Shuri avait recommandée à Charlie de prendre du temps pour elle, les blessures auxquelles elle avait été exposées méritaient un suivis plus approfondis qu'un simple coup d'œil de la part de ses camarades et il était encore plus important de suivre l'évolution de son état depuis qu'elle était devenue le réceptacle des cinq pierres réunies. C'était l'occasion de se retrouver avec James dans un contexte plus en détente, pendant sa convalescence il devait quand même faire quelques missions mais Tony étant compréhensif et avec l'accord des autres le soldat avait accès plus régulièrement aux terres du Wakanda.
Un jour de grande chaleur alors que le soleil brillait de toute sa lumière dans ce ciel immaculé de nuages elle eu l'envie de profiter de l'espace vaste que lui offrait l'extérieur, elle prit un sac avec de quoi se réapprovisionner en cours route et suivit les instructions jusqu'au pied d'un grand arbre non loin de la. Elle s'asseyait sur une de ces racines, blottît contre le bois elle avait envie de voir l'étendue de ses nouveaux pouvoirs, grâce à la pierre de réalité et ses capacités elle décida de fabriquer une illusion autour d'elle. Petit à petit le sol sur lequel était posé ses affaires se transforma en un nuage géant, doux, moelleux et rebondissant, elle s'allonge immédiatement dessus avant de regarder la grandeur de l'arbre au dessus d'elle. Cette immense plante commençait à être envahie d'un milliard de lumières incandescentes, comme des petites lucioles et les feuilles qui garnissaient sa tête laissèrent apparaître une sorte de cabane à son sommet.
En essayant de grimper le long du tronc accrochée aux quelques plantes grimpantes, une fois la cabane atteinte elle se glissa à l'intérieur, il y faisait bon vivre, une seule pièce mais tout à fait confortable. Elle passa un bon moment dans cette illusion avant de revenir à la réalité, un moment hors du temps qui lui fit énormément de bien, en raison de son état physique encore bancal c'était la solution idéal pour faire ce qu'elle voulait, jouer avec sa réalité lui permettait de s'échapper pendant quelques temps.
Après cette petite virée en nature son corps fatigué lui fit comprendre qu'elle méritait du repos, une fois de retour au palais c'est en direction de la salle de bain qu'elle se dirigea, une eau brûlante, beaucoup de fumée remémorait à la jeune femme un traquenard dans un sauna quelques semaines au paravant. Les nombreux traumatismes vécues commencèrent à lui peser sur l'esprit, elle avait envie d'oublier cette peur constante, lorsqu'elle y réfléchit avec plus d'attention, une idée lui vint. Et si Shuri, déesse des libérations cérébrales pouvait l'aider dans ce domaine?
Propre et dans une tenue fraîchement neuve elle chercha la jeune prodige dans son laboratoire, elle lui expliqua toute sa problématique et l'envie naissante de supprimer toute cette douleur et cette peur. Après une longue conversation et de nombreuses explications de la part de la petite sœur du roi, Charlie était convaincue par la méthode et la courte période du traitement, seulement un petit mois suffirait pour s'occuper de ses angoisses.
Shuri : « Le mieux c'est que James viennes et t'aide je pense parce que pour le coup tu vas avoir besoin d'aide et puis le connaissant si tu refuse il vas s'énerver »
Charlie : « Ok ok je vais l'appeler alors et je vais essayer de le faire rester ici un moment, Tony peu bien se passer de lui au moins deux ou trois semaines »
Shuri : « Moi je vais préparer les machines »
Partant s'isoler pour appeler James, elle appréhendait, et si Tony ne le laissait pas faire comme elle voulait, selon Shuri l'aide de son amoureux était primordiale et pour une fois dans sa vie elle allait laisser quelqu'un l'épauler dans ses malheurs.
Charlie : « Allô? »
Buck : « Ça va ? »
Charlie : « Oui ça va super bien, et toi? Les missions s'enchaîne la non? »
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Optimised
FanficUn passé commun, des mutations mortelles, un futur incertain. Certaines choses ne peuvent pas être contrôlées et encore moins ce qui se passe dans le cœur d'un être. Quand les décisions passées rattrapent celles du présent il faut se méfier de l'eff...