Gunhak

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Tous avaient raconté leur vécu, tous sauf un. Le regard de Dongju se dirigea naturellement vers Gunhak, le seul à ne pas encore avoir parlait, le blond était resté muet durant chaque récit. 

Il n'avait jamais vraiment parlé de son passé, tous le monde s'avaient qu'il était un adopté, il ne l'avait jamais vraiment caché, ce qu'il lui avait attiré les foudres de ses camarades. Puis, il ne pouvais pas le cacher, il ne ressemblait pas à l'un de ses parents adoptif, mais cette situation ne le dérangeait pas, il avait une famille et se sentait bien avec. Seulement, il n'avait jamais énoncé son enfance avant d'être un orphelin adopté, il avait fait comme si cette partie de sa vie n'avait pas existé, il l'avait fui mais aujourd'hui, il devait bien l'affronté. Tous avaient parlé, il ne voulait pas être le fragile qui refuse de faire comme les autres, puis, il voulait que le brun lui fasse confiance. 

La détresse du blondinet se faisait sentir par tous, personne ne voulait le forcer, certains souvenir sont douloureux à revivre. Ils n'avaient jamais vu Gunhak se confié ou perdre la face, il montrait toujours une image dur et souriante de lui, alors le voir dans cette posture troublé tous le monde.

