Chapitre 2 : la rencontre

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Alors que je déambulait dans le noir de la ville, j'entendis de nouveau des coureurs dans une rue. Je dûs me cacher toute la nuit dans un vieil appartement en ruine qui sentait la poussière à plein nez. Lorsque le soleil se mit de nouveau à briller dehors, je décidais qu'il fallait que je sorte. La nuit fut très rude, je n'avais presque pas dormi.

Plus je continue sur le chemin principal, plus les arbres et la végétation commencent à prendre le dessus. Je n'ais qu'une seule envie, trouver enfin de quoi manger, et peut être même un abri durable. En toute honnêteté, je ne sais pas ce que je recherche. La mélancolie refit alors surface. Je repensais à mes parents. Ils ont eu beaucoup de chance de survivre après autant d'années. Peu de personnes peuvent se vanter d'avoir toujours des parents vivants. Et moi, j'avais cette chance. Mais maintenant, ils sont bel et bien partis.
La solitude commençait vraiment à peser sur moi quand j'entendis des bruits de chevaux à quelques mètres derrière moi. Il n'y a aucun doutes, je ne suis plus toute seule.

Plusieurs émotions me submergèrent alors : tout d'abord, la peur. Je n'ai jamais fait confiance à personne d'autre qu'à ma famille, et ce n'est pas aujourd'hui que cela va commencer. Ensuite, une once de joie : s'il y a de la vie, il y a forcément de la nourriture et d'autres choses nécessaires à ma survie dans le coin.
Je me cachai dans un buisson en attendant que les individus passent devant moi. Deux hommes, à peu près la quarantaine, passèrent sur des chevaux. L'un d'eux dit alors :
"- On n'est plus très loin, Joël ! Dépêche toi !
- Oui, oui, je suis juste derrière toi..."
Je commencai alors à les suivres de près, en essayant de rester le mieux caché possible.
Je me rendis alors compte que nous étions dans la forêt depuis un moment. Alors que j'étais perdu dans le fil de mes pensées, je n'avais pas vu que je m'étais enfoncée aussi loin dans la forêt de Jacksonville.
Soudain, je le figeai complètement.

Je ne m'attendais pas à voir cela, et pourtant, c'est bien devant mes yeux : un mur immense, fait de rondins de bois, entourent ce qui ressemblait à une énorme ville fortifiée. Malheureusement, ils ont complètement déboisé à environs 60 mètres autour de la ville, il m'est donc impossible de m'avancer sans me faire voir à cause des gardes qui guettent les alentours.
Pas le choix, je vais devoir faire le tour.

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