THE JEWELLER'S (STRAY KIDS / ATEEZ)

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Bang Chan rentre du travail, il est accueilli par son fils comme toujours et sa femme en l'embrassant.

- Ta journée s'est bien passée mon cœur ?

- Épuisante comme d'habitude alors je ne suis pas triste d'être rentré !

- T'as arrêté beaucoup de méchants papa ?

- Oui plein de méchants vilains pas beaux !

(nda : Je vois trop Chan papa XD)

Il chatouilla son fils. C'était ce genre de moments qu'il aimait. Et il ne changerait cela pour rien au monde.

Son téléphone se fit entendre. Le nom d'un de ses coéquipiers s'afficha à l'ecran. Une urgence ?

- Allo ? Il y a un problème Changbin ?

- On nous signale le braquage d'une bijouterie dans la rue principale. Le type est encore à l'intérieur.

- J'arrive immédiatement.

Le policier eut à peine le temps d'expliquer la situation à sa femme qu'il était déjà dans sa voiture en train de filer vers la fameuse rue principale.

Quelques minutes avant...

San rentra chez lui. Il venait de terminer ses derniers préparatifs. Ce soir c'était le grand soir.

- Tu peux encore tout arrêter tu sais...

- Tu sais très bien que c'est le seul moyen pour qu'on s'en sorte...

Le coréen prit sa femme dans ses bras.

- Je refuse que vous continuiez à vivre comme ça Miah et toi...

Depuis quelques temps déjà, le couple avait des problèmes d'argent. Ils croulaient sous les factures et n'arrivaient plus à s'en sortir.

San ne supportait plus depuis un moment le fait que sa petite fille vive dans la pauvreté à seulement 4 ans. Ce n'est pas une vie pour une enfant.

Récemment leur loyer n'avait toujours pas été payé et l'exclusion de leur domicile était la prochaine étape.

C'en était trop.

Ça devait s'arrêter.

- Je t'appelle dès que c'est terminé. Après on partira d'ici.

La jeune femme se blotissa dans les bras de son mari.

- Promets moi que tout se passera bien...

- Je vais juste lui faire peur d'accord ? Tout va bien se passer.

San embrassa sa femme et observa une dernière fois sa fille endormie sur le canapé.

Oui il allait leur offrir une vie meilleure. Bien meilleure.

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Il prit sa moto et arriva bien vite dans la rue principale. Celle du bijoutier.

Il suiva son plan.

- Les mains derrière la tête !

Le pauvre homme ne savait que faire. Il était terrorisé. Pourquoi cet inconnu s'en prenait il à lui ? Un simple bijoutier ?

- Putain fais ce que je te dis si tu veux pas crever !

San pointa son arme sur l'homme. Ce qu'il ne savait pas c'est qu'il avait déjà prévenu la police grace au bouton d'alarme qui était positionné sous son bureau.

L'homme fit ce qu'il lui avait demandé. San l'assomma et prit ce qu'il pouvait. C'est la qu'il vit les gyrophares de la police se diriger vers la bijouterie...

Lorsque Chan arriva sur les lieux, le type essayait déjà de s'enfuir. Enfournant sa moto il s'apprêtait à emmener le butin.

Le policier coura vers sa direction. Voyant que sa moto peinait a démarrer il en profita :

- Descendez de cette moto !

Le type se retourna, pointa son arme dans la direction de Chan...

San pointait maintenant son arme sur le policier. Il pensait l'effrayer. Il ne voulait pas lui faire de mal.

Il voulait juste se protéger.

- Je t'en supplie, laisse moi partir. Si je fais ça c'est pour une bonne raison.

Le policier sembla étonné par ses mots. Voulant en profiter et entendant du mouvement derrière son interlocuteur San voulut enfourner sa moto.

- Arrêtez ! Ne tirez pas !

San eut à peine le temps de voir le policier essayer de raisonner ses hommes.

Il tomba à la renverse.

Il venait de se prendre une balle.

Le braquage de cette bijouterie aura fait pas mal de bruit.

Mais ce que la plupart des gens ne savaient pas c'était la façon dont le dénommé Choi San avait regardé le policier Bang Chan avant de mourir.

Il avait peur.

On aurait pu le sauver.

Surtout en sachant ce qu'il traversait avec sa famille.

Sa femme maintenant veuve s'occupe seule de leur petite fille.

Chan quand à lui n'oubliera jamais ce qu'il s'est passé.

Finalement qui était la véritable victime dans l'histoire ?

Ce bijoutier ?

Ou cet homme qui voulait juste une vie meilleure pour sa famille ?

Ça personne ne le saura jamais.

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