Chapitre 45 : Ero Guro

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Habillée d'une longue robe verte en satin, parée des plus beaux bijoux en diamant blanc, une coiffure impeccable au millimètre prêt et un maquillage plus que parfait. D'une foulée langoureuse elle pénétra dans l'entrée du manoir, de sublimes moulures revêtaient les murs comme les plafonds, chandeliers, tableaux d'artistes connus dans le monde entier, champagne, caviar et célébrités. Le gratin de la bourgeoisie américaine et plus encore. Le son résonnant de ses talons sur le sol de marbre tricolore fit tourner les têtes unes à unes, chaque regards dans sa direction lui donnait un peu plus confiance, son incroyable beauté méritait sans doute toute cette attention mais elle ne cherchait l'attention que d'un seul homme, Léo.

Depuis sa petite visite au sein de la base pour une simple entrevue il avait gravit les échelons rapidement, depuis plus de deux ans il était devenu le rédacteur en chef d'une grande maison d'édition et de rédaction du centre de New York et avait misé sa fortune sur une dizaines de domaines tél que le Manoir dans lequel elle se trouvait. Ils ne se connaissaient pas à l'époque mais entre temps la jeune femme avait voulut connaître des détails de sa vie, facile, il lui suffisait de taper son nom dans une barre de recherche alors qu'elle restait encore bien mystérieuse à ses yeux. Mystère qui avait finit par attirer sa curiosité et lui donna l'envie de se rapprocher d'elle.

Elle ne le chercha pas tout de suite dans la foule, non, il fallait immiscer un peu de tension entre eux deux, cette soirée devait être mémorable, chaque visages étaient connus dans l'univers, des acteurs plus beaux les uns que les autres, des chanteuses aussi douées que sublimes et beaucoup d'hommes et femmes avec une très grande influence sur le pays, tant politiquement qu'économiquement ou socialement. Quelques accolades, de légers baisers et surtout de l'hypocrisie en quantité indécente.
En connaissant son caractère on pouvait facilement croire que c'était un vrai défis pour elle de déambuler au milieux de cette foule jusqu'à l'instant précis où ses yeux tombèrent sur sa silhouette, pas grandit d'un centimètre et pourtant un charisme fulgurant, la droiture de sa mâchoire s'accordait parfaitement avec la largeur de ses épaules, bien que très masculins et affirmé il gardait quelques traits adoucis, des yeux avec de longs cils qui lui donnait un regard plus séduisant et son sens de la mode reflétait directement sa personnalité.

Son rictus s'étirait illuminant son visage dans son intégralité, elle le laissa venir à elle et l'accueillit dans une tendre embrassade, les mains du journaliste glissèrent dans le creux de ses reins et elle passa ses bras autour de sa nuque pour resserrer cette étreinte. De suite et pour profiter de cette soirée correctement Léo prit le temps de faire les présentations au près de ses convives, ensuite il demanda à ses gardes de surveiller la soirée pendant qu'il organisa une sorte de contre soirée dans son petit salon, canapés en cuir, une grande table au centre, des verres et du whisky et du jazz en fond. L'ambiance plus décontractée inspira une sentiment de plénitude pour Charlie, elle prit place dans un fauteuil non loin du tourne vinyle un verre à la main, le regard droit et fière.

Léo : « Madame »

Charlie : « Monsieur »

Léo : « Comment tu vas ma belle ? »

Charlie : « Bien mieux maintenant avec ce whisky »

Léo : « 25 ans d'âge, une pure merveille, un peu comme toi »

Charlie : « Mmmmh flatteur »

Léo : « Je pense qu'on devraient approfondir la question toi et moi ? »

Charlie : « Tu pense ? On devraient peut être alors »

Léo : « Parfait »

Le temps se ralentissait, les mouvements de son corps étaient flous et désordonnés, elle tenta de retirer ses talons mais perdant l'équilibre elle chuta sur le sol, accompagnée d'un rire nerveux elle se redressa assise sur le cuir pourtant sa vision continuait de se troubler continuellement, il lui était de plus en plus compliqué de garder le cap néanmoins elle sentait la tonne de baisers lui envahir le cou, les épaules, la poitrine et lentement ses vêtements quittèrent sa peau. Ensuite le trou noir.

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