- Tu n'es pas ob-

- Vous le savez déjà tous, j'ai été adopté à l'âge de 11 ans, j'ai été dans un orphelinat pendant 1 ans, j'ai donc raté une année scolaire. Pendant cette année, j'étais silencieux, dans ma bulle, les surveillant disaient que c'était car j'étais traumatisé. C'était en partie vrai, j'avais vécu un cauchemar avant d'atterrir là-bas. Il fit une pause, puis reprit. Je suis né d'un couple marié de force, ma mère étant une jeune femme d'un riche homme et mon père, lui était le fils d'une longue ligné, en bref, ils étaient tous les deux de famille de bourges. Bien que, la famille de ma mère avait beaucoup de problème financier, alors quand celle de mon père leur à proposait de l'argent contre leur fille, ils ont accepté tout de suite. Ma mère n'aimait pas mon père et inversement, il était méprisant et violent. Si la situation ne lui plaisait pas, il le faisait comprendre rapidement. Et, ma mère en a fait les frais, elle se faisait frappé, enfermé ou même violé, elle vivait l'enfer. Mais elle ne pouvait pas partir, elle n'allait pas faire honte à sa famille, elle devait être forte pour eux. Puis je suis arrivé, innocent et fragile, ma mère à fait comme toute mère sensé, elle m'a protégé. Elle m'a éduqué et sauvé des griffes de mon paternel, il n'avait pas honte de taper sa femme ou son fils, il n'avait honte de rien. J'ai grandit dans la peur des coups et des cris recouvert par l'affection que ma mère me donnait malgré ses blessures. A mes 6 ans, je me cachais quand mon père rentrait, ma mère m'enfermait dans un placard pour ne pas qu'il me touche mais, ma mère devenait faible à force de tous ses blessures jamais vraiment bien soignées. Plus tard elle restait dans son lit et je m'occupais d'elle ainsi que la maison, puis le soir, le même manège recommençait avec moi comme personnage principal. Insulte, coups, j'avais droit à tous. Ma mère m'avait défendu pendant 7 ans, c'était à moi de la protéger maintenant qu'elle était souffrante. J'ai pris des coups jusqu'à 10 ans, j'allais en cours et quand je rentré mon père m'attendais, verre à la main. Ma mère devenu malade restait couler au lit, mon père ne lui faisait rien, la trouvant inutile. Quand j'allais à l'école, je prétextais une mauvaise chute pour les bleu qui recouvraient mon visage, ayant peur de la réaction de mon bourreau si je révélais tous. Un jour, j'étais en retard, l'un de mes professeur m'avait retenu pour parler, il savait que mes excuses étaient fausses. Et j'ai craqué ce soir là. Je lui ai tout dit, j'avais vécu dans la peur et l'angoisse que ma mère et moi pourrions mourir, mais je n'en pouvais plus de vivre avec ça. Cette boule grossissante à chaque fois que je rentrait, les centaines de larmes qui coulaient pendant que ma mère me réconfortait, j'était épuisé de vivre ça. J'ai vidé mon sac, il m'a écoutait et, a appelé la police. Je ne voulais pas, ma mère était seule, si mon père les entendait, je n'osais même pas imaginé sa réaction. Pourtant, il m'avez convaincu, après qu'il est appelé, je n'ai pas cherché. J'ai couru jusqu'à chez moi, priant pour que rien ne se sois passé et que j'arrive à temps. Des larmes avait fait surface, brouillant ma vision, j'avais un mauvais pressentiment. J'avais peur et j'étais inquiet, ce soir là, cette boule d'angoisse avait gonflé comme jamais, m'empêchant de bien respirer. Je m'étais cassé la gueule plusieurs fois sur le chemin, mais à chaque chute je me relevais ne voulant pas perdre de temps. Quand je suis arrivé, la police était là, avec des ambulanciers, mon père était à l'arrière d'une voiture de police. Je ne vous dit pas les frissons que j'ai eu quand j'ai croisé son regard de haine, j'ai étais pétrifié. Mais je me suis rappelé de ma mère, la pauvre devait être morte d'inquiétude de ne pas savoir où j'étais. Et, je n'ai même pas fait un pas que j'ai vu deux homme sortir de chez moi en portant un brancard, avec un drap au dessus, j'ai facilement distingué un corps sous celui-ci. J'ai compris, même si je n'étais encore qu'un enfant, j'avais vécu de rude épreuve qui m'avais fait évoluer. Enfin j'avais certes compris, mais je n'étais qu'une gosse, alors j'ai couru. Une partie de moi espérant que ce n'étais pas ce que je pensais, une partie priait pour que j'aie tord. Les adultes présents m'interpelaient, essayaient de m'arrêter, en vain. Quand je suis arrivé proche du brancard j'ai tiré le drap de toute mes forces, à ce moment tous ce sont arrêtés et on baissé la tête pour caché un air triste et désolé. J'ai vu ma mère, allongé sur le lit, les yeux fermés et la peau blanche. Je me suis approché doucement vers sa tête, je l'ai appelé puis secoué en lui attrapant le bras, espérant qu'elle se réveille. Mais, rien, j'étais devant son corps inerte et glacial, je pleurais ma mère continuant de chouiner son nom. Malheureusement, il était trop tard, mon père l'avait battu à mort. Je n'ai pas pu la protéger comme elle avait fait pour moi. Gunhak renifla en essuyant le coin de son œil. La suite s'est déroulé vite, on m'a éloigné, tenté de me réconforter puis emmené dans mon nouveau lieu de résidence. J'étais devenu un orphelin, un orphelin traumatisé disaient ils tous. C'est pour ça que pendant un ans, personne n'a voulu de moi, j'étais invisible aux yeux de tous. J'étais un enfant cassé pour eux, trop difficiles à élevé, mais je m'en foutais. Personne ne m'avais aimé de ma vie, mise à part ma mère qui n'étais plus, alors pour moi je ne méritais plus d'amour. J'en avais eu ma dose, j'avais maudit les dieux malgré mon jeune âge, pourquoi quelqu'un comme moi ne pouvait pas être aimé ? Puis, j'ai rencontré Mme. Kim, j'étais dans mon coin isolé. Mais contrairement à d'habitude, où les parents qui recherchaient me fuyaient, elle est venu vers moi, et m'a parlé. J'avais beau l'ignoré, elle restait et continuait de me parler. Ses sujets de conversations n'étaient pas très varié mais, elle m'a apporté une attention qui m'a touché, je me suis dit que j'allais pouvoir être encore aimé. Puis elle m'a adopté, et j'ai remercié les dieux de me redonner se sentiment d'être aimé et protégé. J'ai rencontré M. Kim, tout aussi gentil que sa femme, mais je suis quand même resté renfermer sur moi-même. Je me suis finalement ouvert quand ils m'ont expliqué pourquoi ils m'avaient adopté, je me suis attaché et je les ai considéré comme mes vrai parents. Deux ans plus tard, ils ont eu un fils, mon petit frère. Sans compté mon harcèlement en première d'année de lycée à cause du fait que j'était adopté, mais Youngjo m'a défendu et je me suis rebellé. Depuis plus personne ne me font chier. J 'ai toujours dis que M.Kim m'avait trouvé abandonné car j'aime croire que je n'ai pas passer deux satané années dans cet orphelinat de malheur. Et voilà, vous savez mon histoire. 

Quand le blond baissa la tête à la fin, il vit la main du brun sur sa cuise, il l'avait posé à la moitié du récit. Dongju avait été choqué et compatissant, il ne pensait que Gunhak avait pu vivre un telle enfer.

En vérité, il n'avait jamais cru que cette bande de joyeux lurons avait des vécus sombre. Pour le brun, ils avaient tous une vie parfaite avec quelques embûches sur leurs chemin. Ils semblaient tous si heureux de leur vie, si resplendissant de bonheur. La moral était là, se sont les plus belles illusions qui cache les plus horribles secrets. Le silence avait pris place, il n'y avait rien à dire. Ils avaient raconté leur triste vie, pourtant chacun était heureux de s'être confier. Ce fut l'ambiance de la fin de soirée, calme et légère, tous s'endormir les uns sur les autres ne se souciait pas du lendemain qui n'était pas encore là pour eux.

[ Le passé de Gunhak ]

𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐄 𝐕𝐈𝐄  [ ᴏɴᴇᴜs ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant