Grâce à elle Hydra prenait une avance considérable sur les autres organisations et gagnait d'avantage la confiance du führer. Plus il avait confiance en Hydra, plus le laboratoire du docteur Weber pouvait exercer en tout impunité sur n'importe qui ses expériences inhumaines, construisant ainsi sa petite armée privée dans l'ombre du nazisme.

Le pouvoir chez les hommes de cette époques leurs faisaient tourner là têtes assez rapidement, plus ils en avaient plus ils en voulaient. CQFD.
Elle devait passer sur une mutation de plus pour enfin avoir la confiance totale du Doc.

Barnes fit sont entrée dans sa cellule ce qui l'a surprit, elle remarqua qu'il était déclenché en assassin, elle devait de base observer comment l'éteindre puis le rallumer. Simple : coma artificiel pendant 30 minutes, réveil aux électrochocs légers. Formule magique et le revoilà dans la peau du Winter Soldier.

De son côté il obéissait aux ordres. Hydra en profitait grassement pour mener une petite expérience. Le soldat devait déclenché la jeune femme à son tour, l'éteindre et la rallumer et tout ça plusieurs fois d'affilé pour qu'elle puisse assimiler le programme dans son esprit.
Pour Charlie la méthode était presque la même, ce qui changeait c'était la formule magique, à la place d'une série de mots clés qui lui retournerait le cerveau il lui suffisait d'une chanson. Une ancienne chanson française des années 30, une certaine Lucienne Boyer qui interprétait « parlez moi d'amour ». Assez paradoxal dans ce genre de situation.
Cette balade qu'écoutait le docteur pendant qu'il faisait ses tests sur le corps de Charlie donnait une dimension encore plus folle à la situation. Une musique si belle et calme dans un contexte aussi horrible. Weber aimait les paradoxes.

Alors Le soldat sous les ordres du docteur alluma la musique. Son corps tout entier se figea sur la grande plaque, ses muscles se contractaient tous en même temps. Elle serrait les dents pour ne pas hurler, son cerveau lui envoyait le signal qu'il était temps de lâcher prise. À. l'instant précis où son regard changea de couleur le soldat dressera ses liens. Ils étaient maintenant face à face à se regarder dans les yeux, attendant les ordres du scientifique.

Weber : « Battez vous. Le premier qui pose un genoux au sol se recule et se laisse attacher à la plaque. »

Un combat sans règles se lança alors instantanément, le bras de fer du soldat d'hivers lui donnait un certain avantage de défense, la rapidité de la jeune femme l'avantageait dans ses attaques. La force cette fois ci prit le dessus sur la rapidité et il l'a fit plier les genoux sur le sol sans grande difficultés. Elle s'installa machinalement sur la plaque, il l'attacha doucement contre le métal. Le Doc lui fit une injection qui l'endormit presque immédiatement, les électrochocs la réveillait en panique, à chaque fois elle avait un instant de lucidité et d'humanité qui dévoilait la terreur qu'elle ressentait quotidiennement. Mais elle devait tenir encore quelques minutes, quelques rounds de plus, quelques comas de plus. À la fin de la session elle ne savait plus où elle était tellement son système était cassé, usé, elle peinait à tenir debout et n'aspirait seulement qu'à une longue période de sommeil. Il l'a détacha donc de cette plaque maintenant brûlante comme elle, elle transpirait de tout son corps, il l'emmena sous l'eau fraîche d'un seau qui trainait là et après l'avoir épongée il l'allongea le plus doucement possible dans son lit, en la déposant il murmura :

Buck : « Pardon... »

Il referma la porte après que le doc lui ai donné l'ordre de partir. Escorté par des gardes il fut réinséré dans sa cellule, l'expérience était finit, la journée aussi. Tout deux n'avaient plus aucune énergie, même si Winter Soldier n'avait pas subit les décharges il ressentait là douleur à travers elle. Le sommeil était leur meilleur allié et l'unique raison de leur survie.

Les jours qui avaient suivis étaient calmes, pour un court instant elle avait eu le droit à un peu de répit, chose rare quand on connaissait les aspirations de Weber qui maltraitait ses sujets à outrances quitte à en perdre certains. Cet homme était dénué de toute humanité, il n'avait ni femme ni enfants, il n'avait donc rien à perdre, ce qui le rendait des plus redoutable.
Un matin alors que Charlie dormait aussi paisiblement que possible il entra en trombe dans la pièce, lui ordonnant de se lever et de s'habiller pour la journée, il n'avait pas pour habitude de faire ça alors de prime abord très étonnée elle s'exécuta par la suite. Elle comprit très vite que le scientifique ne lui proposait pas une promenade de santé, elle arriva dans une immense pièce dans laquelle se trouvait une dizaines de machines des plus effrayantes les unes des autres, autour d'elle s'affolaient une armada de personnes en blouses blanches.

D'après ce que disait les scientifiques elle allait assistée à une des expériences que subissait Buck. Comme il était encore un novice comparé à elle les scientifiques mettaient en œuvres plus de moyens et de nouvelles technologies pour le rendre meilleur encore.

Weber utilisait des termes techniques qu'elle ne comprenait absolument pas, pourtant c'était très explicite visuellement, son corps était attaché à différents câbles, son crâne emprisonné entre deux énormes électrodes le tout sur une chaise au centre de cette cohue générale.

Charlie : « qu'est ce que vous lui faites ? »

Weber : « Tu deviens faible, on te remplace »

Charlie : « Quoi? Mais? Vous allez me tuer »

Weber : « Non bien sûr que non. Envoyez lui les décharges »

Charlie : « Oh mon dieu qu'elle horreur... vous allez le tuez... arrêtez ça... »

Weber : « Ne soit pas si niaise. »

[2020]

Buck : « CHARLIE NON!!! »

Tony : « Charlie arrête tes conneries ne fait pas ça... »

Natasha : « mais qu'est ce qu'elle fou, elle est folle ? »

Peter : « je vais la stopper, elle vas mourir si elle continue »

C'était déjà trop tard, dans sa tête la décision était prise depuis un moment, le plan touchait presque à sa fin elle ne pouvait pas s'arrêter en plein milieu et elle devait terminer le travail qu'elle avait commencée. Elle prenait alors le risque que Thanos veuille l'emmener avec lui mais c'était la seule solution qu'elle avait pour que jamais il ne s'empare de la pierre. Jamais il ne pourrait décimer la moitié de l'univers en un claquement de doigt. Si il le voulait il devrait la tuer de ses mains.

Charlie n'avait vraiment pas peur de la mort, elle y était déjà préparée depuis longtemps et d'ailleurs elle pensait avoir eu beaucoup de chance de vivre encore maintenant. Elle avait fait un point sur sa vie avant ce combat, sur ce qu'elle laisserait aux autres si elle mourrait et a toute la peine qu'elle engendrerait. Malgré tout elle n'en restait pas moins déterminée.

Charlie : « Allez qu'on en finisse. »

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