𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐄 𝐕𝐈𝐄 [ ᴏɴᴇᴜs ]

Calme

Une semaine était passé, il restait maintenant trois jour avant que les cours ne reprennent, la vie en communauté se déroulais bien. Chacun avait sa tâche ménagère, Gunhak préparé à manger, Hwanwoong passé l'aspirateur, Keonhee faisait les courses, Seoho la vaisselles, Youngjo les poussières et Dongju la lessive.  Quelques fois ils échangeaient les rôles, mais il n'y avait jamais de conflit pour ça, ils étaient plutôt content que tout se passe bien comme ils l'avaient imaginé. Ils avaient toujours peur, qu'un incident arrive et sème la zizanie dans leur confortable vie.

Quand à Dongju, il s'ouvrait peu à peu, à son rythme comme toujours, et cela réjouissait les garçons. Il avait toujours sa petite assiette de poire, il avait même commençait à en manger quelques bouts, au début, il n'arrivait pas à les digérer mais, à force, il les mangeait et les digérait sans problème. Le brun restait plus avec les autres, il jouait et regardait la télé avec eux, même si souvent il partait dans sa chambre à cause de ses pensées sombres qui resurgissait. D'ailleurs, il avait refait plusieurs crises, dont trois devant les garçons, ceux-ci avaient eu peur même si ils étaient au courant, car durant celle-ci, le plus jeune avait beaucoup de mal à les arrêter. Même qu'une fois, il avait réussi à se couper, ce qui avait valu un tour à l'hôpital, il s'en était voulu et s'était senti honteux pendant deux jours. Mais les garçons l'avaient rassuré comme toujours, lui assurant que s'était normal, et que ses crises allaient s'arrêter un jour mais qu'ils seraient toujours là dans tout les cas. 

Si vous demandiez à Dongju si il leur faisait confiance maintenant, il vous direz que non, mais rajouterai que si il avait un problème il savait qu'ils seront toujours là. Le brun remontait la pente, peu à peu, se remettant en question. Acceptant le fait qu'il sois brisé mais aussi, le fait qu'il allait se relevait, le fait d'avoir de l'aider. Il était un peu mieux de jour en jour, même si la dépression ne se guérissait pas en un claquement de doigt, Dongju avançait et combattait sa maladie comme il le pouvait. Certains jours était horrible, il restait dans sa chambre à pleurer et voulant mourir, d'autre jour, il était simplement comme un zombie, n'éprouvant aucun sentiment aillant un vide à l'intérieur. Dans ces périodes là, il s'enfermait dans sa chambre, ne parlait à personne et ne mangeait pas, il préférait être seul. 

Depuis cinq jours, le brun était reparti travailler, tous les soir, il prenait son bus et rentrez tard. Keonhee lui avait conseillé de moins travaillé lorsqu'ils reprendraient les cours, après tout, le loyer n'était pas très cher et ils étaient six pour le payer. Dongju avait dit qu'il y réfléchirai, au début il l'avait dit pour faire plaisir à son ami, mais, il y avait pensé, et peut-être que son ami avait raison. Il devrait faire moins d'heure et se reposer un peu plus, il ne savait pas vraiment quoi faire, mais allait en parlait avec son patron. Il avait aussi croisé Younghoon et les autres, ils étaient venu joués un peu au bar, les entendre avait rendu le brun nostalgique, et il s'était rappelé son frère. C'était dur, mais il avait accepté qu'il ne sois plus parmi eux, qu'il sois au ciel pourtant, la douleur et le manque était toujours là, il continuerai à pleurer à chaque souvenir de lui encore un moment. Il le savait. D'ailleurs, il devrait aller le voir, cela faisait un moment qu'il n'y était pas allé. 

Aussi, son comportement envers Seoho avait un peu changé aussi, maintenant qu'il savait son histoire, il le regardai à longueur de journée. Sa mère avait raison, c'était un excellent menteur, il souriait tous le temps sauf quand il était seul devant un miroir, c'était son moment vulnérable où il laissait son masque tomber. Il se sentais coupable de ressentir ça mais, ça le rassurait que l'orange n'aille pas bien, toute la misère du monde n'était pas que sur lui comme il l'avait longtemps cru. Quelques fois, il venait à côté de son ami, et l'observait, cela perturbait l'orange qui ne comprenait pas pourquoi, mais il le laissait faire. A la fin, il avait toujours la même réponse de la part du brun :

- Tu es fort, bravo. 

Puis, il s'en allait dans sa chambre, laissant un petit écureuil perdu. Bien sûr, l'orange avait parlé de se comportement aux autres, ils avaient tous abandonné de trouver le pourquoi du comment, peut-être que ça aidait le brun dans sa remonter. 

Aujourd'hui, Dongju avait décidé d'aller voir son frère, même si il avait peur de se retrouvé devant la froideur de sa tombe. Il voulait être à ses côté aujourd'hui, alors il avait dit à tous le monde qu'il devait aller quelque part, Gunhak l'avait questionné mais le brun avait simplement répondu que c'était personnelle, alors le blond n'avait pas insisté plus, se doutant d'où allait son DongDong. La peine dans se regard avait tous dit, après avoir enfilait ses chaussures, le jeune alla à un fleuriste et pris des Jacinthes violettes, puis pris la route vers le cimetière.

Le long du chemin, il pensa à son frère, Dongju n'avait pas était le frère parfait, il avait était le pire. Il avait était égoïste, son frère était sans doute mort de sa faute, il aurai dû s'en occupé plus, il était sa seule famille après tout. Une larme coula sur la joue du brun, qui l'essuya du revers de la main quand il arriva devant le grand portail noir du cimetière, il contempla les alentours. C'était calme, la nécropole était entourée de champs vert, des petits murets blanc entouré la zone, et le petit parking était quasiment vide excepté trois/quatre voitures. Il agrippa la poignet du portail et pénétra dedans, l'atmosphère changea quand il fut à l'intérieur, elle devenu lourde de mélancolie. Le brun garda la tête baissait, et il la relava à quelques mètres du tombeau, il renifla en lisant le nom inscrit dessus. Puis il écarquilla et laissa tomber le bouquet qu'il avait dans les bras quand il vit ses parents, devant la pierre, que faisait ils là ? 

Ses jambes se mirent à trembler, ses parents étaient les pires démons qu'il avait connu, leur dernier échange avait blessé Dongju à plus profond de lui. Il ne pensait pas leur faire face un jour, surtout aujourd'hui, il n'était pas dans un état potable pour affronter ses géniteurs. Pourtant, eux, étaient près à brisé encore plus leur fils lorsqu'ils l'aperçurent en se retournant.  

[ Il remonte la pente peu à peu ]