- J'ai 19 ans, et j'ai redoublé, vous le savez tous. J'ai raté ma première année de lycée car j'ai eu un énorme souci qui m'a beaucoup affecté, mais je vais mieux, beaucoup mieux. Du coup, Youngjo souffla, c'était quand j'avais 17 ans, tous se passait bien, ma famille m'aimait et j'avais même en copain, enfin. Copain caché, je n'avais pas le courage de le dire à mes parents, je les connaissais, ils étaient vieille époque. Ils n'accepteraient pas que leur fils unique aime les hommes, je le savais, mais je ne pouvais m'empêcher d'aimer mon petit ami. Lui aussi ne l'avait pas dit à sa famille, mais il savait qu'elle ne le jugerai pas, je pense que c'était la seule chose que j'envié chez lui. Sa famille. Même si j'aimais plus que tout mes parents, ils n'auraient jamais accepté la vérité sur moi, alors je leur mentais. Ces mensonges envers eux me pesaient chaque jour, je mentais à ceux qui avaient une confiance aveugle en moi. La culpabilité me consumait tout le temps, c'était horrible, mais je vivais avec. J'étais heureux malgré tout, mon copain m'aimait, mes parents étaient fières de moi, je réussissais mes études pour le moment. Une vie parfaite quoi. Jusqu'à ce que mon partenaire se plaigne, il voulait que j'avoue mon homosexualité a mes parents, sauf que j'avais peur. Je le savais. Ils n'aimeraient pas. Pourtant, mon ex me forçait, il en avait marre de se cacher, sa famille savait pour nous et avait approuvé. Il ne restait plus que moi, je ne pourrai vous dire le nombre de dispute que l'on a eu par rapport à ça. Je m'en voulait d'être égoïste, mais si j'annonçais tous à mes parents, je les perdrai pour toujours. Ils étaient homophobes, je l'avais bien vu. Je les aimais mais, ils me blessaient à insulter les personnes comme moi, je n'avais pas d'espoir qu'ils changent leur point de vue pour leur fils. Pourtant, un jour, j'ai pris mon courage, une énième dispute avec mon petit ami m'avait remonté à bloc. Après tout, même si je perdais mes parents, j'aurai toujours mon copain pour me soutenir, enfin je croyais. Mais revenons à mon coming out, ce jour là il faisait beau, le soleil était haut dans le ciel, rendant mon père joyeux. Il aimait pouvoir profiter de l'air et des rayons du soleil, j'avais imaginé que si je leur annonçais avec un beau temps, leur réactions seraient moins dure. Mais, ce fut pas le cas, ils ont étaient silencieux après l'annonce, je pouvais voir leur incompréhension dans leurs yeux, puis la déception l'a remplacé et, j'ai aperçu le dégoût dans le regard de ma mère qui est partie en courant dans sa chambre. Quand à mon père, il était resté assis dans sa chaise, en face de moi, j'avais la tête baissé mais je sentais sa colère. Ce jour là, j'ai compris que je n'aurai plus jamais de parents. Il s'est levé lentement, le regard enragé et les doigts crispés, j'avais peur, tellement peur que je ne pouvais plus bouger. Mon père, l'homme que j'avais toujours idolâtré, je venais de le décevoir pour toujours. J'ai fermé les yeux, je savais ce qu'il allais m'arrivé, je n'étais pas dupe et, j'avais imaginé ce scénario plus d'une centaine de fois. Il leva la main, mais rien ne se passa. J'avais été surpris, je pensais qu'il aillait me frapper, mais non, il m'a juste lancé un regard de haine. Puis il m'a prononcé mots pour mots :" Ma main ne touchera plus jamais ton visage de pédale, dégage, je ne t'ai pas élevé pour que tu te fasse enculer. Je te renie, quitte cette maison et ne reviens jamais. Sale PD." Après, mon père est parti, me laissant en pleurs, malgré les dix milles scénario que j'avais imaginé, celui là, n'en faisait pas parti. Car, c'était le plus douloureux à vivre, j'étais brisé, j'avais perdu une partie de moi. Je n'ai pas bougé, jusqu'à ce que ma mère débarque en courant devant moi pour me lancer un sac avec toute mes affaires. Elle n'a rien dit, aucun mot ne pouvais être dit, mais son regard en disait long, elle avait honte de moi. Puis, je ne les ai plus jamais revu, j'avais fait un trait sur eux, et eux sur moi. J'ai cru au départ que c'était moi, que j'avais un problème mais, j'ai compris plus tard que j'étais ce que j'étais et, que c'était mes parents qui avaient un