𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐄 𝐕𝐈𝐄 [ ᴏɴᴇᴜs ]

Bonne Chance

BIP BIP BIP

L'alarme eu pour réponse un grognement sec, puis un bras sorti de sous une couette pour étreindre la sonnerie qui résonnait déjà depuis cinq minutes. Finalement, une tête apparu pour regarder l'heure, puis un soupire sorti d'entre les lèvres du jeune homme en prenant conscience de l'heure.

- 7h00... Je ferai mieux de bouger si je veux pas être en retard...

Il se leva avec un mal de tête, comme tout les jours vous dira t-il. Il traîna des pied jusqu'à dans sa pièce d'eau, il retira son sweater qui lui servait de pyjama puis il rentra dans la douche où il fit couler de l'eau glacial. Il resta sous l'eau un moment avec ce regard vide qu'il avait depuis quelques mois maintenant, il sorti et se regarda dans le miroir. 

Il avait des cernes, ses joues étaient creusées, ses cheveux étaient abîmés et son regard, lui, il ne reflétait plus rien que le néant infini, cela en était terrifiant. Il enfila un sweater gris trop grand pour son corps maigre, cela lui permettait de cacher son corps anorexique et ses bras déchiquetés. Pour le bas il mis un jean noir, simple et ordinaire, il espérait que cela ne lui attirerai pas les regard de tous quand il devra traverser les couloirs du lycée.

Il cacha ses cernes et ses joues grâce à du maquillage pour que personne ne se moque de lui, il se coiffa rapidement d'un coup de brosse. Puis il pris son sac à dos, avant de quitter sa chambre il pris ses écouteurs et son iPod.

Il passa devant sa cuisine mais ne s'y arrêta pas, il mis directement ses converses, positionna son casque sur ses oreilles et démarra sa musique en sortant de son appartement, une boule au ventre sachant déjà qu'il se dirigeait vers le royaume de Satan.

~~~

Il fit son code et son casier s'ouvrit, il pris ses cours en ignorant les regards désagréable dans son dos, il était habitué maintenant. Ignorer les regards, les paroles, les gens, jusqu'à ignorer ses propre émotions pour ne pas sombrer, c'était devenu son rituel.

Il referma son casier en le claquant puis il parti en direction de sa classe, durant son chemin il se fit bousculé, certaines personnes lui murmurèrent des mots comme "tapette", faible", "mal-aimé", mais il les ignora. On lui colla des étiquettes sur le dos avec écrit "entrée ouverte" ou alors "violeur" . Mais malgré ça, il ne fit rien, laissant les autres se moquer, le siffler et lui taper les fesses.

À quoi bon ce défendre si c'était pour se prendre des coups et se faire humilier encore plus ?Dans sa salle il s'installa à sa table, au premier rang près de la fenêtre, sur son bureau il y avait des mots semblable à ceux qu'on lui avait dit plus tôt. Il n'eut aucune réaction, son regard rester toujours aussi livide, sans vie. 

L'habitude.

Les heures de cours s'enchaîna jusqu'à la pose repas, il était le dernier à sortir de sa salle, et fut le seul à se diriger vers les escaliers qui menait au toit. Quand il arriva dessus, il se rapprocha du bord, et fixa l'horizon toujours avec se regard vide. Il baissa ses yeux vers le vide face à lui, si il le faisait personne ne le serai et tous serai heureux, non ? 

Si il le faisait, si il ne faisait qu'un seul pas, alors... Peut-être que... 

C'était mal mais il en avait tellement envie.

- Je vais croire que je suis ton ange gardien. Résonna une voix derrière le jeune homme.

Il se retourna et tomba face à un jeune de son âge un peu près, blond, grand et musclé au visage froid mais accompagné de trait doux pour lui donnez cet air de confiance. C'était lui. Celui qui l'avait retenu la dernière fois.

- Pourquoi ne me laisses tu pas... Répondit le jeune au bord du toit.

- ... Je sais pas, j'te l'ai déjà dit, je veux juste pas que tu regrette.

- Regretter ? Il ricana. Ce que je regrette le plus est ma naissance, mon existence ne sert à rien.

- Laisse moi te faire regretter ces pensées sombre à la place de ta vie alors. 

- Pourquoi tu fais ça ? Ça ne sert à rien.- Laisse moi essayer au moins. 

- Qui est tu pour vouloir m'aider ? 

- Personne pour toi, du moins pour le moment. Mais tu peux m'appeler Gunhak. 

- tch, Bonne chance Gunhak, tu en auras besoin car je suis un cas sans solutions, sans issues, sans rien. 

Il regarda le jeune blond dans le yeux, pourquoi lui avoir répondu ? Il ne savait pas, il aurai simplement pu se laissé tomber, il aurai pu l'ignorer comme tout les autres et chutait du toit comme il en avait toujours voulu.

Peut-être, avait-il une pincée d'espoir pour que Gunhak répare son cœur meurtri ou alors, simplement voulait t'il respecté sa promesse.

[Il te faudra beaucoup de chance ainsi que du courage. ]