problème. Bref, après ce remus ménage avec mes géniteurs, j'ai déambulé vers la maison de mon copain, c'était la dernière personne qui était à mes côtés, pour moi, il était mon dernière piliers. Sans lui, je perdrai tout. Et, j'ai tout perdu. Quand je suis arrivé, j'ai frappé et, sa mère a ouverte. Elle a d'abord était surprise de me voir, je n'avais pas prévenu mais ce n'était pas une gêne pour eux, j'étais devenu comme leur fils. Elle m'a fait entrer, comme d'habitude, puis est repartie, sachant où j'allais. J'ai regretté d'avoir ouvert la porte, car derrière celui-ci ce trouvait une autre vérité, celle qui a marqué la fin de ma relation. Mon ex était dans le lit avec un autre, je n'ai pas tout de suite compris, le temps s'était comme arrêté pour moi. Je n'arrivais à assimilé la situation, mon petit ami, celui à qui j'avais tout donné, ma confiance, mes espoirs, mon amour, il venait de tout briser en un coup de rein. J'ai fui quand j'ai croisé son regard, il n'y avait aucune once de regret ou de tristesse, que une lueur de satisfaction. J'avais tout perdu en un jour ensoleillé. Youngjo rigola pour d'étendre un peu l'atmosphère devenu pesante. J'ai pleuré pendant une semaine, peut-être plus, mon cœur était brisé, j'étais seul, à la rue. Je dormais sur des bouts de cartons, mangeais ce que je trouvais dans des poubelles, j'étais devenu un sans-abri. Les gens me jugeaient sans connaître mon histoire, j'était pathétique, la vie m'avait écrasé et je m'étais laissé faire. Je n'allais plus en cours, je ne pouvais plus, j'étais tombé bien trop bas... Puis, j'ai fait la rencontre d'un petit vieillard, il n'étais pas fortuné, mais pas non plus dans la pauvreté, mais il m'a offert ce que l'on m'avait pris : de la chaleur. Il venait tous les jours me voir, souriant malgré ses dents en moins, une canne dans sa main et une jambe trainant sur le sol. Il avait l'air d'avoir vécu une vie dure, mais il tenait encore debout, et il était content de l'être. Chaque jour, il venait, s'asseyait puis, on parler. Il s'est occupé de moi alors que tout le monde me trouvais dégoûtant, il a été le seul à me tendre sa main chaleureuse, et je ne regretterais jamais de l'avoir prise. Mais, un jour, cette homme à qui je ne savais pas le nom est venu, il m'a sourit avec douleur, puis m'a remercié en me tendant une enveloppe, ensuite, il est parti. Il ne s'était pas assis, il ne m'avait pas parlé du temps ni de la queue pour la boulangerie, il avait juste tracé son chemin en me faisant un signe de la main. Le lendemain, que j'ai ouvert l'enveloppe, j'ai compris qu'il ne reviendrai pas, la vieille avait été son au revoir. Des larmes ont coulé quand j'ai lu la lettre qu'il avait glissé dans le bout de papier. Le jour où il m'a vu, je lui ai rappelé son lui du passé, il avait vécu la même chose que moi, et une vieil homme l'avait aidé à s'en sortir. Il m'a remercié d'avoir occupé toute ses journées fatigante, d'avoir était la dernière personne qui l'avait côtoyé avant sa mort. Il m'avait fait hérité du peu d'argent qu'il lui restait. Il venait de donner son peu d'héritage à un simple inconnu, qui était moi, cette faveur m'a redonné espoir, et je lui ai promis d'en faire bonne usage. Alors, j'ai loué un appartement puis, je me suis mis a travaillé pour pouvoir me payer mes études. J'ai réussi, j'ai vu le bout du tunnel, puis, j'ai rencontré Gunhak, qui n'était pas bien dans sa peau. Et, j'ai eu l'envie de l'aider, je voulais faire ce que ce vieux m'avait fait, je voulais redonner la flamme de la vie. Et je l'ai fait, depuis là, je n'ai jamais baissé les bras, pour rendre hommage à celui qui m'a tout donné sans hésité une fois.
[ Le passé de Youngjo ]
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𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐄 𝐕𝐈𝐄 [ ᴏɴᴇᴜs ]
أدب الهواة"Il ferma ses yeux, et laissa son corps chuté du côté de l'eau. " C'était sa seule volonté, partir. Malgré tout, rien n'allait se passer comme il le voulait, parce que Gunhak était tombé amoureux de cette âme détruite qu'était Dongju. ...
![𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐄 𝐕𝐈𝐄 [ ᴏɴᴇᴜs ]](https://img.wattpad.com/cover/244561420-64-k278316.jpg)